Meloni exhorte à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens
La dirigeante italienne a appelé Israël à respecter le droit international, soulignant que les Palestiniens étaient doublement victimes du Hamas et "de choix destructeurs"
« Il est impératif de parvenir sans délai à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens », a indiqué mardi la Première ministre italienne à la tribune des Nations unies.
Les propos de Giorgia Meloni, cheffe d’un parti d’extrême droite au pouvoir depuis 2022, font écho à l’appel pressant de la communauté internationale qui redoute que le conflit israélo-palestinien embrase l’ensemble du Proche-Orient.
« Nous ne pouvons plus être les témoins de tragédies comme celle qui se déroule sous nos yeux ces derniers jours dans le sud et l’est du Liban, avec des civils sans défense dont de nombreux enfants », a-t-elle lancé.
Des frappes israéliennes contre le groupe terroriste du Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran et allié du Hamas palestinien, ont fait lundi 558 morts, selon les autorités libanaises. Ce chiffre ne fait aucune distinction entre civils et membres du groupe terroriste chiite.
La dirigeante italienne a en outre appelé Israël à respecter le droit international en protégeant les populations civiles à Gaza, soulignant que les Palestiniens étaient doublement victimes du groupe terroriste islamiste palestinien Hamas et « de choix destructeurs ».
Si elle a mis en avant le droit d’Israël à se défendre, elle a souligné le droit des Palestiniens à avoir leur propre Etat.
« Mais pour que cela se produise, nous avons besoin que les Palestiniens le confient à un leadership inspiré par le dialogue » et qui sera à la recherche de la stabilité dans la région.
Sur un autre front, elle a appelé les chefs d’Etat et de gouvernement à se tenir auprès de tous ceux qui dans le monde aspirent légitimement à la liberté et à la démocratie.
« Nous leur apportons notre pleine solidarité et soutien », a-t-elle dit, en citant nommément les Vénézuéliens. « La communauté internationale ne peut pas juste regarder passivement » les événements au Venezuela, deux mois après des élections dont le résultat est contesté.
Giorgia Meloni a dénoncé « la répression brutale » des manifestants dont une dizaine est décédée et « les arrestations brutales » d’un millier d’opposants politiques.
« Il est de notre devoir de parler haut et fort » pour eux, a-t-elle ajouté.
L’opposition vénézuélienne affirme, procès-verbaux à l’appui, qu’Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté la présidentielle du 28 juillet avec plus de
60 % des voix.
La Cour suprême vénézuélienne a, elle, validé la réélection pour un troisième mandat de Nicolas Maduro proclamée par le Conseil national électoral (CNE) avec 52 % voix.
Le CNE n’a cependant pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote.