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Analyse

Les 7 postes de gouverneur et sièges au Congrès à suivre pour les Juifs américains

Les candidats se disputent les voix hassidiques : un juif centriste s'oppose à un "NAZI afro-américain" et un dissident juif soviétique affronte un Républicain qui a menti sur ses origines

De gauche à droite au dernier rang : Josh Stein, Jacky Rosen; au premier rang : Tom Suozzi, Alison Esposito, Mondaire Jones, Mike Lawler, Elissa Slotkin, Adam Schiff. (Composite de Grace Yagel/Getty Images)
De gauche à droite au dernier rang : Josh Stein, Jacky Rosen; au premier rang : Tom Suozzi, Alison Esposito, Mondaire Jones, Mike Lawler, Elissa Slotkin, Adam Schiff. (Composite de Grace Yagel/Getty Images)

WASHINGTON (JTA) — La course à la présidentielle qui oppose Kamala Harris à Donald Trump est proche et elle sera lourde de conséquences avec deux candidats offrant des idées très différentes des États-Unis – et, en toute logique, c’est cet affrontement qui a majoritairement retenu l’attention du public américain.

Ce qui ne doit pas faire oublier que par ailleurs, les électeurs seront appelés, mardi, à se rendre aux urnes pour se prononcer dans le cadre de quelque 470 scrutins à la Chambre des représentants et au sénat – où les deux parties ont une chance de gagner – ou de conserver – un fauteuil. Il y aura aussi onze élections qui désigneront de nouveaux gouverneurs. Et un certain nombre de résultats électoraux pourraient dépendre de l’électorat juif, en raison du débat sur la question israélienne ou parce que les districts concernés accueillent une large population juive.

Voici un aperçu rapide de six scrutins où les questions juives pourraient bien entrer en jeu.

17e district de New York Au Congrès : Mike Lawler contre Mondaire Jones

Le contrôle de la Chambre des représentants pourrait bien passer par plusieurs circonscriptions de New York. Les démocrates en ont fait basculer une, jusqu’à présent : la 3e, où Tom Suozzi a retrouvé son ancien siège après l’expulsion de la chambre de George Santos, le mythomane. Les deux parties accordent désormais toute leur attention au 17e district, qui couvre un secteur situé au nord et à l’ouest de New York City, et où le républicain Mike Lawler l’avait emporté face au représentant démocrate sortant en 2022. Et aujourd’hui, Lawler affronte l’ancien représentant démocrate Mondaire Jones.

Le district accueille le comté de Rockland, qui compte une forte population ultra-orthodoxe – où de nombreux membres suivent les consignes de vote des rabbins de premier plan, au sein de la communauté.

Les deux candidats se sont battus pour obtenir une légitimité auprès des leaders communautaires, rencontrant des responsables hassidique aux côtés de membres de premier rang de leurs parties respectifs. Lawler s’est ainsi rendu au village hassidique de New Square en compagnie du président de la chambre, Mike Johnson, et Jones a récemment suivi son exemple, venant accompagné du sénateur de New York Chuck Schumer, qui est le chef de la majorité au sénat et du représentant Hakeem Jeffries, le chef de la minorité à la chambre.

Lawler, selon le New York Times, a été « omniprésent », rendant visite aux électeurs hassidiques avec assiduité. « J’ai vu davantage Lawler que je n’ai vu mon rabbin », a ainsi plaisanté un responsable local des relations publiques de la communauté.

Le Jewish Insider a signalé que c’est la candidature de Lawler qui devait être soutenue à New Square (il y a une dynamique similaire dans le 18e district voisin où le démocrate Pat Ryan semble être nettement privilégié, en raison partiellement des liens qu’il cultive avec l’électorat haredi).

Les deux candidats ont aussi fait part de leur soutien à Israël – et de leur opposition à ses critiques. Lawler est un leader s’agissant des questions pro-israéliennes, travaillant souvent avec les démocrates juifs pro-israéliens : il a récemment présenté une législation qui pénaliserait les universités qui autorisent l’antisémitisme à se développer.

