Israël aurait frappé le Hezbollah en Syrie tuant 13 militaires
Selon des informations non confirmées, huit combattants et cinq soldats syriens sont morts dans quatre raids du l’armée de l’air israélienne, des dizaines de blessés
Des articles de presse syriens non confirmés ont annoncé mardi qu’Israël avait mené quatre frappes aériennes sur le régime syrien et les positions du Hezbollah dans la zone des montagnes de Qalamoun de Syrie lundi soir.
Un article d’Al-Souria Net, un média pro-opposition, a affirmé que huit combattants du Hezbollah et cinq soldats syriens ont été tués dans les raids qui ont frappé la région frontière entre le Liban et la Syrie.
« Après quelques heures de vols de reconnaissance sur la zone, des avions israéliens ont soudainement lancé deux raids sur les forces d’Assad et les positions du Hezbollah, a informé Al-Souria. Cela a été immédiatement suivi d’un troisième raid. Les avions israéliens ont repris leur attaques avec un quatrième raid après quelques minues, ciblant une position du Hezbollah à l’ouest de Qalamoun ».
L’article affirmait qu’il y a eu des dizaines de blessés dans les frappes aériennes, dont quatre gravement. Les blessés ont été transférés vers des hôpitaux locaux pour être traités.
On a affirmé qu’Israël avait été derrière une série de raids aériens sur le sol syrien depuis le début de la guerre civile en mars 2011, visant apparamment à empêcher des transferts d’armes avancées de l’Iran vers le grand ennemi, le Hezbollah, via la Syrie.
Jérusalem n’a pas ouvertement admis être derrière de telles opérations. Israël a, pourtant, averti qu’il ne permettra pas au groupe terroriste basé au Liban d’obtenir ce qu’il qualifie des armes avancées « pouvant changer la donner ».
Le 11 novembre, un raid israélien aurait été mené près de l’aéroport dans la capitale syrienne, selon la Deuxième chaîne d’Israël, qui a cité des sources de médias syriens. Les sources n’ont pas été confirmées mais selon des groupes syriens d’opposition, la cible était des cargaisons d’armes probablement à destination du groupe terroriste du Hezbollah, a déclaré la Dixième Chaîne d’Israël.
En avril, le ministre de la Défense Moshe Yaalon a également déclaré qu’Israël ne laisserait pas l’Iran équiper le Hezbollah avec des armes sophistiquées, sans discuter d’un possible frappe aérienne qui aurait touché un dépôt de missiles sol – sol la veille. Le Hezbollah dispose d’une forte présence militaire au Liban et aussi en Syrie, les deux pays se situant sur les frontières nord d’Israël.
En septembre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré le président russe Vladimir Poutine, un soutien fidèle d’Assad, dans un effort d’éviter des confrontations militaires dans le pays.
Netanyahu a déclaré qu’il avait dit à Poutine « qu’en aucunes manières » Israël ne tolérerait des efforts de Téhéran d’armer les ennemis d’Israël dans la région, et que Jérusalem a fait et continuera à faire des actions contre des telles tentatives.
« C’est notre droit et aussi notre devoir, a-t-il déclaré. Il n’y a pas eu d’objections à nos droits et à ce que j’ai dit. Au contraire : il y avait une volonté de s’assurer que quelles que soient les intentions de la Russie pour le Syrie, la Russie ne soutiendra pas l’Iran dans des actions fortes contre nous. »