Jihad islamique palestinien : La Jordanie a refusé d’enterrer un ex-prisonnier décédé d’un cancer
Moatassem Radad, palestinien d'origine jordanienne incarcéré pour atteinte à la sécurité en Israël, avait été libéré dans le cadre d'un échange d'otages/prisonniers cette année
Nurit Yohanan est la correspondante du Times of Israel pour le monde arabe et palestinien.

Le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien a déclaré lundi que la Jordanie avait refusé de recevoir le corps de Moatassem Radad, un prisonnier palestinien d’origine jordanienne qui avait été libéré dans le cadre d’un échange d’otages/prisonniers plus tôt cette année et qui est décédé d’un cancer dans un hôpital égyptien la semaine dernière.
Le groupe terroriste a déclaré qu’il avait l’intention de transférer le corps en Jordanie afin qu’il puisse être enterré aux côtés de sa famille. Selon leur communiqué, les autorités jordaniennes ont renvoyé le corps en Égypte après qu’il eut déjà été transporté par avion à l’aéroport d’Amman, la capitale jordanienne.
La Jordanie a déjà refusé par le passé d’accepter des prisonniers libérés par Israël en échange d’otages détenus à Gaza qui avaient été expulsés vers l’Égypte, même ceux qui avaient la nationalité jordanienne.
Radad, un terroriste du Jihad islamique palestinien, avait été condamné en Israël à vingt ans de prison pour infractions à la sécurité, bien que les chefs d’accusation précis n’aient pas été rendus publics dans ce pays. Il était originaire du village de Seida, dans l’ouest de la Cisjordanie, mais une partie de sa famille est originaire de Jordanie. Il était hospitalisé en Égypte.