L’Autorité de la Nature appelle à la vigilance pour les tortues prises au piège
Suite à une hausse d'incidents, il est conseillé aux citoyens de ne pas essayer de retirer le plastique ni de remettre les tortues dans l’eau, mais d'appeler la hotline
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
La Direction de la Nature et des Parcs d’Israël a appelé le public à localiser et signaler les tortues, de plus en plus nombreuses, prises au piège, emmêlées dans du plastique en mer.
L’appel fait suite à la remise en liberté de quatre tortues en mer Méditerranée cette semaine, après un traitement au Centre israélien de sauvetage et de réhabilitation des tortues marines de Michmoret, au nord de Netanya.
Quiconque voit une tortue empêtrée dans un filet, une ficelle ou un sac en plastique ne doit pas essayer de retirer le matériau et ne doit en aucun cas renvoyer la créature à la mer, mais doit appeler la hotline de la Direction de la Nature et des Parcs d’Israël au *3639.
Ces derniers mois, le nombre de tortues blessées par du plastique, potentiellement mortel, a augmenté de manière inquiétante. Les jeunes tortues aiment flotter sur les algues, mais avec toute la pollution en Méditerranée, elles risquent de grimper sur du plastique flottant et de s’y emmêler lorsqu’elles commencent à bouger.
Le Dr. Yaniv Levy, directeur du Centre israélien de sauvetage et de réhabilitation des tortues de mer, affirme que le plastique peut garroter un membre, une nageoire par exemple, provoquant une accumulation de toxines et de bactéries. Retirer le plastique sans surveillance peut provoquer la pénétration de ces toxines et bactéries dans le corps de la tortue, ce qui peut entraîner sa mort.
Au Centre, les animaux reçoivent des antibiotiques avant que le plastique ne soit retiré. Dans les cas graves, Levy ampute le membre.
Au cours des 15 dernières années, le ministère de la Protection de l’environnement a mis en œuvre des programmes pour tenter d’inciter les Israéliens à garder les plages propres – une mesure visant également à empêcher le plastique d’atteindre la mer. Cette année, le ministère a budgété 550 000 shekels (160 000 dollars) pour embaucher davantage de personnel d’inspection de 14 municipalités, dans le but de renforcer la lutte contre les déchets.
Depuis le 1er juillet de cette année, 898 amendes ont été infligées sur les plages, dont 274 – pouvant aller jusqu’à 750 shekels (220 dollars) chacune – pour jets de détritus.
Jeudi, le ministère s’est associé à l’organisation à but non lucratif Eco-Ocean pour la mise en place d’une campagne visant à persuader les Israéliens de ne pas apporter de plastique à usage unique sur les plages.
Israël se place en bas du classement pour la propreté des plages et de l’environnement, par rapport à d’autres en Méditerranée et dans le monde : un tiers des déchets locaux sont constitués de plastique à usage unique et de récipients en plastique.
אם ביליתם בסוף השבוע האחרון בים, כנראה שראיתם אותם ????
במימון המשרד להגנת הסביבה, שוטרי משטרת ישראל תגברו את פקחי הרשויות החופיות גם בסוף השבוע האחרון, וקנסו את מי שהשליכו פסולת בחוף.
אנחנו בדרך לחופים נקיים יותר!
בתמונות: חופי תל אביב וחיפה. צילומים: שמעון רבן, אליהו יחימוביץ pic.twitter.com/xvJ2QzSL0t— המשרד להגנת הסביבה – Environmental Protection (@SvivaMinistry) August 16, 2020
Le ministère publie un classement des plages les plus propres. La liste la plus récente, publiée le 13 août, a révélé que parmi celles classées « très propres » se trouvent les plages d’Ashdod sur la côte sud ; de Tel Aviv-Jaffa et Bat Yam au centre ; et de Herzliya, dans la région du Sharon dans le centre d’Israël.