Israël en guerre - Jour 568

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Israël intensifie ses opérations, lance un « dernier avertissement » aux Gazaouis

Un conducteur percute un manifestant anti-gouvernement à Jérusalem et l’emporte sur 50 mètres ; un employé de l'ONU tué dans une explosion, Israël nie toute responsabilité ; Les médias houthis rapportent de nouvelles frappes américaines sur des fiefs des rebelles

  • Le ministre de la Défense, Israel Katz, avec des soldats de l'armée israélienne dans le camp de réfugiés de Tulkarem, en Cisjordanie, le  21 février 2025. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
    Le ministre de la Défense, Israel Katz, avec des soldats de l'armée israélienne dans le camp de réfugiés de Tulkarem, en Cisjordanie, le 21 février 2025. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
  • Des Israéliens participent à une marche de protestation contre la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de licencier le chef du Shin Bet Ronen Bar, sur la route numéro 1 près de Jérusalem, le 18 mars 2025. (Crédit : Yonatan SIndel/Flash90)
    Des Israéliens participent à une marche de protestation contre la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de licencier le chef du Shin Bet Ronen Bar, sur la route numéro 1 près de Jérusalem, le 18 mars 2025. (Crédit : Yonatan SIndel/Flash90)
  • Manoeuvre de chars israéliens à la frontière avec le nord de la bande de Gaza, vue du sud d'Israël, le 18 mars 2025. (Crédit : AP/Ohad Zwigenberg)
    Manoeuvre de chars israéliens à la frontière avec le nord de la bande de Gaza, vue du sud d'Israël, le 18 mars 2025. (Crédit : AP/Ohad Zwigenberg)
  • Des manifestants réclament la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, à Tel-Aviv, en Israël, le 18 mars 2025. (Crédit : AP/Ariel Schalit)
    Des manifestants réclament la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, à Tel-Aviv, en Israël, le 18 mars 2025. (Crédit : AP/Ariel Schalit)
  • Des nuages de fumée s'échappant derrière un cimetière lors des frappes israéliennes près de la ville de Gaza le 18 mars 2025. (Crédit : Omar Al-Qattaa/AFP)
    Des nuages de fumée s'échappant derrière un cimetière lors des frappes israéliennes près de la ville de Gaza le 18 mars 2025. (Crédit : Omar Al-Qattaa/AFP)

États-Unis : La proposition de Witkoff visant à prolonger la première phase reste d’actualité, mais pas pour longtemps

Le département d’État américain a affirmé que la proposition soumise par l’administration Trump la semaine dernière, qui prévoit de prolonger la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ouvrant la porte à la libération des otages, restait d’actualité : « La proposition est convaincante. Les Israéliens en ont été avisés et ils en ont été informés au préalable. Le Hamas a donné une réponse totalement inacceptable. L’occasion est toujours là, mais elle s’éloigne rapidement », a déclaré un porte-parole du département d’État dans une déclaration faite au Times of Israel.

La proposition prévoit la « libération de cinq otages vivants », dont l’Américain Edan Alexander. L’envoyé spécial américain au Proche-Orient, Steve Witkoff, avait présenté son plan la semaine dernière, acceptant ainsi le refus d’Israël d’entrer dans la deuxième phase de l’accord, qui devait commencer le 2 mars et qui prévoyait le retrait total des troupes israéliennes de Gaza et la fin permanente de la guerre en échange du retour des otages vivants restants.

Witkoff a indiqué dimanche que la réponse du Hamas à la proposition était « rédhibitoire », le groupe terroriste insistant pour s’en tenir aux conditions initiales de l’accord signé au mois de janvier.

Le porte-parole du département d’État a annoncé que « les piliers de l’approche [des États-Unis] restent résolus : soutenir Israël, soutenir la paix. Le président Trump a clairement indiqué les conséquences de ce qui se passera si le Hamas s’en va. Le Hamas porte l’entière responsabilité de la guerre et de la reprise des hostilités. Chaque mort aurait été évitée si le Hamas avait accepté la proposition de ‘pont’ que [l’envoyé spécial] Witkoff a offert mercredi dernier », a ajouté le porte-parole.

Le Hamas estime que l’opération terrestre d’Israël à Gaza est une « dangereuse violation » du cessez-le-feu

Le Hamas affirme que l’opération terrestre d’Israël dans le centre et le sud de la bande de Gaza et son incursion dans le corridor de Netzarim constituent une « nouvelle et dangereuse violation » de l’accord de cessez-le-feu, selon un communiqué du groupe terroriste palestinien.

Un conducteur percute un manifestant anti-gouvernement à Jérusalem et l’emporte sur 50 mètres

Un chauffeur de taxi a foncé sur un manifestant anti-gouvernement à Jérusalem ce soir, lors d’une manifestation devant la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

L’incident, qui, d’après les images, semble avoir été une attaque intentionnelle, a laissé le manifestant momentanément inconscient et légèrement blessé à la jambe.

