Israël dit avoir tué un commandant d’un groupe terroriste libanais allié du Hezbollah et du Hamas
Les militaires ont précisé que l'homme a été tué dans une frappe ayant pris pour cible le centre d'urgence et de secours du groupe terroriste Jamaa al-Islamiya à Habbariyeh
L’armée israélienne a indiqué qu’une frappe, survenue dans la nuit de mardi à mercredi, a été à l’origine de la mort d’un membre de premier plan du groupe terroriste Jamaa al-Islamiya.
Tsahal a expliqué que le terroriste, dont l’identité n’a pas été rendue publique, avait « promu des complots terroristes contre le territoire israélien dans le passé ».
L’attaque a touché un immeuble de la ville de Habbariyeh, qui est située à environ cinq kilomètres de la frontière d’Israël.
Les militaires ont précisé que l’homme a été tué « alors qu’il se trouvait avec d’autres terroristes qui étaient, eux aussi, dans le bâtiment ».
Deux sources proches des services de sécurité ont indiqué à Reuters, mercredi matin, que sept personnes avaient perdu la vie dans une frappe ayant pris pour cible le centre d’urgence et de secours du groupe terroriste Jamaa al-Islamiya à Habbariyeh.
Mardi, le chef de Jamaa al-Islamiya, Sheikh Mohammed Takkoush, avait déclaré à l’AP que l’organisation se coordonnait étroitement avec le Hezbollah et avec le Hamas, le long de la frontière avec l’État juif, et que son groupe avait revendiqué des attaques au cours des derniers mois.
« Une partie [des agressions contre les forces israéliennes] a été menée en coordination avec le Hamas, qui se coordonne par ailleurs avec le Hezbollah », avait-il dit, ajoutant que la coopération directe avec le Hezbollah « se renforce de plus en plus, ce qui se reflète sur le terrain ». Il n’avait pas donné d’autre détail.
L’organisation mène ses attaques en direction d’Israël principalement à partir de Sidon, une ville du sud du Liban, où le groupe avait autrefois une influence particulière.
Jamaa al-Islamiya est l’une des plus importantes factions sunnites mais l’organisation a fait profil bas sur la scène politique, au fil des années. Elle n’a qu’un seul représentant au parlement libanais, fort de 128 sièges. Les élections qui avaient eu lieu à l’intérieur du groupe terroriste, en 2022, avaient finalement désigné des dirigeants plus proches du Hamas.
Deux membres de l’organisation avaient été tués dans une frappe israélienne présumée à Beyrouth, le 2 janvier, une frappe au cours de laquelle un terroriste de premier plan du Hamas, Saleh al-Arouri, avait trouvé la mort. Trois autres hommes de l’organisation ont perdu la vie dans une attaque israélienne survenue au début du mois, a noté Takkoush.
Reuters a contribué à cet article.