Le chef du Hamas menace que la prochaine guerre à Gaza ne soit la dernière
Haniyeh dément tout “communiqué de presse” sur le prochain conflit ; ses remarques auraient été faites pendant un prêche à la mosquée
Dov Lieber est le correspondant aux Affaires arabes du Times of Israël

Le dirigeant du Hamas à Gaza, Ismail Haniyeh, a prévenu samedi que la prochaine guerre entre Israël et le groupe terroriste serait la dernière, alors que les tensions à la frontière sud d’Israël ont augmenté pendant le week-end.
S’exprimant avant la prière du soir dans une mosquée du camp de réfugiés de Bureij dans le centre de la bande de Gaza, l’ancien Premier ministre de gaza a déclaré que le Hamas n’était pas effrayé par le ministre israélien de la Défense, Avigdor Liberman.
« Les jeunes hommes de Gaza ont écrasé des [hommes] plus importants que Liberman, [comme l’ancien Premier ministre Ariel] Sharon et ses associés », a déclaré Haniyeh, selon le site d’informations palestinien Paltoday.
« La prochaine guerre résoudra le conflit avec l’ennemi israélien », a-t-il ajouté.

Le bureau de Haniyeh a cependant démenti dimanche que le dirigeant du Hamas ait fait tout « communiqué de presse » ou donné d’interview à un journaliste au sujet de la prochaine guerre.
Israël a combattu trois conflits majeurs contre le Hamas depuis que le groupe terroriste a violemment pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007.
Les remarques étaient une réponse aux récentes déclarations d’un haut responsable de la Défense israélien, qui serait Liberman lui-même, disant que le prochain « conflit devrait être le dernier pour le régime du Hamas ».
Haniyeh a déclaré début mai que son groupe ne cherchait pas la guerre avec Israël, mais ne tolèrerait pas d’incursions israéliennes dans la bande de Gaza.
Samedi, l’armée de l’air israélienne a attaqué des cibles appartenant au groupe terroriste dans la bande de Gaza, quelques heures après un tir de roquette provenant de l’enclave côtière qui a frappé un jardin d’enfants à Sdérot, entraînant des dommages mais pas de blessés.
Aucune organisation gazaouie n’a revendiqué le tir de roquette sur Sdérot, qui a eu lieu quelques heures après l’annonce par Israël de la fermeture de Hébron, en Cisjordanie, la zone où ont eu lieu deux attaques mortelles contre des Israéliens jeudi et vendredi, et la soustraction des paiements de taxes destinées à l’Autorité palestinienne de la somme qu’elle donne aux familles des terroristes.