Selon des témoins oculaires, la voiture a traîné le manifestant sur 50 mètres dans la rue Herzog.

Le conducteur a ensuite pris la fuite, avant d’être appréhendé par la police.

 

L’ONU demande une enquête sur la frappe présumée de Gaza qui a tué un de ses employés

Les Nations Unies demandent l’ouverture d’une enquête sur une attaque présumée contre des hébergements de l’ONU à Gaza, qui aurait tué l’un de ses employés et en aurait blessé cinq autres.

L’armée israélienne a nié avoir mené une attaque aérienne sur les installations de Deir al-Balah, et des photos de la scène montrent que les personnes blessées faisaient partie du service de déminage des Nations Unies, qui s’occupe du retrait des restes d’engins explosifs.

« Le secrétaire général condamne fermement toutes les attaques contre le personnel de l’ONU et demande une enquête approfondie », a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général, lors d’une conférence de presse. « Il souligne que tous les conflits doivent être menés de manière à garantir le respect et la protection des civils.

Haq indique qu’il est trop tôt pour déterminer qui est responsable du largage ou du tir d’engins explosifs sur les sites d’hébergement des travailleurs.

Les médias houthis rapportent de nouvelles frappes américaines sur des fiefs des rebelles

Des frappes ont ciblé mercredi des régions du Yémen sous contrôle des rebelles houthis, a annoncé la chaîne des insurgés Al-Massirah en accusant les États-Unis.

« Une agression américaine a visé la capitale Sanaa […], les environs de la ville de Saada » ainsi que le district d’al-Sawadiya dans la province d’al-Bayda (centre), a précisé la chaîne.

Les Houthis ont revendiqué mercredi une quatrième attaque en 72 heures contre le porte-avions américain USS Harry Truman en mer Rouge, après les attaques américaines les visant.

Les Houthis « seront complètement anéantis », a menacé mercredi Donald Trump, en demandant également à l’Iran l’arrêt « immédiat » de son soutien aux rebelles yéménites.

« Beaucoup de dégâts ont été infligés aux barbares houthis, et observez comment cela va s’empirer progressivement. Ce n’est même pas un combat équitable, et ça ne le sera jamais. Ils seront complètement anéantis ! », a écrit le président américain sur Truth Social.

Des frappes américaines samedi contre les bastions houthis au Yémen ont fait 53 morts et 98 blessés, selon les Houthis. Washington a affirmé avoir éliminé plusieurs hauts responsables du mouvement.

Les Houthis contrôlent de vastes pans du Yémen en guerre depuis 2014.

Tsahal dit continuer de frapper des cibles du Hamas et du Jihad islamique à Gaza

L’armée israélienne déclare qu’elle continue à mener des frappes aériennes dans la bande de Gaza, ciblant le Hamas et le Jihad islamique palestinien.

Au cours des dernières heures, l’armée de l’Air a frappé un véhicule dans le sud de la bande de Gaza avec deux terroristes à bord, ainsi que d’autres membres de groupes terroristes, des infrastructures et des postes d’observation.

Trump : Les Houthis seront « complètement anéantis »; l’Iran doit cesser immédiatement de les aider

Illustration : Le président américain Donald Trump s'exprimant alors qu'il signe des décrets dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 6 mars 2025. (Crédit : Alex Wong/Getty Images/AFP)
Illustration : Le président américain Donald Trump s'exprimant alors qu'il signe des décrets dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 6 mars 2025. (Crédit : Alex Wong/Getty Images/AFP)

Le président américain Donald Trump a déclaré que l’Iran devait immédiatement cesser d’envoyer des matériels de guerre aux Houthis et laisser le groupe yéménite « se battre seul ».

Sur Truth Social, Trump a ajouté que les frappes américaines contre les Houthis « s’aggraveraient progressivement » et qu’« ils seraient totalement anéantis ».

Un leader des manifestations s’excuse d’avoir comparé Netanyahu à Hitler

Un leader des manifestations, Moshe Radman, après avoir été relâché par la police, qui lui avait fait passer un interrogatoire, à Tel Aviv-Jaffa, le 1er août 2023. (Miriam Alster/Flash90)
Un leader des manifestations, Moshe Radman, après avoir été relâché par la police, qui lui avait fait passer un interrogatoire, à Tel Aviv-Jaffa, le 1er août 2023. (Miriam Alster/Flash90)

Moshe Radman, activiste anti-gouvernemental de premier plan, a présenté ses excuses pour les propos qu’il a tenus « dans le feu de l’action » dans la journée – il avait comparé le Premier ministre Benjamin Netanyahu au dictateur nazi Adolf Hitler.

Lors d’une manifestation devant le domicile du Premier ministre à Jérusalem, Radman avait déclaré que « nous avons vaincu Hitler… nous les vaincrons aussi », dans le cadre d’un long monologue comparant Netanyahu et ses partenaires de la coalition à d’anciens ennemis emblématiques du peuple juif.

