Iran : Manœuvres militaires dans le détroit d’Ormuz – médias officiels
L'exercice militaire conjoint Zulfiqar 1401 de l'armée aura lieu dans la région de Jask et à l'est du détroit d'Ormuz selon le coordinateur adjoint de l'armée iranienne
Les forces armées iraniennes entameront jeudi soir des exercices militaires dans le sud du pays, près du détroit stratégique d’Ormuz, ont rapporté les médias officiels iraniens.
« L’exercice militaire conjoint Zulfiqar 1401 de l’armée commencera ce soir, dans la région de Jask et à l’est du détroit d’Ormuz, en mer d’Oman », a déclaré le coordinateur adjoint de l’armée, l’amiral Habibollah Sayyari, cité par l’agence officielle Irna.
Il a précisé que ces manœuvres impliquent « l’infanterie, des unités blindées et mécanisées de l’armée de terre, les systèmes de défense de l’armée de l’air, des sous-marins et des navires de surface ainsi que des bombardiers stratégiques ».
Des drones mèneront dans le cadre de ces exercices des « opérations de collecte d’informations (…) contre les attaquants ainsi que des opérations de reconnaissance », a-t-il poursuivi.
Lors d’exercices similaires en 2021, l’armée iranienne avait indiqué que deux drones américains s’étaient approchés de la zone des manœuvres.
En août de cette année, l’armée a mené des exercices de drones à grande échelle à travers le pays impliquant 150 appareils sans pilote.
L’armée iranienne a dévoilé en juillet sa première division de navires et de sous-marins capables de transporter des drones armés, alors que le président américain Joe Biden était en tournée au Moyen-Orient.
En mai, la télévision d’État a diffusé des images d’une base aérienne pour drones sous la chaîne de montagnes de Zagros, dans l’ouest du pays.
Les États-Unis et Israël, ennemis jurés de l’Iran, ont accusé Téhéran d’utiliser des drones et des missiles pour attaquer les forces américaines et des navires liés à Israël dans le Golfe.
La République islamique fait l’objet de sanctions imposées par des pays occidentaux qui l’accusent de fournir des drones à la Russie pour sa guerre en Ukraine, une affirmation catégoriquement rejetée par Téhéran.