BTselem accuse Israël de crimes de guerre dans sa riposte au Hamas

Le groupe de défense des droits de l’Homme BTselem accuse Israël d’avoir commis des crimes de guerre dans sa réponse militaire à l’attaque brutale et meurtrière perpétrée par le Hamas en Israël – une attaque qui a été marquée par le massacre de centaines de civils.
« Une politique criminelle de revanche est actuellement en cours », a estimé l’organisation qui a noté que l’État juif avait largué « des centaines de tonnes de bombes » sur Gaza lors de sa campagne aérienne contre le groupe terroriste du Hamas.
« Parmi ceux qui ont été tués, certains encore piégés sous les débris, il y a des familles toutes entières qui ont décimées en un seul bombardement – notamment 140 mineurs et 105 femmes au moins », a expliqué BTselem.
L’organisation a indiqué que ce fait, la décision prise par Israël de ne plus rien laisser entrer en Cisjordanie, de déconnecter Gaza du réseau d’électricité et de réduire l’approvisionnement en eau dans le territoire, « constituent des crimes de guerre qui ont été publiquement ordonnés » par les hauts-responsables israéliens.
« Même face à l’horreur, face au terrorisme, nuire intentionnellement aux civils, à leurs biens et aux infrastructures civiles reste encore interdit », a ajouté B’Tselem.
Lundi, le groupe avait accusé le Hamas d’avoir commis « des crimes choquants » et d’avoir « ouvert le feu de manière indiscriminée, tuant des centaines de civils et faisant des milliers de blessés », faisant remarquer que des citoyens avaient aussi été pris en otage, ce qui est un crime de guerre.
Un porte-parole de l’organisation a confirmé que B’Tselem considérait que les actions du Hamas étaient des crimes de guerre.
« Des attaques intentionnelles contre des civils, c’est interdit et c’est inacceptable. Il n’y a aucune justification pour de tels crimes, qu’ils soient perpétrés dans le cadre d’une lutte pour la liberté face à l’oppression ou cités dans le cadre d’une guerre contre le terrorisme », a noté le groupe dans un communiqué, lundi.