Israël en guerre - Jour 425

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« Je t’aime de tout cœur » : Le message bouleversant de la fille d’un otage à son père

Gaya Kalderon a déjà vu ses jeunes frère et sœur revenir de Gaza, et seul son père, Ofer Kalderon, l'un des deux otages français, reste toujours prisonnier du Hamas

Gaya Kalderon, sur le plateau de i24News, le 22 août 2024 (Capture d'écran, utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Gaya Kalderon, sur le plateau de i24News, le 22 août 2024 (Capture d'écran, utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

La fille d’Ofer Kalderon, otage franco-israélien à Gaza, a tenu à faire passer un message à son père sur i24News, dont elle sait que la chaîne est diffusée dans la bande de Gaza.

« Il y a effectivement une probabilité assez importante qu’il puisse m’entendre », explique Gaya Kalderon, qui précise qu’elle « prie pour qu’il m’écoute ». « Papa, tu vas t’en sortir », poursuit-elle. « Nous faisons tout pour cela, ne t’inquiète pas, tu es fort, tu en es capable ».

« Je voudrais te dire aussi que tout le monde est vivant, que tout le monde est ensemble », veut-elle rassurer son père. Ses deux jeunes frère et sœur, Erez et Sahar, avaient été pris en otages eux aussi le 7 octobre, et ont été libérés en novembre dernier dans le cadre de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas.

Dans la suite de son message bouleversant, Gaya Kalderon déclare à son père : « Nous sommes prêts à mourir pour te ramener à la maison. »

La jeune femme de 21 ans se montre aussi optimiste vis-à-vis des négociations en cours en Israël et le Hamas, avec la médiation des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte. « Il y a une proposition d’accord aujourd’hui et nous espérons que cet accord prendra forme, et qu’on pourra de nouveau t’embrasser et que tu pourra guérir », dit-elle.

« Je t’aime de tout cœur, je sais que tu es capable de tout et que tu survivras », conclut-elle.

Interrogée par une journaliste présente sur le plateau au sujet de sa « reconstruction » suite à la tragédie subie par sa famille, Gaya Kalderon déclare : « Ma vie n’est pas une vie. »

« Ma sœur Sahar a vu mon père, elle sait qu’il est vivant, la question ne se pose même pas. Elle sait que l’accord dont on débat aujourd’hui doit aboutir », insiste-t-elle.

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