La proposition américaine de l’accord sur la frontière maritime envoyée sous peu
Le président libanais Michel Aoun a été informé des récents entretiens du vice-président avec le médiateur américain Amos Hochstein à New York
Une proposition américaine visant à résoudre un conflit frontalier maritime entre Israël et le Liban devrait être envoyée au président libanais Michel Aoun dans les prochains jours, a indiqué son bureau lundi.
Selon un communiqué publié sur Twitter par la présidence libanaise, l’offre écrite du médiateur américain Amos Hochstein, concernant la démarcation de la frontière, sera transmis au bureau du président avant la fin de la semaine.
Le communiqué indique également que le vice-président du Parlement libanais, Elias Bou Saab, a informé Aoun de ses récents entretiens avec Hochstein, à New York.
Aucun détail n’a été fourni sur la proposition attendue.
Le différend maritime porte sur quelque 860 kilomètres carrés de la mer Méditerranée, où se trouvent des champs gaziers offshore.
Les pourparlers sous l’égide des États-Unis concernant les droits sur cette zone, qui font l’objet de négociations de longue haleine entre Jérusalem et Beyrouth et de menaces répétées de la part du groupe terroriste du Hezbollah, ont semblé progresser ces dernières semaines.
Dimanche, la Treizième chaîne a déclaré que les responsables de la sécurité pensaient qu’un accord serait conclu dans les deux prochaines semaines.
Le reportage télévisé faisait suite à des entretiens du Premier ministre Yair Lapid sur les préparatifs de production de gaz à partir du champ de Karish, alors que le Hezbollah a menacé d’attaquer Israël s’il commence à y forer avant la conclusion d’un accord sur la frontière maritime.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré la semaine dernière que les missiles de son organisation terroriste soutenue par l’Iran étaient « rivés » sur Karish.
Le Liban affirme que le champ gazier de Karish se trouve en territoire contesté, tandis qu’Israël affirme qu’il se trouve dans ses eaux économiques internationalement reconnues.
Au début du mois, le bureau de Lapid a déclaré qu’Israël irait de l’avant et extrairait le gaz de Karish, avec ou sans accord sur la frontière maritime avec le Liban. Ces commentaires sont intervenus quelques heures après que le président libanais a déclaré que les pourparlers indirects avec Israël, pour mettre fin à un différend sur la frontière maritime, étaient à leur « phase finale ».
Un porte-parole de Lapid a publié une déclaration plus tard dans la journée disant « qu’Israël estime qu’il est à la fois possible et nécessaire de parvenir à un accord sur une ligne maritime entre le Liban et Israël, d’une manière qui servira les intérêts des citoyens des deux pays ».