La sœur du terroriste de Jérusalem remercie Dieu pour l’attaque perpétrée par son frère
"C’est le plus beau martyre," a déclaré la soeur de Fadi al-Qunbar qui a tué 4 soldats et fait 13 blessés

La sœur du terroriste originaire de Jérusalem Est Fadi al-Qunbar, 28 ans, qui a mené une attaque terroriste au camion bélier dimanche à Jérusalem, a déclaré que son frère était « religieux » et n’appartenait à aucun groupe.
L’attaque a coûté la vie à 4 soldats et a fait 13 blessés. Trois des soldats tués dans l’attaque terroriste d’aujourd’hui étaient cadets dans le cours de formation des officiers de Tsahal, tandis que le quatrième a servi dans le Corps de l’éducation de l’armée, selon un porte-parole de l’armée.
Deux des cadets, ainsi que l’officier de l’éducation, étaient des soldates, dit l’armée.
Les trois cadets étaient membres du Bataillon Erez, une unité au sein de l’école d’instruction des officiers de l’armée.
Les soldats du Bataillon d’Erez viennent des unités non combattantes.
La sœur de Qunbar, dont le nom n’a pas été cité, a déclaré qu’il était marié, et avait quatre enfants, deux filles et deux garçons.
Quand un journaliste de Quds News Network lui a demandé ce qu’elle pensait de l’attaque, elle a répondu que « Dieu l’a choisi pour le martyre. Merci à Dieu. Nous sommes patients et nous remercions Dieu de cela […], c’est le plus beau martyre. »
La sœur a déclaré que la famille avait appris l’attaque sur Facebook et par les médias.
Armon Hanatziv avait été le théâtre en octobre 2015 d’une attaque au cours de laquelle deux Palestiniens avaient tué trois personnes à l’arme à feu et au couteau dans un bus. Cette attaque avait été l’une des plus sanglantes de la vague de violences qui secoue Israël et les Territoires palestiniens depuis l’automne 2015.
Lea Schreiber, guide civile, a raconté qu’elle conduisait l’un des quelque 10 groupes d’une trentaine de soldats prenant part à la sortie quand elle a entendu les militaires crier.
« En me retournant, j’ai vu un camion monter sur le trottoir. Tout le monde hurlait dans tous les sens. On leur ordonnait de s’abriter derrière un muret parce qu’on craignait une seconde attaque », a-t-elle dit.
« Je ne sais pas combien de temps ça a duré. Peut-être une minute et demie jusqu’à ce que des soldats ouvrent le feu », a-t-elle poursuivi.
« Nous avons d’abord pensé à un accident. Mais quand le chauffeur a continué sa route, nous avons compris qu’il s’agissait d’un attentat terroriste. Nous avons couru vers le camion. J’ai mis un chargeur dans mon fusil, je l’ai armé et j’ai ouvert le feu », a raconté un des soldats dans une vidéo diffusée par l’armée.