États-Unis : La proposition de Witkoff visant à prolonger la première phase reste d’actualité, mais pas pour longtemps
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le département d’État américain a affirmé que la proposition soumise par l’administration Trump la semaine dernière, qui prévoit de prolonger la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ouvrant la porte à la libération des otages, restait d’actualité : « La proposition est convaincante. Les Israéliens en ont été avisés et ils en ont été informés au préalable. Le Hamas a donné une réponse totalement inacceptable. L’occasion est toujours là, mais elle s’éloigne rapidement », a déclaré un porte-parole du département d’État dans une déclaration faite au Times of Israel.
La proposition prévoit la « libération de cinq otages vivants », dont l’Américain Edan Alexander. L’envoyé spécial américain au Proche-Orient, Steve Witkoff, avait présenté son plan la semaine dernière, acceptant ainsi le refus d’Israël d’entrer dans la deuxième phase de l’accord, qui devait commencer le 2 mars et qui prévoyait le retrait total des troupes israéliennes de Gaza et la fin permanente de la guerre en échange du retour des otages vivants restants.
Witkoff a indiqué dimanche que la réponse du Hamas à la proposition était « rédhibitoire », le groupe terroriste insistant pour s’en tenir aux conditions initiales de l’accord signé au mois de janvier.
Le porte-parole du département d’État a annoncé que « les piliers de l’approche [des États-Unis] restent résolus : soutenir Israël, soutenir la paix. Le président Trump a clairement indiqué les conséquences de ce qui se passera si le Hamas s’en va. Le Hamas porte l’entière responsabilité de la guerre et de la reprise des hostilités. Chaque mort aurait été évitée si le Hamas avait accepté la proposition de ‘pont’ que [l’envoyé spécial] Witkoff a offert mercredi dernier », a ajouté le porte-parole.