« J’ai mal choisi mes mots dans le feu de l’action », a expliqué Radman. « Je parlais des difficultés endurées par le peuple juif et du besoin d’avoir de l’espoir. [Mais] passons à autre chose, nous avons un pays à sauver. »

Une proche d’otage conduit des milliers de personnes lors d’un rassemblement à Jérusalem

Des manifestants sur la place de Paris à Jérusalem le 19 mars 2025. (Crédit : Jessica Steinberg/Times of Israel)
Des manifestants sur la place de Paris à Jérusalem le 19 mars 2025. (Crédit : Jessica Steinberg/Times of Israel)

Shay Dickmann, la cousine de l’otage assassinée Carmel Gat, a pris la tête, en larmes, d’un rassemblement de protestation silencieux qui était organisé par le groupe Shift 101 – qui fait campagne pour le retour des captifs – chantant la prière juive pour la paix « Oseh Shalom » sur la place de Paris, à Jérusalem.

Des milliers de personnes se sont rassemblées au principal carrefour du centre-ville, vêtues de blanc, assises sur la route.

Les organisateurs ont annoncé que des tentes et des sacs de couchage ont été mis à disposition de tous ceux qui ont l’intention de dormir dans la rue de Jérusalem.

« Ceux qui ont été abandonnés doivent être ramenés », a lancé un organisateur.

« Nous ne vous abandonnerons pas, nous vous ramènerons ! »

Gaza : Des opérations terrestres ciblées dans le centre et le sud de la bande pour élargir la zone tampon

Des soldats de la Division de Gaza opèrent dans le sud de la bande de Gaza, dans une photo diffusée par l'armée le 19 mars 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Des soldats de la Division de Gaza opèrent dans le sud de la bande de Gaza, dans une photo diffusée par l'armée le 19 mars 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Tsahal a confirmé avoir lancé des opérations terrestres « ciblées » dans le centre et le sud de la bande de Gaza, dans le but d’élargir sa zone tampon.

Les soldats de la 252e division ont entrés dans la zone du corridor de Netzarim, capturant environ la moitié du secteur – jusqu’à la route de Salah a-Din.

Dans le même temps, l’armée a annoncé avoir déployé la Brigade Golani dans la partie sud de la frontière de Gaza, se préparant ainsi à de futures actions dans la bande.

La police arrête 4 personnes lors des manifestations à Jérusalem, dont un contre-manifestant armé

Illustration : Des manifestants anti-gouvernement affrontent la police à Jérusalem, le 19 mars 2025. (Chaim Goldberg/Flash90)
Illustration : Des manifestants anti-gouvernement affrontent la police à Jérusalem, le 19 mars 2025. (Chaim Goldberg/Flash90)

La police déclare avoir arrêté quatre personnes au cours des manifestations anti-gouvernement qui se déroulent actuellement à Jérusalem, dont un contre-manifestant armé qui menaçait de blesser les manifestants.

« Au cours de la manifestation, des dizaines de participants ont commencé à perturber l’ordre public », a déclaré un porte-parole des forces de l’ordre, ajoutant que beaucoup ont tenté de franchir les barrières qui servaient à contenir la foule. Le communiqué ajoute que certains manifestants ont également utilisé leurs voitures pour bloquer les rues principales de la capitale sans l’autorisation de la police.

Le porte-parole estime qu’il s’agit là d’une « violation flagrante des conditions de la manifestation convenues à l’avance entre les manifestants et la police israélienne au cours des derniers jours », et il note que la police s’emploie à remorquer les véhicules.

Gantz traité de « traître » lors d’une manifestation, il répond en parlant de « terreurs » répandant de la haine d’extrême-gauche

Le président du parti d’opposition HaMahane HaMamlachti, Benny Gantz, a affronté un manifestant en colère lors d’une manifestation anti-gouvernementale à Jérusalem, entamant une altercation avec l’homme avant qu’ils ne soient séparés physiquement par des agents de sécurité.

Au cours d’une marche en direction de la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, un manifestant a crié « Sors d’ici, tu es une honte, tu as trahi notre fils » à l’adresse de Gantz, dont le parti avait rejoint un gouvernement d’urgence quelques jours après le début de la guerre en octobre 2023, quittant la coalition l’année dernière en invoquant la mauvaise gestion présumée de la guerre par Netanyahu.

Un cri qui a conduit Gantz à s’approcher de l’individu. Les deux hommes ont été tenus à l’écart jusqu’à ce que Gantz soit emmené.

À la suite de l’incident, Gantz a écrit sur X que la plupart des manifestants — qui s’opposent au licenciement du chef du Shin Bet, Ronen Bar, entre autres — sont des « patriotes israéliens qui se soucient de leur pays ».

Cependant, parmi les manifestants, il y avait aussi « une poignée non représentative de terreurs qui haïssent Netanyahu plus qu’ils n’aiment le pays », a-t-il ajouté.