Il avait pu être dit que Jones, pour sa part, allait potentiellement devenir membre de la Squad, ce groupe de députés progressistes qui n’épargne pas Israël de ses critiques, mais qu’il y a renoncé lorsque le démocrate plutôt modéré qu’il souhaitait remplacer a décidé de ne pas se représenter. Cette année, il a condamné les critiques de l’État juif proférées par Jamaal Bowman, qui appartient à la Squad, à l’égard d’Israël et il a apporté son soutien à la candidature de l’adversaire de l’Afro-américain.

Le changement de stratégie de Jones n’a pas empêché Lawler de critiquer Jones pour son soutien apporté à un État palestinien au cours d’un débat, le mois dernier. Jones, à son tour, a diffusé un clip où il fustige Lawler qui avait pris la défense de Trump lorsque l’ancien président américain avait déclaré que les électeurs juifs seraient responsables de son éventuelle défaite dans la course à la Maison Blanche.

L’ancien représentant américain Mondaire Jones, à gauche, et le représentant Mike Lawler lors du débat électoral de la 17e circonscription de New York, organisé par News 12 à Yonkers, New York, le 16 octobre 2024. (Crédit : AP Photo/Brittainy Newman)

7e district de Virginie au Congrès : Eugene Vindman vs. Derrick Anderson

Le 7e district de Virginie au Congrès – qui s’étend de la banlieue de Washington jusqu’à Richmond – est un véritable district-bascule. Les électeurs, là-bas, ont soutenu les républicains comme les démocrates et notamment la représentante Abigail Spenberger, membre modérée au sein des démocrates qui se présente au poste de gouverneur.

Les deux candidats à son remplacement sont des vétérans militaires – l’un est Juif et mieux connu que l’autre.

Eugene Vindman et son frère jumeau travaillaient à la Maison Blanche, en 2019, quand ils avaient tenu un rôle dans la première procédure d’impeachment de Trump. Alexander, spécialiste de l’Ukraine, avait tiré la sonnette d’alarme concernant un appel téléphonique entre le président Trump et son homologue Volodomyr Zelensky – au cours duquel Trump avait exercé des pressions sur Zelensky pour qu’il déterre des informations compromettantes sur le président Joe Biden qui était alors son adversaire. Parmi les responsables auxquels Alexander s’était confié, son frère Eugène, spécialiste de l’éthique à la Maison Blanche.

Trump avait saqué les deux jumeaux, nés à Kiev – ce qui avait fait connaître à l’Amérique toute entière l’histoire de leur arrivée aux États-Unis alors qu’ils n’étaient que des petits garçons dont la famille fuyait les persécutions alors réservées aux Juifs.

Eugene Vindman (à gauche) aux côtés de son frère Alexander lors d’une conférence de presse à l’extérieur du Capitole, le 13 mars 2024, à Washington. (Anna Moneymaker/Getty Images/AFP)

Dans son témoignage apporté devant le Congrès, au cours du procès de Trump, Alexander Vindman avait assuré à son père que là où il se trouvait, aux États-Unis, il était possible de rendre publiques les fautes commises par un président.

Le républicain Derrick Anderson a expliqué qu’Eugène Vindman avait pour objectif de « se venger » de Trump. Vindman n’a pas focalisé sa compagne sur le rôle qu’il a tenu dans la procédure d’impeachment de Trump même s’il a récemment lancé, par courriel, une campagne de collecte de fonds : « Cela fait cinq ans que Trump a passé son coup de fil véreux qui a pour toujours changé mon existence et celle de mon frère jumeau ».

Autres caractéristique de la campagne : Anderson, qui n’est pas marié, a pris la pose, pour une publicité, aux côtés d’une famille qui n’était pas la sienne – ce que Vindman a rappelé encore et encore aux électeurs, avec un clip montrant un double d’Anderson jouant au frisbee avec une fillette à la silhouette découpée dans un carton.

