Le brasseur belge AB InBev ouvre une unité de cyber-sécurité à Tel Aviv
La semaine dernière, le premier brasseur mondial, AB InBev, a annoncé l’ouverture de son département de cybersécurité en Israël suite à de nombreux piratages
La semaine dernière, le premier brasseur mondial, Anheuser-Busch InBev, basé à Louvain, en Belgique, a annoncé l’ouverture de son département de cyber-sécurité à Tel Aviv suite à de nombreux piratages.
Dans ce centre, le groupe, qui détient des marques comme Budweiser, Corona, Jupiler, Beck’s, Hoegaarden, Leffe, Atlas ou encore Stella Artois, tentera de développer des moyens afin d’éviter les cyberattaques.
Selon Luis Veronesi, vice-président chargé de la sécurité mondiale et de la mise en conformité au sein du groupe belgo-brésilien, « le ‘hub’ d’AB InBev de Tel Aviv sera dédié à l’analyse des menaces et des attaques potentielles », en recrudescence dans le secteur pour des « raisons financières » ou avec une volonté de nuire.
« Avec une numérisation de plus en plus développée, nous devons être prêts à nous défendre contre tout », a ajouté le responsable.
Fin 2018, l’Etat hébreu comptait 450 entreprises de cyber-sécurité actives, 60 d’entre elles ayant été créées l’année précédente. Israël est le n°2 du secteur derrière les Etats-Unis. Il enregistre 20 % des investissements en capital-risque du secteur dans le monde, d’après une analyse des bases de données de PitchBook et Start-Up Nation Central.
Le domaine de la cyber-sécurité en Israël a connu une hausse de 13 % en nombre d’employés entre 2016 et 2017, ce qui fait un total de près de 12 500 salariés. D’après le rapport, 47 opérations de cyber-sécurité ont été réalisées par des multinationales en Israël.
À mesure que le monde se numérise et que nos objets de bureau et domestiques sont de plus en plus intelligents, les menaces de failles et piratages grandissent. Le marché de la cyber-sécurité dans le monde devrait passer de 153 milliards de dollars en 2018 à 248 en 2023, d’après des chiffres de la société MarketsandMarkets. Les nouvelles directives fermes de l’Union européenne en matière de protection des données et la montée du cyber-terrorisme sont les principaux moteurs de cette croissance.