Itay Zafrani, 35 ans : père au « grand cœur » d’un enfant en bas âge
Assassiné par des terroristes du Hamas en s'enfuyant du festival de musique Supernova, le 7 octobre
Itay Zafrani, 35 ans et originaire d’Eilat, a été assassiné par des terroristes du Hamas en tentant de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre.
Il était venu à la rave en compagnie de son ami Itzhak Gelerenter : lorsque les tirs de roquettes ont commencé, ils sont partis en voiture avec Liraz Assouline et un autre festivalier. Tous les quatre ont été abattus dans la voiture non loin du carrefour Mefalsim.
Itay a été inhumé à Jérusalem le 11 octobre. Il laisse derrière lui son épouse Inbal et leur fille Alma âgée de 2 ans, ses parents Michal et David ainsi que ses frères et sœurs Osnat, Roni et Ori.
La dépouille de son ami Itzhak n’ayant pas été retrouvée, on a pensé qu’il avait été pris en otage. En mai 2024, les soldats israéliens ont découvert sa dépouille dans la bande de Gaza et établi qu’il avait été tué le 7 octobre et son corps, enlevé.
Selon la nécrologie officielle, Itay est né à Jérusalem, deuxième de sa fratrie, et a grandi à Eilat.
Enfant, il a pris part aux activités du groupe de jeunesse religieux Bnei Akiva et joué au basket-ball à l’Hapoel Eilat. Passionné de course à pieds, il avait participé à de nombreuses compétitions.
Itay a fait son service militaire dans les rangs de la police militaire, en qualité d’enquêteur. Titulaire d’une licence en administration des affaires du Peres Academic Center, il était depuis 2019 directeur des opérations chez Oron Group Investments.
Son oncle, Yair Maayan, a dit à propos d’Itay sur Facebook : « Notre cher et bien-aimé neveu, garçon brillant et ami proche. Travailleur acharné et père fou de sa chère Alma. Il était pour moi une sorte de petit frère. »
La sœur d’Itay, Roni, a écrit sur les réseaux sociaux qu’elle n’avait aucune idée de « comment faire pour vivre sans grand frère ».
« Tu aurais dû être là avec moi – pour l’achat de mon premier appartement, pour ma première cigarette, pour ma première promotion, pour m’aider à devenir manager, pour me convaincre de prendre des risques », a-t-elle écrit.
« Il y a tant de choses dans ce monde que tu laisses en suspens », a poursuivi Roni. « Qui va me protéger et s’assurer que mon prochain amoureux est quelqu’un de bien ? Qu’il ne me fera pas de mal et ne me brisera pas le cœur. »
Roni a ajouté : « Je n’arrive pas à écouter ta voix, je ferme les yeux quand on passe des vidéos de toi – j’ai peur d’oublier mais j’ai aussi peur que tu deviennes un souvenir… Toi qui te cachais derrière un cynisme et une façade que tout le monde connaissait bien, tu avais un cœur immense, authentique, à nul autre pareil.
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.