Pour Yad Vashem, Guterres a échoué au test du « Plus jamais »
![L'envoyé israélien aux Nations unies, Gilad Erdan, à gauche, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, au centre, et le président de Yad Vashem Dani Dayan, à droite, devant le "Livre des noms" au siège de l'ONU, à New York, le 26 janvier 2023. (Crédit : Luke Tress/Times of Israel) L'envoyé israélien aux Nations unies, Gilad Erdan, à gauche, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, au centre, et le président de Yad Vashem Dani Dayan, à droite, devant le "Livre des noms" au siège de l'ONU, à New York, le 26 janvier 2023. (Crédit : Luke Tress/Times of Israel)](https://static-cdn.toi-media.com/fr/uploads/2023/01/Capture-décran-2023-01-27-à-08.53.20-640x400.png)
Le président du mémorial de la Shoah Yad Vashem de Jérusalem accuse le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d’avoir « échoué au test » du « Plus jamais » après avoir semblé dire que le massacre de civils israéliens par le Hamas était justifié.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, hier, sur la guerre entre Israël et le Hamas, António Guterres a déclaré : « Il est important de reconnaître que les attaques du Hamas n’ont pas eu lieu hors de tout contexte. »
Le président de Yad Vashem, Dani Dayan, qui a rencontré Guterres plus tôt cette année lors d’une exposition liée à la Shoah, au siège de l’ONU à New York, a déclaré que le chef de l’ONU avait « échoué au test » consistant à s’assurer que les atrocités contre les Juifs ne se répètent pas.
« Le massacre des Juifs par le Hamas, le 7 octobre dernier, était génocidaire dans ses intentions et incommensurablement brutal dans sa forme. Une partie de la raison pour laquelle il diffère de la Shoah est que les Juifs ont aujourd’hui un État et une armée. Nous ne sommes pas sans défense, à la merci des autres », a déclaré Dayan par voie de communiqué.
« Mais cela met à l’épreuve la sincérité des dirigeants du monde, des intellectuels et des influenceurs qui viennent à Yad Vashem et promettent ‘Plus jamais’ », poursuit-il. « Ceux qui cherchent à ‘comprendre’, cherchent un contexte justificatif, ne condamnent pas les auteurs et n’appellent pas à la libération inconditionnelle et immédiate des personnes enlevées, échouent à ce test.
« Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a échoué à ce test. »