Israël en guerre - Jour 371

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Les otages forcés à saluer leurs geôliers sur des images de propagande du Hamas

Les ordres donnés par les hommes armés s'entendent sur l'une de ces vidéos, révélant la supercherie ; de nombreux captifs libérés ont encore des proches détenus à Gaza

Une vidéo de propagande du groupe terroriste du Hamas, tournée lors de la libération d'otages à Gaza, le 25 novembre 2023. (Capture d'écran/X)
Une vidéo de propagande du groupe terroriste du Hamas, tournée lors de la libération d'otages à Gaza, le 25 novembre 2023. (Capture d'écran/X)

C’est devenu une sorte de rituel quotidien.

Chaque jour qui s’est écoulé depuis le début de la trêve temporaire entre Israël et le Hamas qui a commencé vendredi, alors que le groupe terroriste palestinien a libéré un petit nombre d’otages au quotidien – parmi les 240 personnes à peu-près qui ont été kidnappées pendant son attaque meurtrière sur le sol israélien, le 7 octobre – le Hamas a émis des images de propagande montrant les otages souriants et disant au revoir d’un signe de la main à leurs geôliers.

Des images qui semblent être une tentative, de la part du Hamas, de montrer au monde qu’il a traité les captifs avec bienveillance jusqu’au dernier moment. Certains activistes palestiniens ont utilisé ces vidéos pour tenter de démontrer cette affirmation mais de nombreux autres ont dénoncé ce message, soulignant que ces gestes étaient clairement effectués sous la contrainte et dictés par les ravisseurs.

Les otages libérés ont parfaitement conscience que d’autres restent actuellement entre les mains des factions terroristes de l’enclave côtière.

Un grand nombre d’entre eux ont des parents, des proches ou des amis qui sont entre les mains des groupes gazaouis et il s’inquiètent donc – légitimement – de ce qu’un refus d’obéir aux ordres données par le Hamas puisse entraîner des représailles prenant pour cible leurs êtres chers.

De plus, les gestes accordés paraissent survenir à un moment où les otages ne peuvent encore avoir aucune certitude sur leur remise en liberté, ignorant si un éventuel refus de leur part de se conformer aux instructions pourrait faire dérailler le processus de libération.

Démontrant clairement que ces gestes ne sont pas des expressions spontanées de gratitude mais qu’ils ont été obtenus par intimidation, l’auteur de la vidéo de propagande du Hamas qui a été diffusé dimanche semble avoir accidentellement oublié d’enlever la voix des hommes armés qui ordonnent aux otages de « continuer à dire au revoir de la main ».

Si la majorité des otages sont revenus de captivité dans un état physique relativement bon, la plus grande partie a perdu du poids, évoquant des conditions de détention difficiles.

Une captive libérée, Elma Avraham, 84 ans, est revenue au sein de l’État juif dans un état critique et elle est actuellement entre la vie et la mort. Ses ravisseurs du Hamas ne lui ont pas donné ses médicaments quotidiens pourtant vitaux pendant environ 50 jours.

La fille d’Avraham a prononcé lundi un discours passionné devant les médias, accusant la Croix Rouge d’avoir abandonné sa mère en refusant de lui transmettre son traitement.

Le Hamas et une autre faction terroriste de la bande de Gaza, le Jihad islamique palestinien, ont aussi diffusé des vidéos de propagande filmées pendant la captivité des otages, les montrant critiquant le gouvernement israélien – des propos qui ont été très certainement dictés par leurs ravisseurs.

Dans l’une de ses séquences particulièrement cruelle, le Hamas avait paru avoir forcé Danielle Aloni, libérée vendredi avec sa fille Emilia, cinq ans, à écrire une longue lettre remerciant les terroristes du Hamas pour « leur humanité extraordinaire » et ajoutant que sa fille « avait le sentiment d’être une reine à Gaza ». A l’époque où la lettre était écrite, Aloni avait encore de nombreux proches entre les mains des terroristes de Gaza.

Au total, le Hamas a libéré plus de 50 femmes et enfants sur les 240 otages enlevés lors de l’assaut sans précédent du groupe terroriste sur le sol israélien, le 7 octobre – des milliers d’hommes armés avaient franchi la frontière et tué environ 1200 personnes, des civils en majorité. Des familles toutes entières avaient été exécutées dans leurs habitations et des centaines de jeunes fêtards avaient été massacrés lors d’une rave-party.

L’accord de trêve actuellement en vigueur a été conclu la semaine dernière – en vertu duquel Israël a également remis en liberté des femmes et des jeunes adultes palestiniens qui étaient incarcérés en Israël pour atteinte à la sécurité nationale. Si la pause initiale dans les combats – elle devait durer quatre jours – a expiré, l’accord a été prolongé d’au moins deux jours et le Hamas devrait relâcher un groupe de dix otages par jour au cours des prochaines quarante-huit heures.

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