Michal Zarbailov, 60 ans : employée de garderie, en route vers la mer Morte
Assassinée par des terroristes du Hamas à Sderot le 7 octobre
Michal (Maral) Zarbailov, 60 ans, d’Ofakim, a été assassinée par des terroristes du Hamas à Sderot le 7 octobre.
Michal Zarbailov comptait parmi les 13 passagers d’un minibus, transportant principalement des retraités qui se rendaient à la mer Morte pour un voyage organisé, et qui ont été assassinés ensemble ce jour-là.
Lorsqu’un des pneus de leurs bus a crevé près de Sderot, ils se sont arrêtés près d’un arrêt de bus pour essayer de le réparer. Alors que le groupe attendait, des sirènes de roquettes ont retenti et l’abri anti-bombes (censé s’ouvrir automatiquement en cas de sirène) proche de l’arrêt de bus ne s’est pas déverrouillé. Quelques instants plus tard, une camionnette terroriste est arrivée et a tiré sur les treize personnes. Seul le conducteur a survécu.
Zarbialov laisse derrière elle son mari, Avshalom, leurs quatre enfants, Miriam (Miri), Daniel, Rami et Iris, ainsi que huit petits-enfants. Elle a été enterrée le 12 octobre à Ofakim.
Née en Azerbaïdjan, elle a quitté Bakou en 1990 avec son mari et leurs trois de leurs quatre enfants pour s’installer en Israël, à Ofakim, où est né le plus jeune d’entre eux.
Sa famille a indiqué qu’elle avait travaillé pendant des années dans une usine de production alimentaire, mais qu’elle avait récemment changé d’orientation professionnelle et travaillait comme assistante dans une garderie, une activité qu’elle trouvait beaucoup plus gratifiante.
Dans un éloge funèbre publié sur le site web de la municipalité d’Ofakim, on apprend que Michal avait « un grand sens de l’humour et qu’elle aimait rire de tout. Elle aimait chanter à tue-tête et tout le monde avait plaisir à entendre sa voix ; son visage était toujours joyeux et souriant. Elle était dévouée et elle aimait profondément tous ceux qui l’entouraient ».
Sa fille, Iris, a confié à la Douzième chaîne qu’elle était « une si bonne mère, un ange, avec des yeux gentils, si innocents, un sourire si pur ».
Son fils, Rami, a déclaré au magazine Laisha que sa mère était « si belle, à l’intérieur comme à l’extérieur. C’était une femme qui se contentait de peu et qui était heureuse de son sort, même quand la vie n’était pas facile ».
Rami a indiqué que lui et ses frères et sœurs avaient « grandi dans un foyer modeste. Maman travaillait de nombreuses heures par jour, pour un salaire minimum, mais avec une grande éthique de travail ». Avant de partir au travail, elle préparait à manger pour tout le monde et « veillait à ce que la maison soit en état de marche ». Elle a tout donné, elle a sacrifié sa vie pour que nous ne manquions de rien ».
Dans le cadre de son nouveau travail, « maman avait appris des chansons et des jeux pour enfants, et envisageait même d’ouvrir sa propre garderie – les enfants et les parents l’adoraient », a-t-il ajouté.
Sa fille Miri a confié au magazine : « Je n’arrive toujours pas à accepter cette perte horrible. Mon monde s’est effondré. »
Miri a ajouté : « C’était une maman-amie, une oreille attentive, la meilleure conseillère. Pour ses petits-enfants, elle était ‘la grand-mère des légumes farcis’ – un plat qu’elle seule savait préparer… Je n’ai pas encore digéré le fait de ne plus avoir de mère. Plus le temps passe, plus mon cœur saigne. »