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L’association francophone israélienne Qualita, entre espoir et ambivalence

L'association se reposant sur l'activité des acteurs associatifs francophones existants suscite de nombreux espoirs chez les Olim de France, mais également certaines craintes parmi les milieux associatifs

Logo de l'association Qualita (Crédit : Facebook)
Logo de l'association Qualita (Crédit : Facebook)

Pour les juifs français, l’année 2015-2016 fut riche en évènements, plus ou moins heureux. L’année 2015 a en effet été celle du record d’actes antisémites recensés en France, fait dont la conséquence directe s’est illustrée par un autre record, celui de l’alyah française. La création cette même année par Marc Eisenberg de l’association Qualita, destinée à venir en aide aux Olim de France, était donc loin d’être un hasard.

Il est difficile de ne pas rappeler que Marc Eisenberg est le fils de Josy Eisenberg, Grand-Rabbin et « source » de culture juive dominicale sur le petit écran, mais la mention de son nom en écho dans les medias francophones ces derniers temps rend peu à peu cette présentation surnuméraire.

Dans l’association qu’il a créée, Marc Eisenberg, fort de ses précédents succès dans le monde des affaires, applique la recette qui a fait ses preuves au sein de son ancienne entreprise de consultation, Alma, au domaine associatif : approche holistique, rationalisation du travail et évaluation au résultat.

Quand on juge du retentissement du phénomène Qualita dans les médias, les milieux associatifs et la communauté francophone en Israël, et ce, moins d’un an après sa création, on ne peut qu’attribuer cet impact à un mode de fonctionnement quasi-entrepreneurial, assez étranger aux acteurs du troisième secteur, jusqu’à aujourd’hui.

Qualita rassemble sous sa houlette une trentaine d’associations d’Olim francophones, dont certaines existent depuis une dizaine d’années, afin de coordonner leur action, traduire leur fonctionnement de manière plus intelligible aux nouveaux immigrants et accroître leur poids face aux pouvoirs publics.

L’action de Qualita concerne une large étendue de sujets cardinaux dans la vie de chaque Oleh, comme l’emploi, le logement, l’éducation, le service militaire, les droits sociaux, le troisième âge, etc.

Le commandant de l’Armée de l’air, le général Amir Eshel entouré de Mr Malcom Hoenlein, Vice-Président et Directeur Exécutif de la Conférence des Présidents, et Marc Eisenberg, Président de Qualita et de l'Alliance Juive Universelle (Crédit : Avi Hayoun)
Le commandant de l’Armée de l’air, le général Amir Eshel entouré de Mr Malcom Hoenlein, Vice-Président et Directeur Exécutif de la Conférence des Présidents, et Marc Eisenberg, Président de Qualita et de l’Alliance Juive Universelle (Crédit : Avi Hayoun)

Les avancées dans ces domaines seront, selon Qualita, obtenues grâce à trois principaux axes de travail : la coordination de l’action des différents acteurs associatifs, la création d’un lobby politique français influent auprès de la Knesset et du gouvernement et le rassemblement des Olim au sein du Mouvement Qualita, sorte de lobby populaire agissant sur le terrain.

Qualita et les associations : associés-rivaux

Le mariage entre Qualita et les différentes associations francophones fonctionnant en Israël a eu lieu à l’occasion d’une réunion qui s’est tenue vers la fin de l’année 2015, pendant laquelle Marc Eisenberg exposa à ces dernières ses objectifs d’unification des forces et de promotion des droits des Olim au sein de Qualita.

En faveur de la réalisation de ces objectifs, Marc Eisenberg s’est engagé à contribuer personnellement une somme d’un demi-million de dollars, à laquelle s’ajoutera la même somme de la part de différents donateurs et « amis », comme il l’a ensuite déclaré lors d’une interview à Radio TAF.

Les associations ont vu dans la proposition d’Eisenberg une occasion de promouvoir leurs activités existantes et par cela même, de faire davantage avancer la cause des Olim. Mais surtout, au vu des difficultés que rencontrent les associations d’Olim francophones quant à leur financement, l’on peut comprendre que la plupart se soient affiliés à Qualita dans l’espoir d’un soutien financier que ni les Olim, ni la diaspora française ni les pouvoirs publics ne sont prompts à accorder.

Il faut préciser que toutes les associations francophones n’ont pas accepté de s’affilier à Qualita, ce qui est le cas de l’association AMI (Alyah et Meilleure Intégration), présentée seulement comme « partenaire ». L’association, qui est surtout active dans le domaine de l’emploi des Olim, ne connaît pas les difficultés budgétaires de ses consœurs grâce au financement stable qu’elle reçoit, notamment de la part du Consulat général de France.

Lors d’une conversation téléphonique avec Avi Zana, le Directeur général de l’association, celui-ci exprimait une approche très prudente et retenue concernant l’activité de Qualita, jugeant qu’il était « trop tôt pour faire le bilan ».

Avi Zana (Crédit : Facebook)
Avi Zana (Crédit : Facebook)

Selon lui, Qualita offre une structure et des moyens dont certaines associations ne disposaient pas pour coopérer avec les autres acteurs associatifs, mais cette coopération existait bel et bien avant la création du groupe, bien que de manière informelle.

« Ici tout le monde se connaît », dit-il en faisant référence au milieu associatif français, « et la répartition des tâches se faisait de manière naturelle ».

Selon lui, ce besoin d’unicité a surtout été le fait des demandes des pouvoirs publics israéliens, notamment du ministre de l’Intégration Zeev Elkin, comme l’a précisé Marc Eisenberg lui-même lors d’une interview accordée à Radio TAF, demande qu’Avi Zana voit comme une « excuse » car selon lui, s’il existait une réelle volonté de la part des pouvoirs publics d’aider les Olim de France, cette division du travail n’aurait pas été un obstacle à leur générosité.

Ainsi, l’association AMI agit à l’image de l’approche prudente de son Directeur général et dans les faits, ne coopère avec Qualita qu’au cas par cas, en fonction « des opportunités et des projets ».

D’autres associations au budget plus serré n’ont pas conservé cette marge de manoeuvre et se sont affiliées à Qualita, comptant sur cette aventure afin de recevoir un soutien financier à même d’améliorer leurs services.

Ainsi, dans son interview à Radio TAF, Marc Eisenberg a déclaré qu’il soutenait déjà financièrement une vingtaine de petites associations francophones, citant en exemple l’AAEGE-Israël (l’Association des Anciens Elèves des Grandes Ecoles et Universités en Israël), pour son projet de création d’évènements de networking pour les Olim francophones.

Après avoir contacté Alain Zeitoun, le Secrétaire général de l’AEEGE, à ce sujet, il a confirmé que l’association avait effectivement fait une demande d’aide financière à Qualita pour la mise en place de ces évènements mais que celle-ci devrait être « étudiée » par une commission de Qualita prévue mi-avril.

Entre temps, en attente du financement attendu, l’AAEGE-Israël – dont l’activité repose presque exclusivement sur le travail et les donations de ses bénévoles – continue à coopérer avec Qualita sur le projet de l’équivalence des diplômes des Olim français.

Concernant justement le sujet de la reconnaissance des diplômes, Qualita a annoncé en grande pompe, le 25 janvier dernier, le vote définitif à la Knesset de la loi en faveur des dentistes Olim, exemptant tout dentiste ayant exercé pendant plus de cinq en France des examens d’équivalence ainsi que de la période de stage précédemment requise.

Ce vote est présenté comme l’une des plus importantes victoires de Qualita et la preuve que l’action de l’association apporte des résultats importants et concrets, moins d’un an seulement après sa création.

Interrogé sur ce succès, Michael Bensadoun, le directeur général de Qualita, a demandé à souligner qu’il s’agissait là de la réussite « d’un travail d’équipe », obtenue grâce au labeur des associations avant même la création de Qualita.