Pour le Michigan au Sénat : Elissa Slotkin vs. Mike Rogers

La représentante Elissa Slotkin, une Juive démocrate, lutte avec vigueur pour que son parti puisse conserver son siège au sénat dans cet état-bascule. Elle se présente pour remplacer la sénatrice démocrate de longue date Debbie Stabenow qui va prendre sa retraite.

L’incertitude est restée totale dans cette course pendant des semaines – mais Slotkin apparaît dorénavant comme la probable favorite au cours de ces derniers jours de campagne.

Quand Slotkin avait fait part, l’année dernière, de sa candidature, elle semblait être un choix naturel : elle est une pro de la Défense, avec un CV qui comprend des années passées au sein de la CIA et au département de la Défense. S’étendant de la banlieue de Détroit à East Lansing, son district comprend un grand nombre de zones fidèles aux républicains.

Dans les premiers sondages, elle devançait facilement son adversaire républicain, l’ancien représentant Mike Rogers, qui travaillait dans la police et qui était consultant pour CNN. Mais l’écart s’est resserré en partie en raison de la désaffection à l’égard du parti démocrate des Américains d’origine arabe ou musulmane, un éloignement qui s’explique par le soutien apporté par Biden à Israël dans la guerre que mène l’État juif contre le groupe terroriste du Hamas, dans la bande de Gaza.

Il y a, dans le Michigan, une importante population arabe et musulmane et l’état a été au cœur du mouvement politique pro-palestinien.

Un comité d’action politique pro-Trump, lié au milliardaire Elon Musk, a réalisé des publicités qui soulignent l’identité juive de Slotkin et le soutien qu’elle apporte à Israël dans les secteurs où vivent les Américains d’origine arabe. ’s Jewish identity and support for Israel in Arab-American areas.

Depuis le 7 octobre 2023 – date à laquelle le groupe terroriste du Hamas avait commis un massacre d’Israël, donnant le coup d’envoi à la guerre à Gaza – Slotkin marche sur la corde raide, s’entretenant avec les chefs des deux communautés de son état. Et lorsqu’une controverse a éclaboussé, le mois dernier, la représentante Rashida Tlaib, une Américaine d’origine palestinienne, qui s’est trouvée aux prises avec la procureure-générale du Michigan, Dana Nessel, Slotkin a été la seule membre du Congrès dont le nom est apparu sur deux lettres : la première condamnait les réactions fanatiques qui avaient pris Nessel pour cible Nessel et la deuxième condamnait le même fanatisme témoigné, cette fois, à l’encontre de Tlaib.

Mike Rogers, candidat républicain au Sénat du Michigan, réchauffe la foule pour le candidat républicain à la vice-présidence, le sénateur JD Vance de l’Ohio, lors d’un meeting de campagne au FIM Capitol Theatre à Flint, Michigan, le 4 novembre 2024. (Crédit : AP Photo/Paul Sancya)
La candidate démocrate au Sénat du Michigan, Elissa Slotkin, arrive pour prendre la parole lors d’un rassemblement de campagne pour la candidate de son parti à la présidence, la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris, à Jenison Field House sur le campus de l’université d’État du Michigan à East Lansing, Michigan, le 3 novembre 2024. (Crédit : AP Photo/Paul Sancya)

Le futur gouverneur de Caroline du nord : Mark Robinson vs. Josh Stein

Sur les sept états-pivots où les équipes de campagne de Trump et de Harris ont dépensé le plus de temps et d’énergie au cours de ces dernières semaines, la Caroline du nord est considérée comme la plus susceptible de passer au rouge

Le nominé du parti républicain au poste de gouverneur, Mark Robinson, ne s’en sort pas aussi bien. Employé par l’actuel gouverneur, il a fait face à des révélations embarrassantes concernant des propos qu’il aurait tenus par le passé – stéréotypes antisémites sur les relations entre les Juifs et l’argent et même des écrits sur un forum par lesquels il se décrivait lui-même comme « un NAZI afro-américain ».

