Le Congrès juif européen condamne l’attaque de Normandie
Rivlin rappelle que les Israéliens sont aux côtés du peuple français, et que le monde libre doit défendre ses valeurs

Une attaque contre une église catholique dans le nord-ouest de la France, pendant laquelle un prêtre de 84 ans a été tué, est une attaque contre toutes les religions, a déclaré le dirigeant du Congrès juif européen (EJC).
Deux assaillants qui avaient prêté allégeance à l’Etat islamique (EI) ont également blessé grièvement au moins une autre personne pendant l’attaque mardi matin à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans la banlieue de Rouen. Ils ont crié « Allahou Akbar », « Dieu est grand » en arabe, avant d’égorger le prêtre, selon les médias.
Les terroristes ont été abattus après avoir pris en otage le prêtre, deux religieuses et deux fidèles pendant la messe du matin. A la suite du siège, l’EI a affirmé que les deux hommes étaient ses « soldats ».
« Une attaque contre une institution religieuse et un homme de Dieu est une attaque contre toute les religions, et contre la foi elle-même », a déclaré dans un communiqué le Dr Moshe Kantor, président de l’EJC. « Cette attaque odieuse ne fera que renforcer notre résolution à battre l’ennemi du terrorisme islamiste. »
« Cette attaque cible tous les Européens décents, chrétiens, juifs et musulmans de la même manière », a-t-il déclaré.

Le président israélien Reuven Rivlin a appelé le monde libre à se « battre pour défendre » ses valeurs.
« Cette attaque montre le vrai visage de la nature brutale et de l’horreur du terrorisme, a-t-il déclaré. C’est une attaque par des extrémistes radicaux, terroristes, qui ont frappé dans un symbole de la paix même et assassiné de sang-froid dans une maison de Dieu, alors qu’ils prétendent parler en son nom. »
Rivlin a également déclaré qu’Israël « se tient aux côtés du peuple de France ».
« Tout le monde libre doit comprendre que nos valeurs sont attaquées. Nous devons combattre pour les défendre, de peur que nous ne soyons envahis par des vagues d’intolérance et de haine », a-t-il ajouté.
C’est vous qui le dites...