Les écoles israéliennes sont parmi les mieux classées dans la recherche informatique
Les universités américaines et d’Extrême Orient sont en tête d’une liste réalisée par un chercheur de l’université Ben Gurion, classant son école 49ème et le Technion 91ème

Deux universités israéliennes ont constitué une liste des 100 meilleures écoles du monde dans le domaine de la recherche informatique. La liste a été assemblée par un expert à l’université Ben Gurion du Néguev, en utilisant un nouveau système qu’il a développé. Son école se classe 49ème et le Technion, l’Institut israélien de la technologie, vient en 91ème position.
Le système classe les universités sur la base de la quantité et de la qualité des articles de revues académiques publiés par leurs facultés. La qualité d’un article de revue est déterminée par le « facteur impact » de la revue qui le publie.
Le chercheur, le professeur Lior Rokach, un ingénieur en système informatique au BGU, a appliqué le système pour classer les 100 meilleures universités mondiales dans le domaine de la recherche informatique.
Des prestigieuses universités américaines comme le MIT, l’Université Carnegie Mellon et l’Université de Princeton sont dans les premières places, mais les deux meilleures universités viennent d’Extrême-Orient : l’Université technologique Nanyang à Singapour et l’Université Tisghua à Pékin.
Des universités américaines moins prestigieuses se rapprochent du top 5 : l’Université Purdue, l’Université d’Etat de Pennsylvanie et l’Université d’Illinois.
Le fait que l’université Ben Gurion soit classée 49ème et le Technion est 91ème est remarquable puisque le système donne un résultat non pondéré, en récompensant le volume. Cela signifie que les plus grandes universités ont un avantage, et les deux écoles israéliennes sont relativement petites.
« Les universités chinoises réussissent bien pour plusieurs raisons. Elles sont grandes, elles deviennent de plus en plus fortes dans tous les domaines, elles sont jeunes ce qui signifie qu’elle peuvent aller dans de nouveaux domaines qui accordent de nombreux financements », a déclaré Rokach. « Concernant le classement de Ben Gurion, je pense qu’il correspond très bien à la concentration de l’université sur l’informatique. Ce n’est pas une surprise pour moi que nous ayons un résultat relativement élevé ».
Rokach a modélisé son système sur l’influent Classement académique des universités du monde, plus connu comme le Classement de Shanghai. Dans le tout dernier classement, publié en août, la BGU était entre la 101 et la 150e place dans la recherche en science de l’informatique.
Rokach voulait savoir où l’université se situait dans le domaine relativement nouveau du numérique qui n’était pas distingué dans le classement. Le cyber fait référence à la communication sur les réseaux informatiques.
Pour obtenir son classement cyber, Rokach a examiné les mêmes revues que procède le Classement de Shanghai. En 2014, cela incluait les revues publiées entre 2009 et 2013 y compris dans l’Index de Citation scientifique Reuters.
L’index annuel est la « référence » pour la qualité des revues académiques. Il est utilisé pour déterminer leur facteur impact, ou le nombre de citations.