Des scandales qui ont transformé cette élection à une course éclatante vers la victoire du candidat démocrate, le procureur-général de Caroline du nord, Josh Stein, un démocrate juif, plutôt centriste qui est le fils d’une personnalité qui avait tenu un rôle de premier plan dans le mouvement de défense des droits civils, Adam Stein. Stein, le jeune, était avocat de carrière et il a été sénateur au sein de l’état.

Cette image combinée montre le lieutenant-gouverneur de Caroline du Nord Mark Robinson, à droite, s’exprimant à Greensboro, en Caroline du Nord, le 2 mars 2024, et le procureur général de Caroline du Nord et candidat démocrate au poste de gouverneur, Josh Stein, à gauche, s’exprimant à Raleigh, en Caroline du Nord, le 5 mars 2024. (AP Photo/File)

Sénat de Californie : Adam Schiff vs. Steve Garvey

Le représentant Adam Schiff, juif et démocrate, est un candidat idéal pour succéder à Dianne Feinstein, démocrate juive décédée en fonction il y a de cela un an. (La sénatrice sortante Laphonza Butler, nommée par le gouverneur Gavin Newsom pour effectuer l’intérim de la défunte, ne se présente pas.) Dans cet État très démocrate, Schiff est bien placé dans les sondages par rapport à son rival républicain, l’ex-star du baseball Steve Garvey.

A bien des égards, Schiff est un démocrate juif de la vieille école : c’est une dure question de sécurité qui, tout comme Feinstein, s’est taillé une solide réputation au Congrès au sein de la commission du renseignement. Il est pro-Israël et a pour lui l’appui du comité d’action politique affilié à l’American Israel Public Affairs Committee.

Ce qui distingue Schiff, sur la scène nationale, c’est le mépris que lui témoigne Trump pour avoir joué un rôle de tout premier plan dans ses deux procédures de destitution. Il s’est par ailleurs illustré par son action au sein du comité chargé d’enquêter sur l’émeute meurtrière pro-Trump au Capitole des États-Unis, le 6 janvier 2021.

Trump surnomme Schiff « Shifty Schiff », ce que d’aucuns estiment antisémite. L’ex-président, qui le présente comme un « ennemi de l’intérieur », a menacé de de le faire emprisonner avec les autres membres de la commission du 6 janvier. Schiff a réagi en disant à un média californien : « Nous prenons ceci très au sérieux parce que c’est notre devoir. »

Si Trump et Schiff l’emportent tous les deux, leur relation sera sans doute difficile, c’est le moins qu’on puisse dire.

Les représentants démocrates Adam Schiff, à droite, et Nancy Pelosi, de Californie, saluent lors de la Gay Pride à San Francisco, le 25 juin 2023. (AP Photo/Noah Berger)

Chambre et Sénat de l’Arizona : Paul Gosar, Abraham Hamadeh, Kari Lake, Ruben Gallego

L’Arizona se distingue par la prépondérance des républicains d’extrême droite au sein de la Chambre des représentants. Cinq des six républicains de cet État (sur neuf représentants au total) ont en effet véhiculé des mensonges sur les élections de 2020.

Cette année, au moins deux candidats républicains – à savoir le représentant américain Paul Gosar, dans le 9e district, et Abraham Hamadeh, dans le 8e, font l’objet de plaintes pour propos antisémites ou association avec des antisémites.

En 2008, alors adolescent, Hamadeh avait écrit sur un forum en ligne : « Si vous pensez que les Juifs ne pèsent pas en Amérique (2%), alors comment se fait-il que 56% d’entre eux soient PDG [sic] ? » et Gosar a pris part à une conférence organisée en 2022 par Nick Fuentes, célèbre nationaliste blanc et négationniste de la Shoah.