« Ce sont des gens qui n’ont aucune honte à traiter de ‘traître’ une personne comme moi, qui a risqué sa vie sous le feu de l’ennemi en uniforme pendant des décennies, et qui se bat pour le pays dans l’arène politique depuis six ans », a-t-il poursuivi dans son post, insistant sur le fait que « cette poignée d’extrémistes n’est pas moins dangereuse que les extrémistes de l’autre côté, et je n’ai pas l’intention de me rendre à eux ».

En réponse, le chef du parti de gauche Les Démocrates, Yaïr Golan, s’est insurgé contre l’expression « terreurs » et il a rétorqué que « les manifestants qui sont descendus dans la rue aujourd’hui sont les plus grands amoureux d’Israël que j’aie jamais rencontrés ».

La députée démocrate Naama Lazimi s’est également opposée à la rhétorique de Gantz, affirmant que les membres du gouvernement de Netanyahu sont les « terreurs » alors que les manifestants protègent l’État « avec leur corps ».

Dans un communiqué, HaMahane HaMamlachti a accusé Golan de « déformer les propos de Gantz, qui a souligné l’importance de la manifestation et le fait que la plupart des manifestants étaient des patriotes israéliens » et « d’ignorer le simple fait que Gantz est sorti pour manifester ».

Un dirigeant public qui « normalise » l’utilisation de termes tels que traître « s’aliène précisément les parties du peuple qui ont besoin d’être rassemblées pour remplacer ce terrible gouvernement », a déclaré le parti centriste.

Des dizaines de Gazaouis malades et blessés sont évacués d’un aéroport israélien vers l’Europe pour être soignés

Quelque 70 enfants gazaouis malades ou blessés, des membres adultes de leur famille et des personnes ayant la double nationalité sont prêts à décoller, cet après-midi, de l’aéroport international Ramon à destination des pays européens, a déclaré au Times of Israel le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires de Tsahal.

Les civils palestiniens ont été soumis à une vérification de leurs antécédents ; ils ont été contrôlés au point de passage de Kerem Shalom et ils ont été transportés par bus à l’aéroport situé au nord d’Eilat, selon le COGAT, l’organe du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens.

L’évacuation est réalisée en collaboration avec l’Union européenne.

La Roumanie est l’un des pays qui accueillera les enfants. Selon un diplomate roumain, il s’agit du cinquième vol d’évacuation médicale en provenance de Gaza que le pays reçoit. Jusqu’à présent, la Roumanie a accueilli 19 patients et 57 membres de leur famille.

L’Italie accepte également les patients des vols d’aujourd’hui.

Le COGAT, en collaboration avec des partenaires internationaux, a organisé des dizaines de vols d’évacuation transportant 2 000 habitants de Gaza à l’étranger, selon Tsahal.

Dans un « dernier avertissement », Katz dit que les évacuations des zones de combat vont bientôt commencer

Le ministre de la Défense Israel Katz visite la base aérienne de Tel Nof, le 18 mars 2025. (Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense Israel Katz visite la base aérienne de Tel Nof, le 18 mars 2025. (Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

Le ministre de la Défense, Israel Katz, avertit les habitants de la bande de Gaza qu’Israël émettra bientôt des ordres d’évacuation des zones de combat dans la bande de Gaza, alors que l’armée reprend les frappes contre le Hamas.

« Résidents de Gaza, ceci est un dernier avertissement. Le premier Sinwar avait détruit Gaza et le second Sinwar la détruira complètement », a déclaré Katz, faisant référence au chef assassiné du groupe terroriste, Yahya Sinwar, et à son frère, Mohammed Sinwar, un haut commandant militaire du Hamas qui est toujours présumé en vie.

« Les frappes de l’armée de l’Air contre les terroristes du Hamas n’étaient qu’une première étape. Les choses deviendront beaucoup plus difficiles et vous en paierez le prix fort », déclare-t-il.

« L’évacuation de la population des zones de combat reprendra bientôt », prévient Katz.

Selon lui, si les otages ne sont pas libérés et si le Hamas n’est pas chassé de Gaza, « Israël agira avec une force que vous n’avez encore jamais vue ».

« Suivez le conseil du Président américain. Rendez les otages et éliminez le Hamas, et de nouvelles options s’ouvriront à vous, y compris le départ vers d’autres endroits du monde pour ceux qui le souhaitent », déclare-t-il.

« L’alternative est la destruction absolue », ajoute Katz.

Les chars de Tsahal seraient à nouveau en mouvement dans le corridor de Netzarim, selon les médias palestiniens

Les médias gazaouis rapportent que les chars de Tsahal ont commencé à avancer le long du corridor de Netzarim et que la circulation des véhicules vers le nord via la route de Salah al-Din a cessé.

L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.

Cette évolution intervient alors que les équipes d’inspection étrangères chargées de contrôler les véhicules circulant vers le nord dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, des véhicules qui entrent en Égypte tous les jours depuis le début de la trêve et qui n’ont pas pu pénétrer dans Gaza depuis qu’Israël a repris son offensive hier.

