La Turquie, isolée, veut se rapprocher mais Israël pourrait faire le difficile
Erdogan veut tourner la page, alors que le vieil antagoniste Biden prend ses fonctions, mais Jérusalem, fort de ses alliances gazières et nouveaux amis arabes, a quelques exigences
Depuis plus d’une décennie, la Turquie est l’un des critiques les plus acerbes d’Israël sur la scène internationale. La rhétorique anti-israélienne des hauts fonctionnaires, dirigée par le président Recep Tayyip Erdogan, a frôlé le drame, et Ankara a également pris des mesures qui ont mis en colère les fonctionnaires de Jérusalem, notamment en apportant son soutien au groupe terroriste palestinien du Hamas.
Ces dernières semaines cependant, Erdogan a adopté un ton sensiblement différent à l’égard d’Israël, exprimant son intérêt pour l’amélioration des relations avec son ancien allié.
« Notre cœur souhaite que nous puissions améliorer nos relations avec eux », a-t-il ainsi déclaré en décembre.
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Cette évolution est due à des changements mondiaux et régionaux qui ont mis Ankara dos au mur : isolée de l’Europe et de nombreux États arabes, elle est confrontée à une Maison Blanche potentiellement hostile, tandis que son économie continue d’être secouée par la pandémie.
Ouvrir un nouveau chapitre avec Israël pourrait contribuer à le ramener dans les bonnes grâces de l’Occident et à rétablir une relation militaire fructueuse.
Mais la place qu’occupe Israël dans la région a également changé, faisant monter le prix de l’amitié. Contrairement à 2016, dernière année de détente, Israël bénéficie aujourd’hui de liens renforcés avec les pays de la Méditerranée orientale et d’une vague sans précédent d’accords de normalisation avec les États arabes.
« Ce que la Turquie n’a pas encore compris, c’est qu’elle n’est plus un partenaire indispensable pour Israël », a déclaré Selin Nasi, une spécialiste turque des relations internationales, actuellement basée à Londres.
La Turquie se refroidit
La relation de la Turquie avec Israël, tantôt positive, tantôt négative, remonte à la fondation de l’État juif.
La Turquie s’est fermement alignée sur l’Occident contre l’Union soviétique après la Seconde Guerre mondiale, notamment en adhérant à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, [OTAN], mais a voté contre le plan de partage de la Palestine de l’ONU de 1947, qui aurait entraîné la création d’un État juif aux côtés d’un État arabe.
Puis, une fois convaincue de l’orientation pro-occidentale d’Israël, la Turquie est devenue la première nation à majorité musulmane à reconnaître le nouvel État d’Israël en 1949.
Après un optimisme initial et un alignement des intérêts, la Turquie a rappelé son ambassadeur d’Israël au lendemain de la crise de Suez de 1956.
Les désaccords avec les États-Unis au sujet de Chypre, que la Turquie a envahie en 1974, ont conduit la Turquie à adopter une politique étrangère plus équilibrée, améliorant les liens avec l’URSS et ses alliés arabes au cours des années 1960 et 1970. La Turquie a même soutenu la tristement célèbre résolution de l’ONU de 1975 « Le sionisme est une forme de racisme ».
Il y a eu des mouvements de réconciliation avec Israël en 1986, mais la Turquie a régulièrement critiqué l’État juif comme étant un violateur des droits de l’Homme pendant la première Intifada à la fin des années 1980 et au début des années 1990.
Une percée a été réalisée avec le lancement du processus de paix de Madrid entre Israël et les Palestiniens, qui a conduit la Turquie et Israël à rétablir leurs ambassadeurs en 1992. Le commerce et le tourisme ont prospéré, et les parties ont signé des accords en 1994 qui ont marqué le début d’une coopération intensive en matière de sécurité. Le fondamentalisme iranien et le soutien de la Syrie aux combattants kurdes du PKK ont alarmé Ankara, et les liens stratégiques avec Israël ont été considérés comme cruciaux par l’establishment laïc, en particulier par l’armée.