Mickaël Bensadoun (Crédit : Aurèle Medioni)
Mickaël Bensadoun (Crédit : Aurèle Medioni)

Cette reconnaissance par Qualita du travail des associations a également été exprimée dans le message d’annonce concernant le vote de la réforme sur les réseaux sociaux, ou de nombreuses personnalité et organisations, telles que l’AAEGE, AMI, EFI, l’Agence Juive et d’autres encore ont été remerciées pour leur contribution.

Seulement, quelques acteurs ayant travaillé sur ce même projet, et qui ont demandé à ne pas être cités, n’ont pas apprécié que cette réussite soit principalement attribuée à Qualita en sa qualité de force unificatrice et que les devants de la scène soient accaparés par le groupe sans lequel, selon eux, la réforme aurait été votée de toute manière…

Ce sentiment révèlerait toute l’ambivalence du phénomène Qualita auprès des associations.

D’une part, les associations membres de Qualita voient dans cette union des forces une possibilité de faire avancer les intérêts des Olim pour lesquels ils travaillent depuis des années et à laquelle ils ne voudraient pas porter atteinte par un manque de coopération.

Mais d’autre part, leur désir de voir leur association renforcée par le financement et la coopération au sein de Qualita s’est vu quelque peu déçue par la contribution financière du groupe qui ne correspond pas à leurs attentes et par l’engouement médiatique que suscite Qualita à leurs dépends.

Concernant une autre organisation majeure travaillant à l’intégration des Olim, l’Agence Juive, son directeur de la communication Yigal Palmor s’est demandé sur Radio TAF si Israël avait réellement « besoin d’une association de plus. On a le droit de se poser la question ».

Palmor s’est également montré désireux de mettre de la distance entre les activités et les compétences de son organisation et celles de Qualita, particulièrement en ce qui concerne l’action de lobbying politique de cette dernière et peut-être aussi en raison des budgets gouvernementaux reçus par l’Agence Juive pour l’aide à l’intégration des Olim, budgets que Qualita tente d’obtenir également.

La politique : un outil ou un but en soi ?

Un aspect qui a jusqu’ici été moins développé par les associations francophones existantes et que Qualita s’est fixée comme objectif clair, est l’action de lobbying politique.

Dans une interview publiée par le Petit Hébdo, Marc Eisenberg s’exprimait sur un besoin de pression gouvernementale d’une seule voix car « ce qui se passe dans les faits, c’est que les Français sont les oubliés du partage des subventions accordées aux Olim. Quand vous avez une organisation russe qui représente un million de personnes, une organisation américaine qui annonce qu’elle va poser tant de millions de dollars sur la table, vous avez 25 petites associations francophones – petites pas dans le sens péjoratif, bien entendu – qui se tournent vers le ministère de l’Intégration ».

Dans les faits, cette action de lobbying se traduit ces jours-ci par des pressions à la Knesset concernant la reconnaissance des diplômes des infirmiers et des pharmaciens, dont le sujet est toujours débattu, et comme nous l’a précisé le Directeur général de Qualita Michael Bensadoun, par des pressions envers le ministère de l’Education concernant l’élargissement d’une Ordonnance officielle pour l’augmentation du personnel francophone et l’allongement du nombre d’heures d’apprentissage de l’hébreu, Ordonnance qui ne concerne jusqu’à présent que les olim ayant fait leur alyah après 2015 et qui ne sera en vigueur que jusqu’au mois de juin 2016.

De plus, Marc Eisenberg a rencontré il y a quelques mois le ministre de l’Intégration Zeev Elkin afin d’obtenir un budget spécial en faveur de l’alyah française. Ce budget aurait été refusé par Elkin sous prétexte d’une approche égalitaire entre les différentes vagues d’alyah dans le monde, position que partage Yigal Palmor de l’Agence Juive, pour qui une « exception française » concernant l’intégration en Israël n’est pas encore avérée.

