Le hongrois 4iG jette son dévolu sur les satellites israéliens Spacecom
Les actions bondissent à Tel Aviv, suite à l'annonce de la signature d'une lettre d'intention pour l'acquisition de 51% des parts de la firme pour 215 millions de NIS
La société hongroise de communications 4iG Plc est en pourparlers pour acheter une participation de 51 % dans la société israélienne Spacecom Satellite Communications Ltd. par le biais d’un placement privé d’actions, a annoncé le fournisseur israélien de services satellitaires et opérateur de la flotte de satellites AMOS dans une déclaration à la Bourse de Tel Aviv (TASE).
Les actions de Spacecom étaient en hausse de 18 % à 11h02 à Tel Aviv, à 6,9 NIS par action, suite à l’annonce selon laquelle l’entreprise avait signé une lettre d’intention non contraignante avec la société basée à Budapest, pour l’acquisition d’une participation de 215 millions de NIS (55 millions d’euros) dans l’entreprise, soit 8,5 NIS par action.
Le prix d’acquisition proposé représente une hausse de 68 % par rapport au cours moyen de l’action de la société sur le TASE au cours des six derniers mois et de 46 % par rapport à son cours de clôture de lundi.
Dans le cadre de l’accord, les parties ont stipulé de ne pas négocier avec d’autres entités. La date limite pour la signature d’un accord est fixée au 15 août.
Un éventuel contrat serait soumis aux approbations réglementaires.
4iG est une entreprise hongroise de technologies de l’information et des communications, dont les actions sont cotées à la Bourse de Budapest.
Spacecom, qui a été lancée en 1993, exploite la flotte AMOS de quatre satellites de communication qui desservent l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. Parmi ses clients figurent des opérateurs de télévision par satellite, des fournisseurs d’accès à Internet et de services téléphoniques, des gouvernements et des sociétés privées de transmission de données. L’actionnaire majoritaire de Spacecom est Eurocom Holdings Ltd, qui est désormais entre les mains d’un administrateur judiciaire. Eurocom était contrôlée par le businessman Shaul Elovitch, actuellement en procès pour fraude et abus de confiance.