Un leader de la manifestation anti-gouvernement à Jérusalem semble comparé Netanyahu à Hitler

Moshe Radman, leader de la protestation anti-gouvernementale, s'exprime lors d'une manifestation devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu sur la route Azza à Jérusalem contre sa décision de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, le 19 mars 2025. (Amir Yaacobi/Mouvement de protestation pro-démocratie)
Moshe Radman, leader de la protestation anti-gouvernementale, s'exprime lors d'une manifestation devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu sur la route Azza à Jérusalem contre sa décision de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, le 19 mars 2025. (Amir Yaacobi/Mouvement de protestation pro-démocratie)

Moshe Radman, leader des manifestations anti-gouvernementales, a semblé comparer le Premier ministre Benjamin Netanyahu au dictateur nazi Adolf Hitler dans un discours prononcé devant la résidence du Premier ministre, au cours d’une journée de manifestations massives dans tout Jérusalem.

« Nous avons vaincu Haman, nous avons vaincu Pharaon, nous avons vaincu le mandat britannique, nous avons vaincu Hitler… nous les vaincrons aussi », a-t-il déclaré dans un mégaphone, sous les applaudissements d’autres manifestants.

Selon Ynet, Radman a tenté plus tard d’adoucir ses propos en déclarant : « Nous ne voulons pas qu’un cheveu tombe de la tête de Netanyahu, nous souhaitons seulement qu’il soit expulsé du cabinet et qu’il reste en prison jusqu’à son dernier jour. »

« Dernier avertissement » d’Israël aux Gazaouis : « libérez les otages et débarrassez-vous du Hamas » (ministre)

Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a adressé mercredi aux Palestiniens dans la bande de Gaza un « dernier avertissement » exigeant qu’ils libèrent les otages israéliens et se « débarrassent » du Hamas, selon un communiqué de son bureau.

« Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n’est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d’une envergure jamais vue jusqu’à présent. Nous vous conseillons de suivre le conseil du président américain : libérez les otages et débarrassez-vous du Hamas », a dit M. Katz dans une vidéo en hébreu diffusée par son bureau.

Israël évoque deux membres du Hamas tués dans les récentes frappes à Gaza

Ilustration : L'armée israélienne opérant dans le sud de la bande de Gaza, à Rafah, le 16 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Ilustration : L'armée israélienne opérant dans le sud de la bande de Gaza, à Rafah, le 16 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Tsahal et le Shin Bet ont annoncé que deux nouveaux hauts responsables du Hamas ont été tués dans des frappes aériennes dans la bande de Gaza ces dernières 24 heures.

Parmi ces morts figure Yasser Mohammed Harb Musa, membre du bureau politique du Hamas à la tête de la Défense et du ministère du Développement.

« Dans le cadre de ses fonctions, Musa s’occupait des attaques terroristes contre l’État d’Israël », ont annoncé l’armée israélienne et le Shin Bet, ajoutant qu’il était considéré comme un proche du chef du Hamas assassiné, Yahya Sinwar.

Le deuxième responsable du Hamas que l’armée israélienne dit avoir tué est Mohammed Jamasi, chef du comité d’urgence du groupe terroriste.

« Au fil du temps, Jamasi a occupé des postes clés au sein du bureau politique et de la direction du mouvement et, durant la guerre, il a coordonné une partie importante de l’activité gouvernementale du Hamas dans la bande de Gaza, y compris la direction des attaques terroristes contre l’État d’Israël », ajoute le communiqué.

Des manifestants affrontent la police devant la résidence de Netanyahu

Des Israéliens participent à une marche de protestation contre la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, affrontant la police, à Jérusalem, le 19 mars 2025. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)
Des Israéliens participent à une marche de protestation contre la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, affrontant la police, à Jérusalem, le 19 mars 2025. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

Des manifestants se sont heurtés à la police alors qu’ils tentaient de franchir des barricades et d’atteindre la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Des milliers de personnes se trouvent aujourd’hui à Jérusalem pour protester contre le projet du gouvernement de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et pour appeler à un accord ouvrant la porte à la remise en liberté des otages malgré la reprise des combats à Gaza.

Sur des photos prises sur les lieux, la police arrête plusieurs protestataires alors que la foule tente de franchir les barricades.

Dans d’autres quartiers, des centaines de personnes se sont assises sur les trottoirs, scandant des slogans en faveur d’un accord qui permettra aux captifs d’être relâchés.

« C’est arrivé à Ron Arad, ça pourrait nous arriver à tous », ont-elles entonné, en référence à un officier de l’armée de l’air israélienne longtemps présumé mort après sa disparition au Liban, en 1986.

Plus haut dans la rue, à proximité de la résidence officielle de Netanyahu, un groupe de manifestants silencieux, assis sur l’asphalte, ont bloqué la circulation sur la place de Paris, dans toutes les directions. Les manifestants prévoient d’y rester jusqu’à 17 heures.

Des Israéliens participent à une marche de protestation contre la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, à Jérusalem, le 19 mars 2025. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

Fin de l’alerte à l’infiltration dans une implantation de Cisjordanie

Le Commandement du Front intérieur a fait savoir que l’alerte à l’infiltration à Kiryat Netafim, une implantation de Cisjordanie, était terminée.

