Israël en guerre - Jour 527

Rechercher
Les victimes du 7 octobre

Moshe Saadyan, 26 ans : Un entrepreneur qui rêvait d’une vie « d’amour inconditionnel »

Assassiné par des terroristes du Hamas alors qu'il tentait de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre

Moshe « Moshiko » Saadyan (Crédit : Autorisation)
Moshe « Moshiko » Saadyan (Crédit : Autorisation)

Moshe Saadyan, dit Moshiko, 26 ans, originaire de Yavne, a été assassiné par des terroristes du Hamas alors qu’il tentait de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre.

Il participait à la rave avec un groupe de quatre amis, dont Guy Azar et Ben Hasid, également assassinés ce jour-là.

Les deux survivants du groupe, Raz Mordechai et Or Moshe, ont raconté au Daily Mail comment ils avaient pris la fuite en voiture avant de tomber sur un barrage de police et, juste devant, sur une camionnette de terroristes du Hamas qui ont ouvert le feu en leur direction.

« Terrifiés à l’idée d’être pris entre deux feux, nous nous sommes précipités hors de la voiture avant de nous enfuir en courant à travers la broussaille voisine », ont-ils témoigné. « Nous avons réussi à rester ensemble, mais avant que nous nous en rendions compte, Guy, Moshe et Ben n’étaient plus avec nous. »

À 8h30, Moshe a dit à sa petite amie Maayan qu’il était en train de faire un garrot à un blessé. C’était son dernier message.

Après une semaine de recherches, sa famille a été informée que son corps avait été identifié.

Il a été enterré à Yavne le 14 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Motti et Vered, et ses jeunes frères et sœurs, Tehilla, Yair, Hadas, Agam, Tohar et Yahel.

Né et élevé à Yavne, Moshe était l’aîné d’une fratrie comprenant une sœur cadette et cinq demi-frères et sœurs. Il a étudié dans les écoles locales avant de s’engager dans l’armée israélienne, où il a servi au sein de la brigade de Givati.

Moshe était un entrepreneur dans l’âme, toujours à la recherche de sa prochaine aventure, a raconté sa famille. Sa dernière entreprise en date était la vente de voitures.

Un an avant sa mort, Moshe et sa sœur avaient participé à un atelier de développement personnel d’une semaine en Turquie, au cours duquel il avait rédigé sa vision de l’avenir, datée du 14 octobre 2022 – exactement un an avant ses funérailles.

« Grâce à ma force et à ma détermination intérieure, je construis un monde fondé sur les valeurs de l’abondance, de la prospérité, de l’amour inconditionnel et de la liberté », avait-il écrit. « Je suis un exemple personnel et une source d’inspiration pour tous ces enfants qui rêvent que tout est possible et que, s’ils le veulent, cela ne relève pas du conte de fées… Je suis un exemple de réussite, je suis fier de moi et du chemin que j’ai emprunté malgré tout. »

« Moshiko était mon premier-né, il était notre repère, notre fierté, nous l’adorions », a confié sa mère, Vered, à Ynet. « Il apportait toujours avec lui un sentiment de joie, il illuminait tous les endroits où il entrait. Il se distinguait par une générosité infinie et un sourire envoûtant ».

Vered a ajouté que Moshe « était toujours là pour les autres, prêt à aider quiconque en avait besoin. Il inspirait un sentiment de sécurité partout où il allait et s’efforçait de rappeler à son entourage qu’il existe des gens bien qui font de bonnes choses. Il aimait voyager, rire… c’était quelqu’un de spécial. »

Elle a également évoqué les épreuves qu’il avait traversées, notamment le divorce de ses parents et des difficultés financières. « Moshiko a connu de nombreux bouleversements dans sa vie, dans différents domaines. Il a toujours travaillé sur lui-même, cherché à s’améliorer, à être meilleur, à puiser de la force dans les crises. Il avait une petite amie, il prévoyait de déménager dans le nord cette année, et j’avais l’intention de partir avec lui. J’avais l’impression qu’il avait enfin trouvé sa place. »

Sa sœur, Tehilla, a raconté sur Mako qu’il « était plus qu’un frère, c’était mon meilleur ami, mon confident. Si je me sentais contrariée, il savait exactement comment me parler. J’étais le feu, lui l’eau. Il voyait toujours le bon côté des gens ».

Tehilla a déclaré que son frère aîné « était vraiment un garçon magnifique – à l’intérieur comme à l’extérieur. Un leader à la maison et avec ses amis. Tout le monde l’aimait, Il rassemblait tout le monde. Il était le psychologue de tout le monde ».

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.