Le candidat républicain au Congrès de l’Arizona, Abraham Hamadeh, s’exprime lors d’un meeting du candidat républicain à la présidentielle et ex-président des États-Unis, Donald Trump, au Desert Diamond Arena de Glendale, en Arizona, le 23 août 2024 (Rebecca Noble/Getty Images/AFP).

Il y a de cela deux ans, quatre républicains d’extrême droite partageant les mêmes idées – ce qui avait inquiété les Juifs – ont perdu les élections dans cet État, dont Hamadeh et Kari Lake, ex-présentatrice de journaux télévisés reconvertie en candidate au poste de gouverneur (qui n’a d’ailleurs jamais concédé sa défaite). Lake est aujourd’hui candidate au Sénat contre le représentant Ruben Gallego.

Non contente d’avoir plaisanté en ligne avec un sympathisant nazi et posé en sa compagnie, elle s’est illustrée en apportant (puis en retirant) son soutien à un candidat violemment antisémite à la Chambre des représentants de l’Oklahoma. Elle est aujourd’hui loin derrière Gallego.

En dépit de ses convictions d’extrême droite et d’insurgée, Lake a reçu le soutien de la Coalition juive républicaine, appui des républicains traditionnels et fer de lance de la lutte contre les républicains antisémites ou opposés à Israël.

Kari Lake, candidate républicaine au Sénat de l’Arizona, s’adresse à ses partisans lors d’un meeting de campagne à Mesa, en Arizona, le 4 septembre 2024. (AP Photo/Ross D. Franklin)

Sénat du Nevada : Jacky Rosen vs. Sam Brown

Harry Reid, l’ex-chef de la majorité au Sénat, a dirigé la politique démocrate dans son État d’origine d’une main de fer.

Son choix de Jacky Rosen, développeuse de logiciels sans expérience de la politique si l’on exclut la présidence de sa synagogue, comme candidate à la Chambre des représentants des États-Unis en 2016 dans la banlieue de Las Vegas en a surpris plus d’un, mais le parti a fini par s’aligner et Rosen a remporté la primaire puis l’élection. (Le choix de Reid n’aurait sans doute pas dû surprendre autant car sa propre épouse est juive et il a une affection à la fois profonde et ancienne pour Israël.)

Deux ans plus tard, c’est un Reid retraité mais jouissant toujours d’une influence considérable qui suggère à Rosen de se présenter au Sénat. Une fois de plus, Rosen prouve que l’idée de Reid était bonne puisqu’elle remporte l’État violet. (Elle aime à dire qu’il est plus difficile de diriger une synagogue que de faire de la politique sur la scène nationale.)

Le sénateur du Nevada de l’époque, Harry Reid, à gauche, et la représentante élue Jacky Rosen s’adressent aux journalistes en compagnie des démocrates nouvellement élus du Congrès du Nevada au Capitole à Washington, le 14 novembre 2016. (Crédit : AP Photo/Cliff Owen)

Rosen est désormais une figure de proue de la lutte contre l’antisémitisme au Capitole : elle a créé un groupe de travail au Sénat chargé de la question avec le sénateur républicain de l’Oklahoma, James Lankford. Elle est, avec d’autres, à l’origine de la loi de lutte contre l’antisémitisme qui prévoit de nommer un coordinateur en la matière pour tous les États-Unis. L’année dernière, dans le sillage de la guerre à Gaza, on l’a menacée de mort.

Elle s’est elle aussi attirée un surnom moqueur de la part de Trump :
« Wacky Jacky ».

Reid est décédé en 2021, mais l’empreinte qu’il a laissée en politique transcende sa disparition : le Nevada est devenu indispensable aux démocrates pour conserver le Sénat, et force est de dire que la campagne a, un temps, été difficile pour Rosen. Mais ces derniers jours, les sondages la donnent devant son adversaire républicain Sam Brown, un homme d’affaires et ancien combattant décoré.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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