Pour Marc Eisenberg, ce raisonnement est sans fondement puisque les immigrants des Etats-Unis et des pays de l’ex-URSS recevraient un budget plus conséquent, ce, en raison de leur force économique et politique accrue. L’association ne réclame donc pas de traitement de faveur mais uniquement un traitement égalitaire.

Des difficultés ont également été rencontrées par Qualita concernant les projets de loi sur la reconnaissance des diplômes des pharmaciens et des infirmiers.

Selon Michael Bensadoun, la période de grâce des Olim français auprès des pouvoirs publics, illustrée par le vote des lois concernant la reconnaissance des diplômes des dentistes et professions paramédicales, s’expliquait par une volonté des politiques d’apaiser la vague de frustration des Olim. Une fois cette « faveur » accordée, cette période de grâce serait à présent bel et bien terminée.

Ainsi, Bensadoun et d’autres acteurs associatifs francophones, se sont entendus dire par le ministre de la Santé Yaakov Litzman que de futures avancées sur la reconnaissance desdits diplômes des infirmiers et des pharmaciens n’étaient pas à l’ordre du jour. La faute, apparemment, aux influentes guildes professionnelles israéliennes qui ne voient pas d’un bon œil l’arrivée sur le marché du travail de potentiels concurrents.

Ces progrès en dents-de-scie en faveur des Olim mettent en avant le manque d’approche stratégique du gouvernement israélien au sujet de l’alyah française, les dossiers concernant les Olim étant considérés au cas par cas et soumis à la bonne volonté du ministre compétent. En d’autres termes, une politique du court terme, malheureusement typiquement israélienne, est appliquée plutôt que d’envisager une stratégie à long-terme. L’incohérence dans le discours d’encouragement à l’alyah contraste avec la réalité du terrain.

Cependant, d’aucuns voient d’un œil soupçonneux l’action de lobbying politique de Qualita. Ainsi, lors d’une interview pour Radio TAF, Arie Avidor, ancien Consul Général d’Israël en France et ancien ambassadeur, a porté un regard plutôt circonspect sur l’activité de lobbying de l’association et a exhorté celle-ci à se « méfier de la classe politique », dont leurs promesses « n’engagent que ceux qui y croient ».

Arie Avidor (Crédit : Facebook)
Arie Avidor (Crédit : Facebook)

Avidor s’est également montré préoccupé par l’action « revendicatrice et revendicative » de l’association qui fait « beaucoup de bruit », craignant que cela ne porte atteinte à la réputation de l’alyah française et n’influence la manière par laquelle sont accueillis les juifs de France par la population israélienne. A cela, Bensadoun répond que la grande majorité de la population israélienne voit au contraire d’un bon œil les politiques de discriminations positives envers les Olim, sondage à l’appui.

Cette suspicion envers l’activité politique de Qualita tient également à d’autres facteurs, le premier étant la collaboration particulière de l’association avec les représentants de formations de droite. Qualita tient à souligner qu’elle est une association non-partisane et que son président, Marc Eisenberg n’a aucune velléité politique personnelle. La concentration de l’activité de l’association exclusivement à la droite de l’échiquier politique peut donc sembler curieuse.

Ainsi, et pour ne citer que quelques noms, l’association collabore étroitement avec l’ancien député du parti de HaBayit HaYehudi, Yoni Chetboun, qui est le fondateur du lobby francophone au sein de la Knesset, avec Yair Shamir, ancien député et ministre du parti Yisrael Beitenu, et les députés Elie Alalouf [président de la commission des Affaires sociales et de la Santé] de Koulanou, Nurit Koren du Likud, Oded Forer d’Yisrael Beitenu, l’ancien député Shimon Ohayon d’Yisrael Beitenu et le député français UDI Meyer Habib, proche de Netanyahu….Aucun membre de l’opposition chez les politiques qui collaborent à l’action de Qualita.

