Le Kinneret à un niveau proche de sa capacité maximale
Le plus grand lac d'eau douce d'Israël trouve à 3,2 mètres au-dessus du niveau à partir duquel la qualité de l'eau diminue et cause des dommages à l'équilibre écologique
Le Kinneret est resté relativement plein au cours de l’été par rapport aux années précédentes, ne se situant qu’à un mètre en dessous de sa pleine capacité, selon les mesures prises par les experts mardi.
Les données publiées par l’Autorité du Kinneret ont révélé que le lac d’eau douce est 40 centimètres plus haut qu’il ne l’était à la même période l’année dernière et qu’il n’a perdu qu’un mètre d’eau pendant l’été.
Le lac se trouve désormais à 3,2 mètres au-dessus de la ligne rouge inférieure, niveau à partir duquel la qualité de l’eau diminue et cause des dommages à l’équilibre écologique.
En avril, le lac de Tibériade a atteint son niveau le plus élevé depuis 30 ans, soit 32 centimètres sous la ligne rouge supérieure.
Le niveau maximum du le lac de Tibériade est de 208,8 mètres en dessous du niveau de la mer. C’est ce que l’on nomme la ligne rouge supérieure, au-dessus de laquelle le volume d’eau risque de déborder.
Matan Hadari, ingénieur en qualité de l’eau de la compagnie des eaux Mekorot, a déclaré à la chaîne publique israélienne Kan qu’Israël n’était pas menacé par le scénario auquel sont confrontés certains pays où les sources d’eau se tarissent.
« Nous disposons d’un grand nombre de sources d’eau, des sources d’eau qui sont reliées entre elles par un réseau national d’eau capable d’amener l’eau de Hadera [dans le nord du pays] à Mitzpe Ramon [dans le sud] », a-t-il déclaré.
Le lac de Tibériade – le plus grand lac d’eau douce d’Israël – a connu d’importantes fluctuations de son niveau d’eau au fil des ans. Il y a seulement six ans, la situation était extrêmement sombre.
Le 4 avril 2016, le niveau du lac était inférieur de 3,29 mètres à celui d’aujourd’hui. Le niveau mesuré à ce moment-là était de 212,41 mètres sous le niveau de la mer, soit 3,61 mètres sous la ligne rouge supérieure.
Le lac de Tibériade n’est plus utilisée comme principale source d’eau potable dans l’État juif, une grande partie de l’approvisionnement provenant d’eau de mer dessalée, mais sa taille peut être utilisée comme une jauge significative des précipitations saisonnières.