Liza Lévy, une cavalière franco-israélienne qui espère représenter Israël aux JO
Membre de l’équipe équestre de dressage israélienne, elle mène actuellement une levée de fonds pour lui permettre d’acquérir un cheval de grand prix
Représenter Israël aux Jeux olympiques : un rêve qui pourrait se concrétiser pour Liza Lévy, cavalière de compétition aujourd’hui âgée de 27 ans, qui a démarré l’équitation quand elle avait 5 ans.
Sélectionnée par le comité olympique israélien pour représenter le pays aux Jeux olympiques de Paris en 2024 et de Los Angeles en 2028, elle mène actuellement une levée de fonds pour lui permettre d’acquérir un cheval de grand prix afin d’accéder à ce très haut niveau.
Membre de l’équipe équestre de dressage israélienne depuis l’an dernier, son contrat a été établi jusqu’en 2028.
Le comité olympique israélien vient de constituer cette équipe. Cependant, celle-ci ne dispose d’aucun budget, et les cavaliers doivent ainsi investir eux-mêmes dans leur projet pour espérer se qualifier aux JO.
Israël n’a jusqu’alors jamais été représenté dans les compétitions équestres internationales. La prochaine compétition internationale, à laquelle le pays et Liza Lévy devraient participer pour la première fois, aura lieu en août prochain, en Normandie.
La cavalière franco-israélienne a déjà participé aux championnats de France, et a terminé deuxième du Grand national de Mâcon 2021-2022.
Originaire du sud de la France, elle a fait son alyah pour pouvoir participer aux JO, voyant Israël comme son « pays de cœur », et s’entraîne dans un moshav du nord de Tel Aviv. Victime d’une grave chute il y a quelques années, la plongeant dans le coma pendant 3 jours et la laissant alitée pendant 6 mois, elle est d’autant plus déterminée à accomplir ses rêves.
Les personnes et sponsors susceptibles d’investir dans son projet d’achat de cheval de compétition de haut niveau (qui va être valorisé en vue d’une revente après les JO de Paris, assure-t-elle) peuvent la contacter par e-mail et via sa page Instagram pour plus d’informations.
Elle espère parvenir à réunir un montant de 400 000 euros (il est possible d’investir à partir de 5 000 euros), et estime que la revente du cheval pourra s’élever à un million d’euros, garantissant une plus-value pour les investisseurs.