Interrogé à ce propos, Michael Bensadoun a précisé que Qualita travaille de manière naturelle avec ceux qui sont mieux à même de faire avancer leurs causes, c’est-à-dire avec les partis de la coalition [Yisrael Beitenu siège dans l’opposition]. Cependant, il ajoute que les lois votées en faveur de la reconnaissance des diplômes des Olim ont été votées par des députés de tous horizons politiques. Ce dernier fait tend plutôt à démontrer qu’une volonté politique concernant les Olim existerait bien chez les députés de l’opposition.

L’obtention d’un soutien multipartite est en effet inévitable aujourd’hui pour obtenir le vote de lois, étant donné l’étroite majorité dont dispose la coalition au sein de la présente législature de la Knesset – 61 sièges sur un total de 120. Un fait qui ne permet pas d’ignorer la gauche et le centre-gauche de l’échiquier politique.

A titre d’exemple, le député ayant réussi à faire passer le plus grand nombre de lois durant la présente législature de la Knesset est le député Dov Khenin de la Liste arabe unie, selon le site israélien The Marker…Pourquoi donc concentrer les efforts de Lobbying et de coopération envers les hommes politiques de droite ?

Cette question en a amené certains à se demander si Qualita ne sert pas de couverture temporaire aux futures activités politiques personnelles de Marc Eisenberg, en tant que candidat à une fonction élective orientée à droite. Marc Eisenberg a à plusieurs reprises nié être intéressé par une carrière politique, mais les faits continuent d’en troubler plus d’un.

Le député Elie Elalouf (centre), président de la commission des Affaires sociales et de la Santé, et Mickael Bensadoun (à droite), Directeur de Qualita, ont rencontré hier Shuki Shemer (à gauche), le président d'Assuta, une chaine d’hôpitaux en Israël. (Crédit : Qualita.org.il)
Le député Elie Elalouf (centre), président de la commission des Affaires sociales et de la Santé, et Mickael Bensadoun (à droite), Directeur de Qualita, ont rencontré hier Shuki Shemer (à gauche), le président d’Assuta, une chaine d’hôpitaux en Israël. (Crédit : Qualita.org.il)

Pour le moment, et jusqu’à ce que cette question soit tirée au claire, Qualita continue d’agir pour les Olim et se penche sur l’organisation d’évènements, telle la récente rencontre avec le directeur de l’hôpital Assuta à Ashdod en vue de l’embauche d’une centaine de médecins et de personnel soignant francophone, et planifie des projets d’ampleur tel un « Hub-de l’emploi » à Jérusalem, destiné à réunir sous un même toit tous les acteurs agissant en faveur de l’emploi des Olim, afin de significativement faciliter les démarches de ces derniers.

Selon Michael Bensadoun, le Hub devrait être opérationnel dès le mois de Juin. Au final, et comme le demande Marc Eisenberg lui-même, Qualita sera jugée au résultat, et jusque-là, a le mérite de susciter l’espoir chez les Olim de France de voir leur intégration s’améliorer.

Suite à la publication de cet article :

En réaction à cet article, Marc Eisenberg a tenu à souligner qu’il s’était engagé par écrit envers les associations membres de Qualita à ne se présenter à aucune fonction élective.

Selon lui, les hommes et femmes politiques qui soutiennent l’action de Qualita se sont d’eux-mêmes tournés vers l’association afin d’offrir leur soutien et coopération, leur orientation politique n’étant donc pas un choix délibéré de la part du fondateur mais plutôt la conséquence de l’intérêt particulier que porterait la droite israélienne au sujet de l’alyah.

Marc Eisenbeg a également maintenu que suite à l’augmentation significative de l’alyah française et des acteurs associatifs concernés, la coopération informelle qui existait entre les associations n’est plus suffisante pour assurer leur efficacité auprès des pouvoirs publics, rendant plus que jamais nécessaire l’action de Qualita.

Cependant, il a ajouté que « le financement des associations n’est pas un des buts principaux de Qualita », ce qui ne met pas en péril, à son avis, ses relations avec la vingtaine d’associations membres de Qualita, qui sont « globalement harmonieuses et cordiales ».

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