Mort d’Aisha Rabi : la police perquisitionne la yeshiva des suspects du meurtre
La police a perquisitionné l'établissement fréquenté par les cinq suspects dans le meurtre de la Palestinienne de Cisjordanie, et convoqué 80 étudiants pour interrogatoire
La police a perquisitionné mercredi la yeshiva Pri Haaretz de l’implantation de Rehelim dans le nord de la Cisjordanie en présence des cinq suspects du meurtre d’Aisha Rabi en octobre, a rapporté Honenu, l’organisation d’aide juridique représentant les adolescents.
Les policiers ont remis une citation à comparaître à quelque 80 étudiants de la yeshiva Pri Haaretz, leur ordonnant de se présenter immédiatement au poste de police de la localité voisine d’Ariel pour y être interrogés.
Selon le quotidien Haaretz, la police a déjà interrogé 30 étudiants de Pri Haaretz, et les convocations de mercredi concernaient les autres lycéens du séminaire juif de Rehelim.
Honenu a qualifié la perquisition d’illégale, disant qu’elle a été effectuée sans mandat. Ari Keidar, avocat honoraire, a exigé que la « conduite grave » des policiers fasse l’objet d’une enquête par le département des enquêtes internes de la police.
Plus tôt cette semaine, le service de sécurité du Shin Bet a partiellement levé la censure sur l’affaire et annoncé que trois étudiants de Pri Haaretz avaient été arrêtés fin décembre pour le meurtre d’Aisha Rabi, 47 ans, et deux autres étudiants ont été arrêtés le week-end dernier.
פרשת הטרור היהודי | תיעוד בלעדי: פשיטת המשטרה על הישיבה ברחלים@carmeldangor pic.twitter.com/76gyPuSDMh
— כאן חדשות (@kann_news) January 9, 2019
Le Shin Bet a confirmé dimanche que les jets de pierres mortels avait eu lieu au carrefour de Tapuah, aux abords de l’implantation de Rehelim et à proximité du village de Bidiya, dans le nord de la Cisjordanie, le village natal de Rabi.
L’agence a déclaré que les suspects en détention en relation avec l’attentat étaient des étudiants du séminaire Pri Haaretz, et qu’ils étaient détenus pour « de graves infractions terroristes, dont le meurtre ».