L’envoyée américaine à l’ONU dénonce la résolution « scandaleuse » de la Jordanie
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
L’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, critique une résolution jordanienne qui sera votée plus tard dans la journée à l’Assemblée générale parce qu’elle ne mentionne même pas le groupe terroriste palestinien du Hamas.
« Il est scandaleux que cette résolution ne nomme pas les auteurs des attaques terroristes du 7 octobre : le Hamas », a déclaré Thomas Greenfield lors d’un débat sur la résolution jordanienne non contraignante qui appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Elle note également que la résolution ne contient pas non plus le mot « otages ». Cependant, elle « appelle à la libération immédiate de tous les civils, exigeant leur sécurité, leur bien-être et un traitement humain en conformité avec le droit international ».
Thomas-Greenfield invite les députés à soutenir un amendement canadien à la résolution qui condamne le Hamas et exige la libération immédiate et inconditionnelle des otages.
« Cela devrait être facile. C’est le strict minimum que nous espérons voir figurer dans cette résolution », a déclaré Thomas-Greenfield.
L’envoyée américaine précise que les civils palestiniens, le personnel de l’ONU et les travailleurs humanitaires doivent être protégés.
Elle évoque ensuite l’histoire du chef du bureau d’Al Jazeera à Gaza, Wael al-Dahdouh, dont la femme, les deux enfants et le petit-fils ont été tués lors d’une frappe aérienne israélienne en début de semaine.
« Nous ne devons pas devenir insensibles à la douleur et à la souffrance de personnes comme Wael Al-Dahdouh (…). Mon cœur se brise pour Wael. Mon cœur se brise pour tous les civils innocents qui sont pris dans cette crise », dit-elle.