Les liens en matière de défense se sont encore renforcés en 1997, à la suite de la première visite en Israël du chef d’état-major militaire turc. Cette année-là, les navires de guerre turcs ont fait escale à Haïfa et des exercices navals réguliers ont commencé. Les pilotes israéliens se sont entraînés en Turquie et ont probablement décollé de bases turques pour mener des missions de reconnaissance contre la Syrie, l’Irak et l’Iran.
Les liens positifs ont commencé à se détériorer lorsque le parti populiste d’Erdogan, le Parti de la justice et du développement, également connu sous le nom d’AKP, est arrivé au pouvoir en 2002. En tant que Premier ministre, il a cherché à réorienter la politique turque en passant d’une position basée sur la sécurité contre les menaces traditionnelles comme la Syrie – qui avait rapproché Israël et la Turquie – à une position visant à établir des relations positives avec ses autres voisins. Alors que la seconde Intifada faisait rage, Erdogan a refusé des invitations à rencontrer de hauts fonctionnaires israéliens, mais a tout de même essayé de jouer un rôle constructif en tant que médiateur dans les pourparlers de paix secrets entre Israël et la Syrie. Et la Turquie a continué d’acheter des armes à Israël, qui à son tour a vendu plus d’armes à la Turquie qu’à n’importe quel autre pays sauf l’Inde entre 2000 et 2010.
Fin 2008, Israël a lancé l’opération « Plomb durci » contre le Hamas à Gaza, deux jours seulement après une rencontre entre M. Erdogan et le Premier ministre de l’époque, Ehud Olmert, à Ankara. Olmert avait refusé d’informer son homologue de l’opération imminente, et la proximité de la réunion avec l’offensive a été considérée comme embarrassante pour Erdogan, qui craignait d’être perçu comme complice, et nuisible à l’amélioration des liens de la Turquie avec le monde arabe.
Erdogan a mené le chœur des critiques internationales intenses contre Israël pour sa politique à Gaza, y compris une prise de bec verbale très publique avec le président de l’époque, Shimon Peres, lors de la conférence de Davos en janvier 2009. « Quand il s’agit de tuer, vous savez bien comment tuer », a déclaré M. Erdogan avant de quitter la scène.
Les choses ont dégénéré en mai 2010, lorsque les commandos navals israéliens ont ouvert le feu, après avoir été attaqués, alors qu’ils interceptaient une flottille en direction de Gaza ; dix activistes turcs à bord du navire amiral Mavi Marmara sont morts dans la mêlée. Ankara a rappelé son ambassadeur et a expulsé celui d’Israël, alors que les relations atteignaient leur point le plus bas.
Une amélioration a été constatée en 2013, après que le président américain Barack Obama a orchestré un appel téléphonique entre Benjamin Netanyahu et Erdogan, dans lequel le Premier ministre israélien a présenté des excuses soigneusement formulées. Mais les critiques turques sur le blocus israélien de Gaza et les actions militaires contre le Hamas ont maintenu les deux parties en désaccord.
Au milieu de préoccupations communes concernant l’influence iranienne en Syrie et l’intérêt turc pour le gaz naturel israélien, Ankara et Jérusalem ont officiellement résolu leurs différends en juin 2016. Des relations diplomatiques complètes ont été restaurées, parmi d’autres gestes positifs comme l’aide turque lors des incendies en Israël cette année-là.
Mais la réconciliation n’a pas duré. La Turquie a rappelé son ambassadeur et a demandé à l’envoyé d’Israël de partir en mai 2018, à la suite de violentes protestations à la frontière entre Israël et Gaza, au cours desquelles des dizaines de Palestiniens ont été tués. Les dirigeants turcs et israéliens se sont amèrement critiqués, Erdogan qualifiant Israël de pays « meurtrier d’enfants » et Netanyahu accusant Erdogan d’avoir tué des civils kurdes.
