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Les États-Unis réduisent leur présence militaire en Syrie renforcée après le 7 octobre 2023

600 soldats américains vont quitter la Syrie, ramenant les effectifs à moins de 1 000, après un renforcement à plus de 2 000 en réponse aux attaques de groupes soutenus par l'Iran

Des soldats américains patrouillent dans la ville de Qamishli, dans le nord-est de la Syrie, dans la province de Hassaké, principalement contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes, le 9 janvier 2025. (Crédit : Delil Souleiman/AFP)
Des soldats américains patrouillent dans la ville de Qamishli, dans le nord-est de la Syrie, dans la province de Hassaké, principalement contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes, le 9 janvier 2025. (Crédit : Delil Souleiman/AFP)

Les États-Unis vont retirer environ 600 soldats de Syrie, laissant moins de 1 000 hommes sur place pour collaborer avec leurs alliés kurdes dans la lutte contre le groupe djihadiste de l’État islamique (EI), a déclaré jeudi un responsable américain.

Ce responsable s’est exprimé sous couvert d’anonymat afin de pouvoir évoquer des détails qui n’ont pas encore été rendus publics.

Les troupes américaines ont joué un rôle essentiel non seulement dans les opérations contre l’EI, mais aussi comme tampon pour protéger les forces kurdes face à la Turquie, qui les considère comme un groupe terroriste.

Le président américain Donald Trump avait tenté de retirer toutes les troupes américaines de Syrie lors de son premier mandat, mais il s’était heurté à l’opposition du Pentagone, qui y voyait un abandon de ses alliés, ce qui avait amené l’ancien secrétaire à la Défense Jim Mattis à démissionner.

Le départ des 600 soldats ramènera les effectifs américains à leur niveau antérieur, qui a été conservé durant des années après la campagne conjointe avec les alliés contre l’État islamique (EI). Washington avait maintenu environ 900 soldats en Syrie pour empêcher un regain des activités de l’EI, et pour contrer le trafic d’armes orchestré par des milices soutenues par l’Iran dans le sud du pays.

Le nombre de soldats américains avait été temporairement porté à plus de 2 000 à la suite du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes avaient pris d’assaut la région, massacrant plus de 1 200 personnes et commettant des atrocités. Cette attaque a été à l’origine de l’offensive israélienne à Gaza – dans le contexte de laquelle plusieurs groupes terroristes soutenus par l’Iran ont décidé de prendre pour cible les soldats et les intérêts américains dans la région.

En janvier 2024, trois soldats américains avaient été tués en Jordanie par une frappe de drone attribuée à une milice soutenue par l’Iran.

La sergente Kennedy Sanders, le sergent-chef William Jerome Rivers et la sergente Breonna Alexsondria Moffett, tous trois membres de la réserve de l’armée américaine originaires de Géorgie, tués lors d’une attaque de drone contre leur base en Jordanie, près de la frontière syrienne, le 28 janvier 2024. (Crédit : Shawn Sanders/Armée américaine via AP)

Suite au renversement du régime de Bachar el-Assad au mois de décembre dernier, une partie des Syriens déplacés par plus de dix ans de guerre civile est retournée chez elle, mais la situation demeure instable.

Israël a ciblé des installations militaires syriennes, tandis que des signes laissent penser que le groupe État islamique tente de se reconstituer, et que les milices soutenues par l’Iran en Syrie continuent de menacer les intérêts américains.

Le New York Times a été le premier à rapporter le retrait des 600 soldats.

Mardi, le site d’information israélien Ynet a rapporté que des responsables du Pentagone avaient informé leurs homologues des services de sécurité israéliens de la réduction prévue des troupes en Syrie, ajoutant qu’elle devrait commencer dans les deux mois.

Un haut responsable israélien a indiqué à Ynet que Jérusalem tentait de convaincre Washington de limiter ce retrait, par crainte qu’il ne renforce l’appétit de la Turquie, désireuse d’étendre son influence en Syrie – ce à quoi Israël est fermement opposé.

Lorsque Trump avait annoncé, lors de son premier mandat, un retrait complet des forces américaines de Syrie, Israël avait déjà exprimé ses inquiétudes, redoutant qu’un vide stratégique ne permette à l’Iran de renforcer sa présence militaire à proximité de la frontière israélienne.

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