Washington a poussé le Qatar à tenter d’adoucir les demandes du Hamas dans l’accord
Les États-Unis ont exercé une pression importante sur le Qatar pour qu’il tente d’adoucir les conditions de l’accord de libération des otages avec Israël, a déclaré un haut responsable israélien lors d’un briefing avec les journalistes.
Le président américain Joe Biden a envoyé le chef de la CIA William Burns au Qatar afin d’annuler une demande du Hamas de désigner toutes les femmes israéliennes de moins de 50 ans comme soldates, et d’utiliser cette classification uniquement pour les cinq femmes soldates en service actif détenues par le groupe terroriste, a indiqué le responsable.
En outre, l’obligation pour la Croix-Rouge internationale de rendre visite à tous les otages restants est un élément contraignant de l’accord, a déclaré le responsable, et les États-Unis, l’Égypte et le Qatar feront pression pour garantir que cet accord soit respecté.
L’ensemble de l’accord, a ajouté le responsable, n’est pas formalisé dans un document signé, mais a plutôt été ratifié par une annonce mutuelle – par Israël aux États-Unis et le Hamas au Qatar.
Si l’accord prévoit le retour d’un maximum de 80 otages, il resterait dans ce cas encore 160 otages à Gaza une fois les termes de cet accord conclus.
Le nombre total d’otages n’est pas définitif car Israël estime que huit personnes – deux ressortissants étrangers et six citoyens israéliens – sont toujours portées disparues près de sept semaines après que le Hamas a attaqué le sud d’Israël le 7 octobre. Leur statut n’est ainsi ni celui d’otage, ni celui de tué.