Mise en examen des terroristes présumés ayant assassiné un adolescent en août
Les procureurs militaires ont inculpé cinq Palestiniens soupçonnés d'avoir assassiné Dvir Sorek, un étudiant de yeshiva âgé de 18 ans, en août, au nom du groupe terroriste du Hamas
Les procureurs de l’armée ont condamné jeudi cinq Palestiniens soupçonnés du meurtre de l’étudiant en yeshiva âgé de 18 ans, Dvir Sorek, en août pour le compte de l’organisation terroriste du Hamas.
Deux des cinq Palestiniens sont soupçonnés d’avoir poignardé la victime, tandis que les trois autres sont accusés d’avoir participé à la planification de l’attaque.
« Dans les actes d’accusation déposés, les prévenus sont accusés d’avoir intentionnellement causé la mort, l’équivalent d’un meurtre en Judée-Samarie, et d’autres crimes graves », a indiqué l’armée, utilisant le nom biblique pour la Cisjordanie.
Selon l’acte d’accusation, dans la nuit du 8 août, Nasir et Qasseem al-Asafra conduisaient près de l’implantation Migdal Oz au sud de Bethléem quand ils ont vu Sorek marcher seul. Nasir est alors sorti du véhicule et l’a poignardé à plusieurs reprises dans le haut du corps, avant de prendre la fuite avec son complice.
Le corps de Sorek avait été retrouvé quelques heures plus tard sur la route menant à la yeshiva de Migdal Oz où il étudiait dans le cadre du programme hesder, qui combine service militaire et études juives.
S’en était suivie une chasse à l’homme de 48 heures qui s’était soldée par l’arrestation des suspects à Beit Kahil vers trois heures du matin.
Selon l’armée israélienne, outre Nasir et Qasseem al-Asafra, les autres membres de la cellule sont Ahmad al-Asafra, Yusef Zahour et Mahmoud Atouna.
« Les accusés ont formé la cellule, qui fait partie du groupe terroriste du Hamas, afin de mener des attaques contre des cibles israéliennes. Dans le cadre de leurs activités, les membres de la cellule ont effectué des exercices d’entraînement et des vigies et se sont équipés de couteaux », a ajouté l’armée.
Selon l’acte d’accusation, Qasseem al-Asafra a également commis une attaque à l’arme blanche à Beer Sheva en 2011, au cours de laquelle deux Israéliens ont été blessés, mais n’avait jamais été appréhendé. Il est également mis en examen pour cette attaque.
L’armée israélienne a également inculpé la femme de Qasseem al-Asafra, Inas, le mois dernier pour être venue en aide au groupe avant et après l’attaque mortelle.
Les familles de quatre membres de la cellule terroriste ont été informées que leur maison serait démolie — une forme de sanction qu’Israël considère comme efficace pour dissuader de futures attaques, mais qui est critiquée par des associations de défense des droits humains qu’elles estiment être un type de sanction collective interdit et par certains consultants en défense qui la jugent inefficace et potentiellement contre-productive.
L’armée a indiqué qu’elle devait encore se décider sur le sort de la maison du cinquième membre de la cellule, Atouna.