Les autorités enquêtent sur la mort mystérieuse d’oisillons de mouettes menacées
La SPNI et l'INPA avertissent que la mort d’environ 1 000 bébés mouettes "signifie l'élimination de la saison de nidification" pour deux espèces déjà menacées d'extinction locale
Les autorités israéliennes ont ouvert une enquête à la suite de la mort mystérieuse d’un millier d’oisillons de mouettes en voie de disparition au cours des derniers jours.
Dans un communiqué commun publié mercredi, la Société pour la Protection de la Nature en Israël (SPNI) et l’Autorité israélienne de la nature et des parcs (INPA) ont déclaré qu’elles n’avaient pas encore identifié la cause précise de la mort des oiseaux.
Les oisillons se trouvaient dans une colonie de nidification dans le nord de la région d’Atlit, la plus grande de ce type en Israël. Les organisations ont déclaré que le premier décès s’est produit il y a un mois dans une partie isolée de la colonie, et que la plupart des oiseaux sont morts à quelques jours d’intervalle.
De nombreux oisillons – âgés pour la plupart de trois à cinq jours – appartiennent à l’espèce rare des mouettes pygmées, tandis que d’autres étaient des sternes.
« Cette mort soudaine signifie l’élimination de la saison de nidification pour deux espèces de mouettes qui sont en danger d’extinction en Israël », indique le communiqué.
La SPNI et l’INPA ont déclaré que les tests vétérinaires avaient écarté plusieurs possibles causes de la mort, notamment la grippe aviaire et la maladie de Newcastle. Les organisations ont toutefois ajouté que les tests avaient révélé des traces de la bactérie Shigelloides Plesiomonas, qu’elles ont décrite comme « opportuniste » et capable de tuer les poussins soit directement, soit en association avec d’autres bactéries.
« Des échantillons ont été envoyés pour des tests supplémentaires, destinés à identifier l’implication d’autres virus, mais il n’y a toujours pas de réponse », ont-ils déclaré.
Le communiqué indique qu’une colonie de mouettes située sur une petite île côtière près d’Atlit semble avoir été touchée de la même manière, et qu’aucun oisillon n’a été identifié, mais qu’il y avait environ 80 couples en train de couver ou de nidifier. Le communiqué précise également qu’une colonie située dans la réserve de Hula ne semble pas avoir été touchée, car il y a plus d’un oisillon par couple.