L’espérance de vie israélienne parmi les plus élevées au monde
Alors que la durée de vie devrait augmenter dans le monde entier, l'OMS dit que les gens nés dans l'Etat juif en 2015, devraient avoir en moyenne la 8e espérance de vie la plus longue
Avec une espérance de vie globale à la hausse, les Israéliens nés en 2015 devraient avoir des vies parmi les plus longues en moyenne sur la planète, selon les statistiques publiées jeudi par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
L’espérance de vie globale a augmenté de cinq ans entre le début du millénaire et 2015, la plus forte augmentation depuis les années 1960. Il reste d’importantes disparités entre les pays les plus riches et les plus pauvres, avec 29 États à revenus élevés obtenant une moyenne de plus de 80 ans et 22 pays d’Afrique sub-saharienne obtenant moins de 60 ans, a déclaré la branche de l’ONU.
Israël s’est classé au huitième rang avec 82,5 ans en moyenne, juste derrière l’Italie et l’Islande. Le Japon est classé à la première place avec une espérance de vie moyenne de 83,7 ans. Les États-Unis ont une moyenne globale de 79,3 ans.
Les hommes israéliens nés en 2015 devraient être cinquièmes au classement mondial de l’espérance de vie, avec 80,6 ans, et les femmes israéliennes au neuvième rang avec 84,3 ans.
L’OMS n’a pas fourni de statistiques pour les Palestiniens vivant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Les femmes japonaises devraient avoir la vie la plus longue de la planète, avec une espérance moyenne de 86,8 ans. Les hommes suisses devraient devancer leurs homologues avec une moyenne à 81,3 ans.
Le Sierra Leone, en Afrique de l’Ouest, s’est placé à l’autre extrémité du spectre pour les deux sexes, avec un simple 50,8 ans pour les femmes et 49,3 pour les hommes.
« Le monde a fait de grands progrès dans la réduction des souffrances inutiles et des décès prématurés découlant de maladies évitables et traitables, » a déclaré Margaret Chan, directrice général de l’OMS, dans un communiqué.
« Mais les gains sont inégaux. Aider les pays à avancer vers une couverture de santé universelle basée sur des soins primaires forts est la meilleure chose que nous pouvons faire pour nous assurer que personne ne soit laissé derrière ».