Cependant, malgré les hauts et les bas, les parties n’ont jamais complètement rompu les liens et, bien que le tourisme ait souffert, les pays ont maintenu leurs échanges commerciaux et une activité diplomatique discrète.
Depuis le mois de mai, un nouveau processus de rapprochement est en cours. Ce mois-là, un avion d’El Al a atterri en Turquie pour la première fois en dix ans, et des rapports ont fait état du retour de l’ambassadeur de Turquie à Tel Aviv.
Dans ses déclarations de décembre, souhaitant une amélioration des relations, M. Erdogan a souligné que les relations entre les deux parties dans le domaine du renseignement n’avaient jamais cessé. Contrairement à ses autres discours sur Israël, dont une grande partie est considérée comme populiste et destinée uniquement à une utilisation domestique, ses commentaires sont maintenant pris au sérieux.
« La déclaration d’Erdogan est significative », a expliqué le Dr Gallia Lindenstrauss, chercheuse principale à l’Institute for National Security Studies de Tel Aviv. « Elle est similaire à sa déclaration avant l’accord de normalisation de 2016. C’est donc certainement un témoignage des intentions sérieuses de la partie turque ».
Joe le Chauve
Il existe plusieurs raisons pressantes pour que la Turquie resserre ses liens avec Israël.
Avant tout, il y a l’histoire de l’acrimonie personnelle entre Erdogan et le futur président américain Joe Biden.
Pendant la majeure partie du mandat du président américain Donald Trump, l’alchimie du président avec Erdogan a suffi pour maintenir des relations raisonnablement constructives entre les États-Unis et la Turquie face aux intérêts régionaux conflictuels et au sentiment anti-Erdogan au Congrès. La décision de la Turquie d’acheter le système de défense aérienne russe S-400 s’est avérée plus que ce que la relation personnelle pouvait supporter. L’administration Trump a donc exclu la Turquie du projet d’avion de chasse F-35, et a finalement sanctionné son collègue membre de l’OTAN en décembre 2020.
Avec Biden, ce n’est pas l’amour fou
En 2014, le vice-président Biden a dû présenter ses excuses à M. Erdogan, après avoir déclaré dans un discours que les politiques de ce dernier avaient contribué à la montée de l’État islamique.
Dans la presse turque, Biden a été décrit comme l’un des auteurs de la tentative de coup d’Etat militaire de 2016 contre Erdogan, selon Hay Eytan Cohen Yanarocak, un universitaire turc de l’Institut de Jérusalem pour la stratégie et la sécurité. L’administration Obama a également refusé une demande turque suite au coup d’Etat d’extrader Fethullah Gulen, que le religieux Erdogan accuse d’être l’instigateur.
Plus récemment, en tant que candidat à la présidence en 2020, Biden a décrit Erdogan comme un « autocrate » dans le New York Times et a déclaré que les États-Unis devraient « faire savoir clairement que nous soutenons les chefs de l’opposition ».
« Il doit payer le prix », a déclaré M. Biden, en soulignant que les États-Unis devraient permettre aux opposants « d’affronter et de vaincre Erdogan ».
Le porte-parole d’Erdogan, Ibrahim Kalin, a déclaré que les déclarations de Biden étaient « basées sur l’ignorance pure, l’arrogance et l’hypocrisie ».
« L’époque où l’on commandait à la Turquie est révolue », écrivait alors Kalin, ajoutant de façon inquiétante : « Mais si vous pensez encore pouvoir essayer, soyez le bienvenu. Vous en paierez le prix. »
The analysis of Turkey by @JoeBiden is based on pure ignorance, arrogance and hypocrisy.
The days of ordering Turkey around are over.
But if you still think you can try, be our guest.
You will pay the price.
