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Les pays du Golfe réunis en sommet appellent à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza

Les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe se sont réjouis de la trêve au Liban et ont incité à une intensification de l'aide humanitaire à Gaza, dans l'attente d'une trêve

Illustration : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan Al Saud, écoutant le secrétaire d'État américain Antony Blinken lors d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères des États membres du Conseil de coopération du Golfe, à New York, le 25 septembre 2024. (Crédit : Caitlin Ochs/Pool Photo via AP)
Illustration : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan Al Saud, écoutant le secrétaire d'État américain Antony Blinken lors d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères des États membres du Conseil de coopération du Golfe, à New York, le 25 septembre 2024. (Crédit : Caitlin Ochs/Pool Photo via AP)

Les dirigeants des pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) réunis en sommet au Koweït ont appelé dimanche à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, après plus de 13 mois de guerre entre Israël et le mouvement terroriste islamiste du Hamas.

Dans un communiqué final, les six membres du CCG ont appelé « à une cessation immédiate et permanente des tirs israéliens et des opérations militaires » ainsi qu’à « la livraison de l’aide humanitaire et l’accès des secours nécessaires pour subvenir aux besoins de base des habitants de Gaza ».

La réunion du CCG s’est tenue dans un contexte d’incertitude aiguë au Moyen-Orient, marqué par la guerre à Gaza et les affrontements récents meurtriers entre Israël et le Hezbollah au Liban.

Plus tôt, l’émir du Koweït, Mechal al-Ahmad al-Sabah, a appelé la communauté internationale à mettre en place « un cessez-le-feu immédiat (à Gaza), à fournir une protection internationale pour les civils innocents et à garantir l’ouverture de corridors sûrs et l’arrivée d’une aide humanitaire urgente ».

L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, le vice-président des Emirats arabes unis, cheikh Mansour ben Zayed al-Nahyan, le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad ben Issa Al Khalifa, et le vice-Premier ministre d’Oman, Fahd ben Mahmoud Al-Saïd, ont aussi participé à ce sommet dans la capitale koweïtienne.

De la fumée s’élevant lors d’un bombardement israélien dans la plaine de Marjayoun, dans le sud du Liban, quelques jours après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, le 30 novembre 2024. Israël a déclaré agir contre les violations de la trêve. (Crédit : AFP)

Liban

Dans son adresse, l’émir du Koweït a critiqué une politique de « deux poids, deux mesures dans l’application des lois, chartes et résolutions internationales » ayant « entraîné l’extension de l’occupation israélienne et la déstabilisation » de la région.

Il a aussi exprimé son optimisme quant au cessez-le-feu entré en vigueur mercredi entre Israël et le Hezbollah, estimant qu’il pourrait contribuer à réduire les tensions.

Les responsables de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Qatar ont également salué la cessation des hostilités au Liban.

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée le 7 octobre 2023 par le pogrom mené par le mouvement palestinien sur le sol israélien.

Le 8 octobre 2023, le Hezbollah a ouvert un « front de soutien » à son allié palestinien. Les affrontements transfrontaliers ont dégénéré en guerre ouverte fin septembre dernier.

Israël dit vouloir mettre hors d’état de nuire le Hezbollah et le Hamas, des alliés de l’Iran, son ennemi.

Mechal al-Ahmad al-Sabah a également soutenu les efforts déployés par l’Arabie saoudite pour créer une alliance internationale en faveur d’un Etat palestinien indépendant et a salué le travail « positif et constructif » de l’Iran et du CCG.

L’Arabie saoudite semblait proche d’un accord de normalisation avec Israël avant octobre 2023, mais Ryad a indiqué qu’elle ne sauterait pas le pas tant qu’Israël poursuivrait sa campagne militaire à Gaza et en l’absence d’un Etat palestinien indépendant.

Soucieuses de ne pas être entraînées dans les tensions entre Israël et l’Iran, les riches monarchies du Golfe, traditionnellement alliées à l’Occident, ont cherché à cultiver de meilleures relations avec Téhéran.

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