Les habitants peuvent dorénavant quitter leurs habitations et se déplacer librement dans la zone, a annoncé Tsahal.

L’armée a ajouté que les soldats étaient rapidement arrivés sur les lieux, qu’ils avaient lancé des recherches et qu’un suspect a été arrêté.

Le suspect est un voleur de voiture qui avait fui à pied dans l’implantation, selon une source militaire, qui a ajouté que l’incident était sans lien avec le terrorisme.

L’armée dit avoir ciblé un centre de commandement du Hamas cette nuit

L’armée a fait savoir qu’une frappe israélienne qui a pris pour cible la bande de Gaza, cette nuit, a visé le principal centre de commandement du bataillon Daraj-Tuffah du Hamas, situé à Gaza City.

Le centre de commandement avait été utilisé par le Hamas pour planifier de nombreuses attaques contre Israël et contre les soldats, a indiqué Tsahal.

La Malaisie accepte de recevoir 15 prisonniers de sécurité palestiniens libérés

Des prisonniers palestiniens libérés font le V de la victoire à leur arrivée dans la bande de Gaza après avoir été libérés d'une prison israélienne à la suite d'un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 27 février 2025. (APJehad Alshrafi)
Des prisonniers palestiniens libérés font le V de la victoire à leur arrivée dans la bande de Gaza après avoir été libérés d'une prison israélienne à la suite d'un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 27 février 2025. (APJehad Alshrafi)

La Malaisie a déclaré qu’elle accepterait 15 Palestiniens libérés des prisons israéliennes et exilés dans le cadre du cessez-le-feu qui avait été conclu entre Israël et le Hamas au mois de janvier.

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamad Hasan, a déclaré aujourd’hui qu’il s’agissait d’une petite contribution apportée par la Malaisie, fervent défenseur de la cause palestinienne, pour assurer la paix dans la bande de Gaza, des propos qui ont été publiés dans le journal The Star.

Le ministre des Communications, Fahmi Fadzil, a déclaré aux médias que les agences de sécurité surveilleraient strictement les mouvements des Palestiniens une fois qu’ils seraient arrivés.

Un grand nombre des détenus qui ont été relâchés purgeaient des peines de prison à perpétuité pour avoir commis des attentats terroristes, notamment pour avoir orchestré des attentats-suicides.

Israël a remis en liberté des milliers de Palestiniens en échange de plusieurs otages détenus par des groupes terroristes à Gaza, mais l’État juif a insisté en faveur de l’exil, hors de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, de certains des pires criminels palestiniens.

Les manifestants, quittant la Knesset, marchent vers le domicile de Netanyahu

Des manifestants anti-gouvernement se dirigent vers la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 19 mars 2025. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)
Des manifestants anti-gouvernement se dirigent vers la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 19 mars 2025. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)

Des milliers de manifestants dénonçant le gouvernement et appelant à un accord qui ouvrirait la porte à la remise en liberté des otages se sont dirigés vers la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, après un grand rassemblement devant la Knesset.

Des Israéliens de tout le pays ont afflué vers la capitale, dans la matinée, pour protester contre la reprise des combats à Gaza et contre les tentatives, de la part de Netanyahu, de renvoyer le chef du Shin Bet, Ronen Bar.

En tête de la marche, des activistes ont tenu une grande banderole sur laquelle était écrit : « Le gouvernement de la destruction : C’est assez ! », alors qu’ils descendaient le boulevard Ben Zvi en direction du quartier de Rehavia.

La police a interrompu la circulation dans un sens, mais les voitures allant dans l’autre sens ont été immobilisées.

Les manifestants ont scandé, faisant respectivement référence à Netanyahu et aux otages : « Pourquoi est-il encore là, pourquoi sont-ils encore là-bas ? »

La police avait amené un canon à eau qui n’a pas été utilisé contre les manifestants.

Gaza : Keir Starmer « profondément préoccupé » par les frappes israéliennes

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré mercredi être « profondément préoccupé » par la reprise des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, jugeant le nombre de morts « vraiment choquant ».

« Je suis profondément préoccupé par la reprise de l’action militaire israélienne à Gaza », a dit le Premier ministre devant les députés.

« Les images de parents portant leurs enfants à l’hôpital (…) sont vraiment choquantes, tout comme le nombre de personnes qui ont été tuées », a ajouté Keir Starmer.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes ont fait 970 morts en 48 heures – un bilan invérifiable.

Gaza : les frappes israéliennes « brisent les espoirs » de paix, selon Berlin

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, faisant une déclaration à la presse sur le soutien de l'Ukraine, au ministère des Affaires étrangères, à Berlin, le 1er mars 2025. (Crédit : Ralf Hirschberger/AFP)
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, faisant une déclaration à la presse sur le soutien de l'Ukraine, au ministère des Affaires étrangères, à Berlin, le 1er mars 2025. (Crédit : Ralf Hirschberger/AFP)

La reprise des frappes israéliennes depuis mardi sur la bande de Gaza « brise les espoirs » de paix dans la région, a estimé mercredi la ministre allemande des Affaires étrangères à son départ pour une tournée diplomatique au Proche-Orient.