— İbrahim Kalın (@ikalin1) August 16, 2020
Erdogan a été l’un des derniers dirigeants mondiaux à féliciter Biden pour sa victoire. Selon certaines informations, Biden n’a pas encore accepté l’offre d’Erdogan de parler au téléphone.
« Le changement actuel de la politique étrangère turque découle du fait qu’il y a une nouvelle direction à Washington », a déclaré M. Cohen.
« Erdogan essaie de réparer les dégâts avec Joe Biden. Pour ce faire, il a lancé un nouveau rapprochement non seulement avec les États-Unis, mais aussi avec les alliés des États-Unis, c’est-à-dire Israël et l’Union européenne ».
Des rivaux tout autour
Au-delà des États-Unis, la Turquie se trouve de plus en plus isolée et pourrait être confrontée à une rivalité régionale pro-occidentale se durcissant en un bloc anti-turc déterminé, dans un contexte de repli sur l’exploration gazière agressive en Méditerranée orientale et sur les offensives militaires.
Depuis une dizaine d’années, la Turquie est engagée dans une amère rivalité avec l’Egypte qui a commencé lorsque Erdogan a soutenu les Frères musulmans, après que le groupe a été évincé du pouvoir au Caire.
La rivalité entre les puissances musulmanes sunnites s’est étendue à d’autres régions et a divisé le Moyen-Orient, la Turquie et le Qatar dirigeant une faction pro-islamiste, et l’Égypte se rangeant du côté de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans un camp pro-occidental.
En Méditerranée, l’Égypte s’est alignée sur la Grèce et Chypre, qui accusent la Turquie de prospecter illégalement le gaz naturel dans leurs zones économiques exclusives. Avec Israël, ces pays ont formé le Forum EastMed Gas, dont le siège est au Caire, et ils organisent des exercices militaires communs.
Ankara est également confrontée à une détérioration des liens avec l’Europe. Erdogan, qui a attisé le sentiment islamiste, a rendu furieux les responsables français et européens en déclarant que le président Emmanuel Macron avait besoin de « soins psychiatriques » pour avoir condamné la décapitation d’un enseignant qui avait montré le portrait du prophète Mahomet.
Les réfugiés sont également un point de friction permanent, Erdogan menaçant de laisser les réfugiés passer la frontière grecque si l’UE ne respecte pas l’accord sur les réfugiés de 2016. Les dirigeants européens ont également critiqué la Turquie pour ses violations des droits de l’homme.
Les interventions militaires turques sont une autre cause d’inquiétude en Europe. Les membres du Parlement européen ont appelé à des sanctions contre la Turquie pour son opération militaire d’octobre 2019 dans le nord de la Syrie. La France, qui est devenue un leader du camp anti-turc européen, a poussé l’UE à imposer des sanctions à la Turquie pour son implication militaire dans la guerre civile en Libye, en Syrie et dans le Haut-Karabakh.
Cinq des dix principaux partenaires commerciaux de la Turquie font partie de l’UE et la menace de sanctions, soutenue par Chypre et la Grèce, ne pourrait pas survenir à un pire moment, l’économie du pays étant déjà frappée par la pandémie de coronavirus.
La livre turque était en déclin alors que l’inflation augmentait avant même le début du COVID-19. Ces problèmes ont pris désormais une nouvelle dimension : le prix des denrées alimentaires a grimpé en flèche, la lire perdant 30 % par rapport au dollar.
Erdogan a réussi à inverser certaines de ces tendances, mais le gouvernement devra continuer à investir des sommes importantes dans les soins de santé et les services sociaux pour faire face au coronavirus et à ses effets secondaires.
La croissance économique soutenue a été la clé de la popularité d’Erdogan auprès de la classe ouvrière turque en tant que Premier ministre. Il se peut qu’il se sente poussé à chercher une nouvelle posture sur la scène internationale pour remettre l’économie sur les rails.
Un câlin d’Israël ne sera pas bon marché
Face à l’isolement croissant et aux défis économiques, la Turquie a décidé de tracer une nouvelle voie dans sa politique étrangère, notamment en offrant des ouvertures à la Grèce et à l’UE.
