Le sergent Lavi Buchnik, 20 ans : Parachutiste « qui faisait passer tout le monde avant lui »
Il a été tué en se battant contre les terroristes du Hamas au kibboutz Kissoufim, le 7 octobre
Le sergent Lavi Shmuel Megged Buchnik, 20 ans, qui était soldat dans la Brigade des parachutistes et qui était originaire de Peduim, a été tué le 7 octobre alors qu’il combattait les terroristes du Hamas qui envahissaient le kibboutz Kissoufim.
A 7 heures 20 du matin, a raconté sa mère, Lavi avait téléphoné en lui demandant de rester chez elle et de verrouiller toutes les portes et toutes les fenêtres. Cela avait été le dernier contact qu’elle devait avoir avec son fils.
Lavi et ses camarades avaient été envoyés à Sderot où ils devaient affronter les hommes armés qui avaient pris d’assaut la ville – mais, alors qu’ils se rendaient là-bas, ils avaient reçu l’ordre d’aller à Kissufim. Ils avaient alors rencontré des terroristes sur la route à plusieurs reprises, parvenant à les abattre. A l’intérieur du kibboutz, il y avait eu des échanges de coups de feu féroces – et même après avoir été blessé, Lavi avait continué à se battre jusqu’à la fin.
Lavi était en train de suivre une formation de commandant d’escouade lorsqu’il a trouvé la mort aux côtés de cinq autres soldats qui, comme lui, suivaient cet entraînement : le sergent-chef Omri Peretz, le sergent-chef Regev Amar, le sergent Matan Malka, le sergent Bar Yankilov et le sergent-chef Adam Agmon.
Il a été enterré à Peduim le 10 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Miri et Shalom, et ses sept frères et sœurs, Yosef, Rachel, Yehudit, Tal, Renee, Odeya et Roi.
Septième d’une fratrie de huit enfants, Lavi était né à Jérusalem et il avait grandi dans le petit moshav de Peduim, dans le sud du pays, selon un éloge funèbre qui a été posté sur internet.
Pendant ses études secondaires, il s’était porté volontaire auprès des services d’incendie et de secours et il avait également été actif dans le groupe de jeunes de sa localité. Après le lycée, il avait effectué une année de service national dans un groupe agricole du moshav Talmei Elazar, dans le nord du pays.
Au mois de décembre 2022, il s’était enrôlé dans l’armée israélienne pour y faire son service obligatoire – et s’il rêvait d’intégrer l’unité d’élite Shayetet 13, au sein de la marine israélienne, il avait finalement été placé dans la brigade des parachutistes.
Sa famille a déclaré que Lavi avait planifié son service militaire depuis des années et qu’il était déterminé à jouer un rôle important au sein de Tsahal.
Il suivait sa formation de commandant d’escouade au moment où il a été tué et il avait bien l’intention de devenir officier dans un second temps, ont indiqué ses proches.
« Lavi était un garçon souriant et sarcastique, il se distinguait par l’amour qu’il portait à son pays et par son dévouement à l’égard des personnes qui lui étaient chères ; il était prêt à se surpasser pour elles », dit l’éloge funèbre qui a été diffusé par sa famille sur internet. « Lavi aimait son pays et depuis son plus jeune âge, il avait hâte de s’enrôler et d’accomplir un service significatif dans l’armée israélienne en tant que soldat de combat. Lavi était un enfant farceur, drôle, avec un sourire qui illuminait toutes les pièces où il entrait. Il était le meilleur ami du monde – il était loyal, attentionné, volontaire et aidant, il faisait passer tout le monde avant lui ».
Son amie proche, Neta Kachlon, a écrit sur Instagram que lorsqu’elle a été informée du courage qui avait été déployé par Lavi au dernier jour de sa vie, « je n’ai pas été surpris du tout parce que cette bravoure, c’était ce qui te ressemblait le plus ».
« Qu’est-ce qu’il me reste à dire ? A quel point tu étais mon meilleur ami ? C’est déjà un cliché », a-t-elle ajouté. « Dire que tu étais un héros ? Mais tout le monde le sait déjà. Dire que tu étais quelqu’un de tellement bon, de tellement spécial, de tellement merveilleux ? Tout le monde le sait déjà. Il n’y a pas assez de mots pour décrire à quel point, mon Dieu, les gens comme toi manquent au monde. Mais ça aussi, tout le monde le sait déjà. »
« Lavi était un enfant très, très spécial, sensible », a dit sa mère, Miri, au micro de la radio militaire. Les choses les plus importantes pour lui, c’était l’amitié, la générosité, le bénévolat, l’amour du pays, l’amour de la patrie ».
Miri a ajouté que « Lavi voulait vraiment qu’il y ait de l’unité et que les gens autour de lui ne fassent que le bien – et je demande aux gens de choisir cette voie ».