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Les combattants kurdes « ne peuvent pas être acceptés » en Syrie, dit la Turquie à Blinken

Les Kurdes avaient profité de l'affaiblissement du pouvoir central de Bashar el-Assad avec la guerre en Syrie, déclenchée en 2011, pour proclamer une "région autonome" dans le nord, s'attirant l'hostilité de la Turquie

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan (à gauche) s'entretenant avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken lors d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères du Groupe de contact arabe sur la Syrie, à Aqaba, ville côtière du sud de la mer Rouge, en Jordanie, le 14 décembre 2024. (Crédit : Andrew Caballero-Reynolds/Pool via AP)
Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan (à gauche) s'entretenant avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken lors d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères du Groupe de contact arabe sur la Syrie, à Aqaba, ville côtière du sud de la mer Rouge, en Jordanie, le 14 décembre 2024. (Crédit : Andrew Caballero-Reynolds/Pool via AP)

Le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a souligné samedi lors d’un entretien téléphonique avec son homologue américain Antony Blinken que les combattants kurdes syriens ne pouvaient pas être tolérés en Syrie.

« L’organisation terroriste PKK/FDS ne peut pas être acceptée en Syrie », a déclaré le porte-parole du ministère, faisant référence aux puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis, et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du pays.

M. Fidan a expliqué à son homologue qu’il était « important d’agir en coopération avec la nouvelle administration syrienne afin de garantir la stabilité de la Syrie et de mener à bien la période de transition d’une manière ordonnée », a rapporté le porte-parole.

Les nouvelles autorités syriennes à Damas ont annoncé mardi dernier un accord avec « tous les groupes armés » pour leur dissolution, précisant qu’ils allaient être intégrés au ministère de la Défense.

Cet accord ne concerne cependant pas les puissantes Forces démocratiques syriennes.

La Turquie, très proche des nouvelles autorités en place à Damas, considère les FDS comme une extension de son ennemi juré, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, kurde turc).

Les FDS ont été le fer de lance de la lutte contre le groupe terroriste sunnite État islamique (EI), défait en 2019 en Syrie.

Les Kurdes avaient profité de l’affaiblissement du pouvoir central du dictateur syrien Bashar el-Assad avec la guerre en Syrie, déclenchée en 2011, pour proclamer une « région autonome » dans le nord, s’attirant l’hostilité de la Turquie voisine.

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