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Le poste d’envoyé contre l’antisémitisme sera pourvu, affirme le département d’Etat

L’envoyé est responsable du suivi des menaces contre les Juifs dans le monde entier et conseille les autres pays dans la lutte contre l’antisémitisme

Graffiti antisémite et négationniste retrouvé sur le mur d'une synagogue réformée de Seattle en mars 2017. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Graffiti antisémite et négationniste retrouvé sur le mur d'une synagogue réformée de Seattle en mars 2017. (Crédit : capture d'écran YouTube)

JTA – L’administration Trump nommera un envoyé spécial pour surveiller et lutter contre l’antisémitisme, a indiqué le porte-parole du département d’Etat, Mark Toner.

Le poste est vacant depuis que Trump a été investi en janvier. Jeudi, JTA avait annoncé que les employés du bureau de l’envoyé seraient bientôt licenciés en raison des nouvelles règles d’emploi du département d’Etat. L’envoyé est responsable du suivi de l’antisémitisme mondial et des conseils donnés aux autres pays pour le combattre.

Dans un communiqué adressé vendredi à JTA, Toner n’a pas précisé si les employés seraient ou non licenciés. Il a cependant déclaré que le département continuerait à travailler pour protéger les libertés religieuses dans le monde, et qu’il avait sélectionné des candidats pour le poste d’envoyé. Toner n’a pas dit quand l’envoyé serait nommé.

Plusieurs postes importants du département d’Etat sont toujours vacants.

« Le département reste engagé envers la protection des libertés et des valeurs humaines fondamentales, notamment à la pratique sans entrave de la religion et à la protection des communautés religieuses des persécutions de toutes formes, pouvait-on lire dans le communiqué. Il n’y a eu aucune mesure pour limiter ou fermer les bureaux du département dédiés à cet engagement. Des candidats ont été sélectionnés pour ce poste. »

Mark Toner, porte-parole du département d'État, américain, le 7 mars 2017. (Crédit : Chip Somodevilla/Getty Images/AFP)
Mark Toner, porte-parole du département d’État, américain, le 7 mars 2017. (Crédit : Chip Somodevilla/Getty Images/AFP)

Jeudi, pendant son point presse, Toner avait déclaré qu’un gel des embauches était maintenu au département d’Etat, même si un gel plus large, concernant tout le gouvernement fédéral, avait été levé la semaine dernière. Il a déclaré que ce gel pourrait continuer jusqu’à ce que le département débute la mise en place d’une réorganisation prévue cette année.

Jeudi, un ancien responsable du département d’Etat, qui avait parlé à JTA sous condition d’anonymat, avait indiqué qu’une directive des ressources humaines licencierait trois ou quatre employés du bureau de l’envoyé contre l’antisémitisme. La directive devait prendre effet ce mois-ci.

Plusieurs politiciens et dirigeants juifs ont appelé Trump à pourvoir ce poste. Deux représentants démocrates, Nita Lowey de New York et Ted Deutch de Floride, ont déclaré que l’envoyé était nécessaire en raison de la hausse de l’antisémitisme. Samantha Power, ancienne ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, a également demandé à Trump de nommer un envoyé.

Ira Forman, envoyé spécial du Département d'État des États-Unis pour surveiller et lutter contre l'antisémitisme, parlant au parlement hongrois à Budapest, en octobre 2013. (Crédit : Tom Lantos Institut / via JTA)
Ira Forman, envoyé spécial du Département d’État des États-Unis pour surveiller et lutter contre l’antisémitisme, parlant au parlement hongrois à Budapest, en octobre 2013. (Crédit : Tom Lantos Institut / via JTA)

Les organisations juives ont elles aussi appelé Trump à pourvoir ce poste, qui a été créé par une législation du Congrès en 2004 et a été occupé jusqu’’en janvier par Ira Forman. Le Congrès juif mondial a déclaré que la hausse de l’antisémitisme en Europe et ailleurs prouvait la nécessité d’un envoyé américain.

L’Anti-Defamation League (ADL) a affirmé que la création du poste avait été « un moment historique dans la lutte contre la haine anti-juive », et a demandé que le secrétaire d’Etat Rex Tillerson explique comment son département allait combattre l’antisémitisme si le poste restait vacant.

« Supprimer les employés qui font avancer ces efforts réduirait la capacité américaine à lutter contre l’antisémitisme à un moment où il est en forte hausse », a déclaré dans un communiqué le directeur exécutif de l’ADL, Jonathan Greenblatt, qui a ajouté que le poste d’envoyé « était le plus fort signal possible à nos alliés et au monde que lutter contre l’antisémitisme est un pilier de la politique étrangère américaine. »

Le rabbin Jonah Pesner, qui dirige le Centre d’action religieuse, la branche politique du mouvement réformé, a déclaré que le licenciement des employés serait « une immense immense ».

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