Israël en guerre - Jour 532

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Le président appelle à faire pression sur Israël pour un retrait de ses troupes de Syrie

Il s'agit non seulement d' "une violation de la souveraineté syrienne", mais aussi d' "une menace directe pour la sécurité et la paix dans toute la région", a déclaré Ahmad al-Chareh

Le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmad al-Sharaa, anciennement connu sous le nom d'Abu Mohammed al-Jolani, dans le palais présidentiel de Damas, le 28 décembre 2024. (Crédit : Mosaab Elshamy/AP)
Le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmad al-Sharaa, anciennement connu sous le nom d'Abu Mohammed al-Jolani, dans le palais présidentiel de Damas, le 28 décembre 2024. (Crédit : Mosaab Elshamy/AP)

Le président syrien Ahmad al-Chareh a appelé mardi la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il retire « immédiatement » ses troupes du sud de la Syrie, dénonçant une « menace directe » pour la région.

Après la chute du dictateur Bachar al-Assad en décembre, Israël a envoyé des troupes dans la zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie, à la lisière de la partie de ce plateau.

Et le 23 février, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait exigé « la démilitarisation totale du sud de la Syrie », et indiqué que son pays ne tolèrerait pas que les forces du nouveau pouvoir syrien se déploient au sud de Damas.

Samedi, le ministre israélien de la Défense Israel Katz a menacé d’une intervention militaire en Syrie contre les forces de Damas « si le régime porte atteinte aux druzes ».

« Nous ne permettrons pas au régime terroriste de l’islam radical en Syrie de nuire aux druzes », avait déclaré M. Katz, cité dans un communiqué publié par son ministère.

« Si le régime s’en prend aux druzes, il en subira les conséquences de notre part. Nous avons ordonné à Tsahal de se préparer et de transmettre un avertissement ferme et clair : si le régime porte atteinte aux druzes, nous lui porteront atteinte », ajoutait le texte.

Le communiqué mentionnait notamment la localité de Jaramana, zone densément peuplée à majorité chrétienne et druze de la banlieue sud-est de Damas, où, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une personne a été tuée et neuf ont été blessées samedi dans des affrontements entre des druzes armés et des membres des forces de sécurité du nouveau pouvoir islamiste radical ayant renversé Bachar al-Assad fin 2024.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et M. Katz ont ordonné à l’armée israélienne « de se préparer à défendre » cette ville « actuellement attaquée par les forces du régime syrien », affirmait le texte.

« Nous exhortons la communauté internationale à tenir ses engagements (…) en soutenant les droits de la Syrie et en faisant pression sur Israël pour un retrait immédiat du sud de la Syrie », a indiqué Chareh lors d’un sommet arabe au Caire.

Il s’agit non seulement d’ « une violation de la souveraineté syrienne », mais aussi d’ « une menace directe pour la sécurité et la paix dans toute la région », a-t-il ajouté.

Outre les incursions au sol, Israël a intensifié ses frappes aériennes contre des sites militaires dans le sud ces derniers jours.

M. Chareh s’est exprimé lors du sommet de la Ligue arabe sur l’avenir de la bande de Gaza qui se tient au Caire, une première participation à ce type de rencontre depuis son arrivée au pouvoir, après avoir marché sur Damas à la tête d’une coalition de factions rebelles djihadistes.

La Syrie de Bachar al-Assad avait été exclue de la Ligue arabe fin 2011 après la répression sanglante de manifestations pro-démocratie qui avait déclenché la guerre civile, avant de retrouver son siège sur la scène diplomatique arabe en 2023.

Après le renversement de Bachar al-Assad, l’armée israélienne a mené des centaines de frappes sur des sites militaires, voulant éviter que l’arsenal de l’ancien pouvoir ne tombe entre des mains hostiles.

Des frappes israéliennes ont notamment touché lundi l’ouest de la Syrie, selon l’agence officielle syrienne.

L’envoyé spécial de l’ONU en Syrie, Geir Pedersen, les a qualifiées mardi d' »inacceptables ».

L’armée israélienne a annoncé de son côté avoir frappé « un site militaire où étaient stockées des armes appartenant à l’ancien régime syrien ».

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