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L’ex-otage Edan Alexander rencontre Trump et plaide pour un accord sur les autres captifs

À la Maison Blanche, il remercie Trump, qu’il considère comme celui qui lui a sauvé la vie, et raconte que ses conditions de captivité se sont améliorées après son élection

Sur cette photo, le président américain Donald Trump, assis, pose avec l’ex-otage à la double nationalité israélienne et américaine, Edan Alexander à la Maison Blanche, à Washington, le 3 juillet 2025. (Crédit : Maison Blanche)
Sur cette photo, le président américain Donald Trump, assis, pose avec l’ex-otage à la double nationalité israélienne et américaine, Edan Alexander à la Maison Blanche, à Washington, le 3 juillet 2025. (Crédit : Maison Blanche)

Edan Alexander, ancien otage israélo-américain, a rencontré le président américain Donald Trump jeudi à la Maison Blanche, pour la première fois depuis sa libération en mai des geôles du groupe terroriste palestinien du Hamas.

Dans les images de la rencontre publiées par la Maison Blanche, on entend Steve Witkoff, l’émissaire de Trump pour le Proche-Orient, qui a négocié la libération d’Alexander, l’inviter à raconter au président ce qui s’était passé lorsque les terroristes ont appris la victoire de Trump à l’élection présidentielle de novembre 2024.

« Ils m’ont immédiatement transféré dans un nouvel endroit, un endroit bien meilleur », a déclaré Alexander à propos de ses ravisseurs à Gaza.

« Ils n’avaient pas vraiment peur de Biden », a glissé avec une pointe d’ironie Trump, qui se tenait aux côtés de son épouse Melania.

« Nous sommes très fiers que je t’aie sauvé », a déclaré Trump, ajoutant que cette libération était « très importante » pour la Première dame.

« Le fait que tu sois Américain a eu un impact considérable ici », a-t-il ajouté.

L’envoyé spécial américain Steve Witkoff (à droite), et l’ex-otage Edan Alexander (2ᵉ à droite) s’entretenant par téléphone avec le président américain Donald Trump, aux côtés de la famille Alexander depuis l’hôpital Sourasky, à Tel Aviv, le 13 mai 2025. (Crédit : Bureau de l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient/X)

À l’issue de cet entretien de 30 minutes, Alexander a confié avoir exhorté Trump à faire tout ce qui était en son pouvoir pour obtenir la libération des 50 otages restants et lui a exprimé sa crainte que la poursuite des combats à Gaza ne mette leur vie en danger, selon le Forum des familles d’otages et disparus.

« Je suis venu remercier la personne qui m’a sauvé la vie », a-t-il déclaré.

« J’ai été profondément ému de me trouver à la Maison Blanche, là même où mes parents se sont rendus à de nombreuses reprises pour lutter en faveur de ma libération, mais cette fois, j’étais avec eux. »

« J’ai raconté à l’homme le plus puissant du monde ce que j’ai vécu, ce que mes amis vivent encore, et je lui ai demandé de continuer à faire tout ce qui est en son pouvoir », a-t-il poursuivi.

 

« J’ai fait part au président de ma crainte que la poursuite des combats ne mette les otages en danger, et je lui ai dit que j’espérais qu’il parviendrait à une nouvelle avancée historique, à savoir un accord global pour les libérer tous, les 50 otages. Je lui ai dit que j’étais convaincu qu’il était la seule personne capable d’y parvenir. »

« Je suis profondément ému d’avoir pu célébrer ma propre liberté à la veille de la fête de l’Indépendance que les États-Unis célébreront vendredi », a ajouté Alexander, qui est rentré chez lui à Tenafly, dans le New Jersey, en juin.

Alexander était accompagné à la Maison Blanche par son père Adi, sa mère Yael, sa sœur Mika et son frère Roy. Adi Alexander a ensuite confié à Ynet que la rencontre avait été « excellente ».

« Le président a souligné l’importance qu’il accordait au fait de faire sortir tout le monde… ceux qui sont vivants et ceux qui ne le sont plus. Il a dit : ‘Nous allons conclure un accord’ », a rapporté Adi Alexander.

Sur les réseaux sociaux, le journaliste israélien Barak Ravid a cité une source présente à la réunion selon laquelle Trump aurait confié à Alexander que les États-Unis avaient craint, à un moment donné, qu’il ait été tué lors d’une frappe israélienne sur un tunnel où il était détenu.

Alexander, qui a réussi à s’échapper avant l’effondrement du tunnel, aurait répondu que sa vie avait bel et bien été en danger et que celle des otages encore détenus à Gaza l’était toujours, soulignant la nécessité urgente de parvenir à leur libération.

Trump aurait répondu qu’il était conscient de la gravité de la situation des otages restants et qu’il s’efforçait d’obtenir rapidement leur libération.

Selon Ravid, d’autres hauts responsables américains ont assisté à la réunion, notamment le secrétaire d’État Marco Rubio, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, le directeur de la CIA John Ratcliffe et la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard.

Trump a partagé des images de leur rencontre .

« Ce fut un grand honneur pour moi d’accueillir Edan Alexander, retenu en otage par le Hamas pendant 584 jours, dans le Bureau ovale avec ses proches. Nous restons déterminés à ramener tous les otages chez eux ! », a écrit Trump sur son compte Truth Social le lendemain de leur rencontre.

Alexander, 21 ans, était arrivé en Israël depuis les États-Unis pour servir dans la brigade d’infanterie Golani. Il a été enlevé sur la base militaire de Kissufim le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont envahi le sud d’Israël pour y perpétrer un véritable pogrom, massacrant plus de 1 200 personnes et en kidnappant 251, qu’ils ont emmenées comme otages dans la bande de Gaza, déclenchant la guerre en cours.

L’otage libéré Edan Alexander retrouve sa famille dans une base de Tsahal près de Reim, le 12 mai 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Au moment de sa libération, Alexander était le dernier citoyen américain vivant encore aux mains du Hamas. Sa libération a été largement interprétée comme un geste de bonne volonté du Hamas envers Trump, avec une implication minimale d’Israël.

En mai, après la libération de son fils, Yael Alexander avait remercié Trump et Steve Witkoff, mais pas le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui continue de refuser publiquement de mettre fin à la guerre à Gaza dans le cadre d’un accord sur les otages.

Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent 50 otages, dont 49 des 251 personnes enlevées par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. Parmi eux se trouvent les corps d’au moins 28 personnes dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne, et 20 seraient encore en vie. Les autorités israéliennes ont fait part de leurs vives inquiétudes concernant le sort de deux autres personnes. Le Hamas détient également le corps d’un soldat des Tsahal tué à Gaza en 2014.

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