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Le renseignement US veut faire pression sur les pays réprimant l’homosexualité

Richard Grenell dit que les 17 agences qu'il supervise, dont la CIA et la NSA, devraient inciter les pays criminalisant l'homosexualité à abroger leurs lois anti-LGBT

Richard Grenell, directeur par intérim du Renseignement national, s'exprime lors d'une conférence de presse après une rencontre avec le président serbe 
Aleksandar Vucic à Belgrade en Serbie, le vendredi 24 janvier 2020. (AP Photo/Darko Vojinovic)
Richard Grenell, directeur par intérim du Renseignement national, s'exprime lors d'une conférence de presse après une rencontre avec le président serbe Aleksandar Vucic à Belgrade en Serbie, le vendredi 24 janvier 2020. (AP Photo/Darko Vojinovic)

Le chef des services de renseignement américains veut faire pression sur les pays réprimant l’homosexualité, notamment en réduisant le partage d’informations, a indiqué jeudi le New York Times.

Richard Grenell, directeur par intérim du Renseignement national, a affirmé dans un entretien au quotidien que les 17 agences qu’il supervise, dont la CIA et la NSA, devraient inciter les pays criminalisant l’homosexualité à abroger leurs lois anti-LGBT.

C’est le cas de plusieurs alliés stratégiques de Washington, comme l’Egypte, l’Arabie saoudite ou la Malaisie.

M. Grenell, ancien ambassadeur en Allemagne qui est lui-même homosexuel, a dit étudier actuellement différentes options possibles, comme la limitation du partage d’informations, selon le New York Times. L’obtention d’une aide pourrait également être conditionnée à une plus large acceptation de la communauté homosexuelle dans la société.

« Nous ne pouvons pas simplement exprimer un argument moral et attendre des autres qu’ils fassent la même chose, parce que dire à quelqu’un que c’est ce qu’il faut faire ne marche pas toujours », a-t-il expliqué.

« Si un pays coopérant avec les services de renseignements américains arrêtait les femmes à cause de leur genre, nous ferions quelque chose », a-t-il ajouté. « Les Etats-Unis sont plus sûrs quand nos partenaires respectent les droits humains fondamentaux ».

Il a souligné avoir le « soutien total » du président Donald Trump.

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