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Le Louvre rend une oeuvre spoliée par les nazis à une famille juive italienne

Il aura fallu 76 ans pour que ce dessin d'Il Parmigianino retrouve les descendants du collectionneur juif italien spolié

« Les Noces d’Alexandre et Roxane » du Parmesan rendu au descendant d'un collectionneur juif d'origine italienne (Crédit: Twitter/Audrey Azoulay)
« Les Noces d’Alexandre et Roxane » du Parmesan rendu au descendant d'un collectionneur juif d'origine italienne (Crédit: Twitter/Audrey Azoulay)

Il aura fallu 76 ans pour que la famille du collectionneur d’art juif italien, Federico Gentili Di Giuseppe, ayant fui le fascisme de Mussolini en 1940, ne récupère « Les Noces d’Alexandre et Roxane », un dessin d’Il Parmigianino-Le Parmesan, conservé par le musée du Louvre depuis son retour d’Allemagne après-guerre.

A l’instar des autres œuvres spoliées conservées dans des musées français, il était jusque-là désigné sous l’acronyme MNR (Musées Nationaux Récupération).

Gentili décédé en 1940, ces deux enfants, fuyant les Nazis, n’ont guère le temps de gérer la succession.

« Un certain Julien Giraud, explique le site Arthemis de l’Université de Genève, se prétendant créancier de Federico Gentili di Giuseppe, assigne en référé les enfants de ce dernier devant le Tribunal civil de première instance de la Seine.

Il leur reproche de se « désintéresser complètement » de leur succession et demande donc la désignation d’un administrateur à cette succession ».

Mais la Gestapo occupe déjà l’appartement de Marcello et Adriana, les enfants du collectionneurs. Ils ne recevront jamais l’assignation. Ordre est donné par le tribunal de disperser tout l’héritage de Federico Gentili Di Giuseppe, 155 lots, par vente publique à l’Hôtel Drouot à Paris.

« Goering avait récupéré lui-même son chef d’oeuvre, un Tiepolo, » note Le Parisien. D’autres se retrouveront au musée de Washington ou au Louvre.

Quelques œuvres ont été repérées par sa fille au Louvre après-guerre, rappelle Le Parisien. Les premières restitutions des tableaux ayant appartenu au collectionneur ont eu lieu en…2015 et 2016.

La bataille des héritiers, faisant parfois face à la passivité des musées, n’est pas terminée. Même si, précise le quotidien, ils « se mettent eux-mêmes à rechercher d’éventuels ayants droit, grâce à des généalogistes, jusqu’à la troisième ou la quatrième génération ».

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