Le rétablissement des relations avec Israël est un élément clé de la nouvelle orientation de la politique étrangère de la Turquie.
« Aux yeux de la Turquie, Israël est considéré comme le représentant de l’administration américaine au Moyen-Orient », a déclaré M. Cohen.
Une relation plus constructive avec Israël contribuerait à atténuer le sentiment anti-Erdogan au Capitole et dans l’administration Biden, selon les calculs de la Turquie.
Et il est certainement possible pour les deux parties de résoudre leurs différends sans trop marcher sur les pieds d’Ankara.
« Si vous regardez les résultats, la présence militaire d’Ankara en Syrie, en Libye et en Azerbaïdjan ne porte atteinte ni aux intérêts israéliens ni aux intérêts américains », a souligné Mme Nasi.
Israël a également des raisons positives de tourner la page avec la Turquie. La Syrie, l’Irak et l’Iran ont tous une frontière avec la Turquie, et le renouvellement des liens de défense avec Ankara renforcerait les activités militaires et de renseignement israéliennes dans la région.
« La Turquie en tant que membre de l’OTAN et proche allié des États-Unis est un atout stratégique pour Israël, et c’est bon pour la sécurité nationale », a souligné M. Cohen.
Mais la Turquie découvre qu’Israël ne saute pas sur l’occasion de rétablir des relations étroites.
Les relations diplomatiques et sécuritaires naissantes d’Israël avec les États arabes ont renforcé la position d’Israël dans la région. Israël dispose d’autres moyens de s’engager diplomatiquement avec le monde musulman, a de nouveaux partenaires commerciaux et peut désormais survoler l’espace aérien arabe pour se rendre à l’est au lieu d’être contraint de compter sur celui de la Turquie.
Le ministère des Affaires étrangères a refusé de commenter la possibilité d’une amélioration des relations, mais il est probable qu’Israël aura trois exigences principales dans les discussions avec la Turquie.
La première est une vieille revendication : La Turquie doit cesser de permettre au Hamas de planifier des activités militaires depuis son territoire. La Turquie a accepté d’interdire au groupe terroriste de mener toute activité non politique en 2016, mais en 2019, des sources israéliennes ont déclaré au Telegraph que la Turquie permettait aux membres du Hamas de planifier des attaques depuis son territoire. L’année dernière, un diplomate israélien a déclaré qu’Erdogan avait accordé la citoyenneté à 12 membres du Hamas.
Israël voudra également que la Turquie soit plus transparente sur ses activités à Jérusalem-Est, selon Mme Lindenstrauss. Avec la coopération des groupes des Frères musulmans dans la ville, la Turquie s’affirme activement dans les quartiers arabes et sur le mont du Temple en lançant et en finançant des activités culturelles et politiques. La Jordanie et d’autres pays arabes auraient demandé à Israël de faire davantage pour freiner l’influence croissante de la Turquie à Jérusalem.
Enfin, Israël demandera probablement à Erdogan et aux responsables turcs de modérer leur rhétorique anti-Israël, en particulier en ce qui concerne la politique israélienne à Gaza.
Comme les relations n’ont pas été officiellement déclassées en 2018, a souligné Mme Lindenstrauss, la Turquie peut choisir de renvoyer son ambassadeur unilatéralement, laissant à Israël le soin de décider quand ou si elle doit répondre de manière identique.
Malgré la réaction prudente d’Israël jusqu’à présent aux déclarations turques, ils accueilleraient favorablement un retour à la normale s’ils le croyaient sincère. « Si toutes ces conditions étaient remplies par le gouvernement turc, tous les responsables de Jérusalem se réjouiraient et accepteraient une telle véritable normalisation », a fait valoir Cohen.
« Israël veut toujours embrasser la Turquie, mais ne se jette pas dans ses bras. »
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