La moitié des adolescents israéliens estiment qu’il est « bon de mourir » pour le pays
60 % des jeunes confrontés à la conscription disent que la guerre de Gaza a augmenté leur motivation à servir
Un sondage publié dimanche par la Deuxième chaîne a révélé que parmi les adolescents israéliens âgés de 17 et 18 ans confrontés a une incorporation dans l’armée, 49 % sont d’accord que c’est « bon » de mourir pour leur pays.
Interrogés pour savoir s’ils sont d’accord avec l’énoncé « Peu importe, il est bon de mourir pour notre pays » – qui auraient été les derniers mots de Joseph Trumpeldor, héros de guerre d’avant la création de l’Etat, tombé au combat en défendant l’implantation de Tel Hai en 1920, 23 % ont répondu qu’ils sont entièrement d’accord, tandis que 26 % se disent plutôt d’accord.
27 % étaient en partie d’accord, alors que 13 % ont répondu qu’ils ne sont pas vraiment d’accord avec la devise, et 9 % ont dit qu’ils n’étaient pas d’accord – 2 % étaient sans opinion.
La majorité des répondants (61 %) ont déclaré que l’opération Bordure protectrice dans la bande de Gaza a augmenté leur motivation à rejoindre l’armée, avec 29 % disant que la campagne a considérablement renforcé leur motivation, et 32 % disent qu’elle a modérément augmenté leur détermination à servir.
9 % disent que l’opération les a rendus moins désireux de rejoindre l’armée.
49 % des répondants étaient d’accord avec l’affirmation qu’un service combattant constituait la plus haute contribution à la sécurité du pays.
5 % ont dit qu’ils partageaient partiellement cette affirmation, 17 % ont dit qu’ils n’étaient pas vraiment d’accord, et 12 % ont dit qu’ils ne sont pas d’accord du tout.
Le sondage a été réalisé par l’institut de recherche Geocartography parmi 307 répondants.