Le mur Occidental doit être sous contrôle musulman, selon le conseiller religieux d’Abbas
Ce mois-ci, un responsable du Fatah, Jibril Rajoub, avait indiqué que le site devait “rester sous souveraineté juive”, avant de revenir sur ses propos
Dov Lieber est le correspondant aux Affaires arabes du Times of Israël

Contredisant un haut responsable palestinien, Mahmoud al-Habash, juge de la Cour suprême de la charia de l’Autorité palestinienne (AP) et conseiller aux affaires religieuses et islamiques de son président Mahmoud Abbas, a souligné que le mur Occidental devait rester sous contrôle musulman et ne jamais être cédé.
« Le mur al-Buraq fait partie intégrante de la foi et de la religion islamique et il est associé au prophète Mahomet », a-t-il déclaré vendredi pendant un sermon, utilisant le nom islamique du mur Occidental.
« C’est un Waqf (dotation) islamique qui ne pourra jamais être cédée aux non-musulmans. Il ne peut être placé sous la souveraineté de non-musulmans… Le mur al-Buraq nous appartient et ne peut être concédé », a-t-il ajouté.
Le mur est vénéré par les Juifs pour son lien historique avec les Temples juifs antiques de Jérusalem. Ancien mur de soutènement du deuxième Temple, c’est le lieu de prière le plus saint du Judaïsme.

Les musulmans croient que le prophète Mahomet a attaché sa monture ailée, Buraq, au mur, durant son voyage miraculeux de La Mecque à Jérusalem.
Ces déclarations de Habash ont lieu quelques jours après qu’un responsable du Fatah, Jibril Rajoub, s’est démarqué de la position officielle de l’AP, déclarant que le mur est un lieu saint juif qui doit rester sous souveraineté juive.