« La fin du cessez-le-feu à Gaza, causée par de violentes frappes israéliennes, brise un espoir concret pour tant d’Israéliens et de Palestiniens : l’espoir que les souffrances de tous les côtés puissent enfin prendre fin », a déclaré Annalena Baerbock dans un communiqué.

Berlin appelle « toutes les parties à la plus grande retenue, au respect du droit international humanitaire, et à un retour aux discussions pour une solution durable au conflit ».

« Le risque d’une nouvelle escalade régionale est sérieux », avertit Annalena Baerbock, « et ce à un moment où la situation au Liban s’est récemment stabilisée et où il y a des premiers pas positifs pour la résolution du conflit à la frontière entre le Liban et Israël ».

La cheffe de la diplomatie allemande s’envole mercredi matin pour le Liban, où elle doit rencontrer dans l’après-midi le président Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam.

Annalena Baerbock salue les dernières évolutions politiques dans ce pays : l’élection de Joseph Aoun « ouvre la porte à des réformes si urgentes » et le nouveau gouvernement « a présenté un programme ambitieux pour l’avenir de son pays ».

Kallas s’est entretenue avec Saar au sujet de la reprise des frappes sur Gaza

La Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, saluant le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar (à droite), en marge du Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne, au siège de l'UE, à Bruxelles, le 24 février 2025. (Crédit : John Thys/AFP)
La Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, saluant le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar (à droite), en marge du Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne, au siège de l'UE, à Bruxelles, le 24 février 2025. (Crédit : John Thys/AFP)

La cheffe de diplomatie de l’Union européenne (UE) Kaja Kallas a jugé « inacceptables » les bombardements massifs menés par Israël sur la bande de Gaza, rompant la trêve décidée en janvier, dans un échange avec Gideon Saar, le ministre israélien des Affaires étrangères.

« J’ai fait passer le message que c’était inacceptable », a rapporté Mme Kallas mercredi dans un entretien avec quelques journalistes à Bruxelles.

Dans cet échange mardi avec M. Saar, elle a déploré les nombreuses victimes civiles à Gaza et s’est dite « très inquiète » de la « politisation » par Israël de la question de l’aide humanitaire aux Palestiniens.

« Ça suffit » : Lapid appelle le public à rejoindre les manifestations anti-gouvernement

Des Israéliens participent à une marche de protestation contre la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, sur la Route 1 près de Jérusalem, le 18 mars 2025. (Yonatan SIndel/Flash90)
Des Israéliens participent à une marche de protestation contre la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar, sur la Route 1 près de Jérusalem, le 18 mars 2025. (Yonatan SIndel/Flash90)

Le chef de l’opposition Yair Lapid appelle les Israéliens à descendre dans la rue pour protester contre le « gouvernement illégitime » du Premier ministre Benjamin Netanyahu, affirmant que « la seule solution est l’unité de tout un peuple qui se rassemble et dit ‘ça suffit’ ».

« Nous descendons dans la rue parce que le gouvernement israélien a perdu sa légitimité », a déclaré Lapid avant une série de manifestations prévues à Jérusalem, déclenchées par le projet du gouvernement de voter le licenciement du directeur du Shin Bet, Ronen Bar.

« Nous n’enfreindrons pas la loi, nous continuerons à servir, mais nous nous opposerons fermement à un gouvernement qui tente de démanteler le pays », déclare Lapid dans un message enregistré, appelant les Israéliens à manifester pour le retour des otages, la création d’une commission d’enquête nationale sur les événements du 7 octobre 2023, l’enrôlement des ultra-orthodoxes et la protection du système judiciaire.

« Tous ceux qui se sont battus avant la guerre pour un Israël démocratique et libéral, tous ceux qui ont défilé dans les rues puis se sont arrêtés parce qu’ils se disaient : ‘en temps de guerre, il faut s’unir’, savent aujourd’hui que le silence face à un gouvernement destructeur n’est pas de l’unité. Le silence ne fait que leur donner plus de temps pour nous déchirer », poursuit-il.

Il ajoute que tout le monde, à l’exception des forces de sécurité qui protègent Israël des ennemis extérieurs, devrait participer aux manifestations pour « défendre l’État d’Israël contre un gouvernement qui tente de nous détruire de l’intérieur ».

Des milliers de personnes manifestent contre le gouvernement et bloquent l’entrée de Jérusalem

Des Israéliens participent à une marche de protestation contre la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de licencier le chef du Shin Bet Ronen Bar, sur la route numéro 1 près de Jérusalem, le 18 mars 2025. (Crédit : Yonatan SIndel/Flash90)
Des Israéliens participent à une marche de protestation contre la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de licencier le chef du Shin Bet Ronen Bar, sur la route numéro 1 près de Jérusalem, le 18 mars 2025. (Crédit : Yonatan SIndel/Flash90)

Plusieurs milliers de personnes participent à une manifestation anti-gouvernement et bloquent l’entrée principale de Jérusalem alors qu’ils se dirigent vers la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les manifestants s’opposent aux efforts du gouvernement pour licencier le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et à la reprise des combats à Gaza.

