La famille des victimes de Halamish demande à la Cour la destruction du domicile du terroriste
L'armée israélienne n'a scellé que le premier étage de la maison d’Omar al-Abed ; la famille Salomon fait appel après que 5 membres de la famille ont été condamnés pour ne pas avoir empêché l’attentat
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Les proches de Yosef, Chaya et Elad Salomon, qui ont été poignardés à mort dans l’implantation d’Halamish en juillet, ont déposé mercredi une pétition devant la Haute cour de Justice, exigeant la destruction de toute la maison du terroriste responsable des meurtres.
Alors que l’armée israélienne avait prévu de détruire la maison d’Omar al-Abed dans son intégralité, des associations de défense de droits de l’homme ont contesté devant la Haute cour la légalité de la décision. La cour a statué partiellement en faveur de leur appel, notant que seulement le premier étage, où le terroriste de 19 ans habitait, devait être détruit, alors que le reste de la maison, où les autres proches vivaient, ne devrait pas être détruit.
En août, l’armée a commencé par sceller le premier étage de la maison du village de Kobar, en Cisjordanie.
Pourtant, ce même mois, un tribunal militaire a reconnu coupable les cinq membres de la famille d’al-Abed de ne pas avoir agi pour empêcher l’attentat.
« Malheureusement, la destruction partielle de la maison laisse le terrain entre les mains de la famille, et permet une reconstruction future du bâtiment. Ce n’est pas assez pour les décourager, particulièrement après un acte aussi grave », ont écrit les Salomon dans leur pétition à la Haute cour.
« La pétition de la famille Salomon représente la voix de tout le peuple d’Israël qui est épuisé de risquer sa sécurité pour renforcer les droits des terroristes et de leurs soutiens », a déclaré Chayim Bleicher, l’avocat de la famille Salomon, qui appartient à l’association d’aide juridique de droite Honenu.
Israël défend la destruction des maisons des terroristes comme un moyen efficace d’empêcher de futures attaques, même si cette pratique a été critiquée car elle représente une forme de punition collective.