La comédie « Thelma » projetée en ouverture du festival du film de Jérusalem
Ce festival de cinéma annuel affiche une programmation internationale, avec notamment le film que Josh Margolin consacre à sa grand-mère roublarde - bonne humeur garantie !
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Le coup d’envoi de la 41e édition du Festival du Film de Jérusalem sera marqué, le 18 juillet, par la projection du film léger et réjouissant d’un tout nouveau réalisateur qui s’est inspiré de sa grand-mère pour écrire le scénario de son premier long-métrage.
Une projection qui est la bienvenue pour lancer le festival, cette année – un événement qui se déroulera dans l’ombre de la guerre qui oppose Israël et à Gaza, dans un Israël encore affligé par ses deuils et inquiet pour les otages.
« Thelma, » avec dans le premier rôle June Squibb, âgée de 94 ans, est un film à la bonne humeur et à la légèreté salutaires. Il a été écrit et réalisé par le comédien et Josh Margolin, champion de l’improvisation, et il dure 138 minutes qui se dégustent avec gourmandise.
La Première mondiale de « Thelma » a eu lieu au festival du film de Sundance.
Avec un thème qui se calque sur celui de « Mission: Impossible, » plongeant le spectateur dans la découverte réjouissante de l’héroïne octogénaire, « Thelma » raconte l’histoire d’une grand-mère victime d’un escroc qui, au téléphone, affirme être son petit-fils.
Thelma part ensuite à Los Angeles pour essayer de récupérer ce qui lui a été pris, ce qui donne lieu à des scènes hilarantes.
Parmi les autres films programmés à Jérusalem, des longs-métrages qui ont pris part à d’autres festivals internationaux majeurs – notamment à Cannes, à la Berlinale et à Sundance – et qui ont parfois été récompensés lors de ces grands messes du septième art.
Il y a notamment « All We Imagine as Light, » un drame indien qui parle d’amitié et d’amour et qui se déroule à Mumbaï. Ce film réellement digne d’intérêt a été écrit et réalisé par Payal Kapadia.
« Tatami », le film du réalisateur israélien Guy Nattiv qui évoque une nuit passée avec des athlètes iraniennes, sera enfin présenté au public israélien.
A voir aussi, « Black Dog », un film chinois lauréat au festival de Cannes dans la catégorie « Un certain Regard » – un long-métrage consacré à l’histoire d’un homme qui, de retour dans sa ville natale, se lie d’une amitié improbable avec un chien errant abandonné juste avant le coup d’envoi des Jeux Olympiques de Pékin, en 2008.
« Small Things Like This » est un film réalisé par Tim Mielants qui a été projeté à l’ouverture du festival du film de Berlin et qui ramène les spectateurs dans l’Irlande de 1985 – où Cillian Murphy, commerçant dans une petite ville, découvre quelque chose au sujet de l’église catholique qui l’oblige à se confronter à son passé et au silence de la ville.
Sans oublier le dernier film de David Cronenberg, « The Shrouds » (Les linceuls), avec en tête d’affiche Diane Kruger, Vincent Cassel et Guy Pearce – une œuvre typique du cinéma d’horreur d’art et d’essai dans lequel excelle le réalisateur.
Le film, qui a été projeté pour sa Première à Cannes, raconte l’histoire d’un veuf qui invente un système révolutionnaire permettant de relier les vivants aux morts.
Le festival va accueillir l’actrice Jason Leigh, qui recevra un prix et qui prendra part à un débat qui suivra la projection du film de 2007 de Noam Baumbach « Margot at the Wedding, » dont elle était la tête d’affiche.
D’autres œuvres où Jason Leigh sont au menu du festival, notamment « Les Huit Salopards » de Quentin Tarantino – un film qui lui avait valu une nomination aux Oscars – mais aussi « Georgia » (1995) et « eXistenZ, », réalisé par David Cronenberg avec, outre l’actrice, Jude Law, Ian Holm et Willem Dafoe.
Pour davantage d’informations sur les billets et sur le programme du festival, rendez-vous sur le site internet du Festival du Film de Jérusalem.