« Il est temps de mettre fin à cette folie avant qu’il ne nous reste plus personne à sauver, avant qu’il ne nous reste plus de pays », déclare à la foule la leader de la manifestation, Shikma Bressler.

« Nous espérons que tout le peuple d’Israël rejoindra le mouvement et continuera jusqu’à ce qu’on rétablisse la démocratie et qu’on libère les otages », a affirmé à l’AFP Zeev Berar, 68 ans, venu de Tel-Aviv.

« C’est toi le chef, c’est de ta faute » et « Tu as du sang sur les mains », scandaient à l’adresse de M. Netanyahu des manifestants.

D’autres arboraient des bannières avec le slogan « Nous sommes tous des otages » tandis que d’autres appelaient les Etats-Unis, l’allié historique de l’Etat hébreu, à « Sauver Israël de Netanyahu ».

« Ces deux dernières années ont été un cauchemar, le temps est compté pour sauver le pays et la démocratie », a dit Yael Baron, une habitante de Modiin (centre) âgée de 55 ans.

– avec AFP

Le Hamas prétend ne pas avoir « refermé la porte des négociations »

Des Palestiniens inspectent les décombres après une frappe aérienne israélienne sur Gaza-City, le 18 mars 2025. (Crédit : Ali Hassan/Flash90)
Des Palestiniens inspectent les décombres après une frappe aérienne israélienne sur Gaza-City, le 18 mars 2025. (Crédit : Ali Hassan/Flash90)

Le Hamas « n’a pas refermé la porte des négociations » a déclaré mercredi à l’AFP un dirigeant du groupe terroriste, Taher al-Nounou, après les bombardements menés mardi par Israël sur la bande de Gaza et les menaces d’escalade du gouvernement israélien.

« Le Hamas n’a pas refermé la porte des négociations, mais nous insistons sur le fait qu’il n’y a aucun besoin de nouveaux accords », a déclaré M. Nounou, joint par téléphone à partir du Caire. « Nous n’avons pas de conditions préalables mais nous exigeons [qu’Israël] soit contraint à cesser immédiatement [les hostilités] et à commencer la seconde phase des négociations » prévues par l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier, a-t-il ajouté.

Israël affirme avoir relancé les frappes après que le Hamas a refusé de prolonger le cessez-le-feu en libérant des otages supplémentaires.

L’armée de l’air et la marine frappent des infrastructures terroristes à Gaza

L’armée affirme que les forces aériennes et navales ont frappé des cibles dans la bande de Gaza pendant la nuit.

L’armée israélienne affirme avoir frappé un site militaire du Hamas dans le nord de Gaza où elle a constaté que des préparatifs étaient en cours pour tirer sur Israël.

En outre, les forces navales ont attaqué plusieurs navires appartenant au Jihad islamique palestinien au large des côtes de Gaza qui étaient utilisés pour des activités terroristes, selon l’armée israélienne.

Ces frappes s’inscrivent dans le cadre d’une deuxième nuit d’attaques contre Gaza depuis la rupture des négociations de cessez-le-feu.

Le Hamas a déclaré que 13 personnes avaient été tuées lors des frappes nocturnes.

Ces chiffres n’ont pas pu être vérifiés.

Les Houthis revendiquent une 4e attaque contre le porte-avions américain en mer Rouge

Les houthis au Yémen ont affirmé mercredi avoir mené une quatrième attaque en 72 heures contre le porte-avions américain USS Harry Truman en mer Rouge, en réponse aux frappes américaines sur le pays.

Les Houthis ont « détecté des mouvements militaires hostiles en mer Rouge en vue de lancer une attaque aérienne de grande envergure contre notre pays », a écrit sur Telegram leur porte-parole. En réponse, a-t-il ajouté, les rebelles ont tiré des missiles de croisière et des drones contre le porte-avions et d’autres navires « ce qui a permis de contrecarrer et de faire échouer cette attaque ».

Le Hamas appelle à « faire pression » sur Washington pour mettre fin aux frappes d’Israël sur Gaza

Le Hamas a appelé mardi soir à « faire pression » sur les Etats-Unis, premier soutien d’Israël, pour que celui-ci cesse ses frappes sur la bande de Gaza destinées, selon les autorités israéliennes, à pousser le Hamas à accepter de nouvelles libérations d’otages.

« Nous appelons les pays amis qui soutiennent la juste cause palestinienne à faire pression sur le gouvernement américain pour qu’il mette fin à cette agression et à cette guerre génocidaire contre des civils sans défense », écrit dans un communiqué le groupe terroriste islamiste palestinien.

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