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Netanyahu remercie Trump pour son message contre son procès pour corruption

En remerciant le président américain, le Premier ministre donne l’impression d'accueillir favorablement l'intervention étrangère dans les procédures judiciaires nationales

Un manifestant déguisé en clown et portant un masque représentant le président américain Donald Trump tenant une marionnette représentant le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'une manifestation anti-gouvernement appelant à une action pour obtenir la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza par le Hamas depuis le pogrom du 7 octobre 2023, à Tel Aviv, le 28 juin 2025. (Crédit : Jack Guez/AFP)
Un manifestant déguisé en clown et portant un masque représentant le président américain Donald Trump tenant une marionnette représentant le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'une manifestation anti-gouvernement appelant à une action pour obtenir la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza par le Hamas depuis le pogrom du 7 octobre 2023, à Tel Aviv, le 28 juin 2025. (Crédit : Jack Guez/AFP)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a remercié dimanche le président américain Donald Trump après que celui-ci a exigé pour la deuxième fois en quelques jours que les procureurs israéliens abandonnent les poursuites pour corruption contre le Premier ministre, semblant accueillir favorablement une ingérence étrangère dans les procédures judiciaires nationales.

Samedi soir, Trump a publié un message dans lequel il qualifie « d’horrible » le fait que Netanyahu soit poursuivi pour abus de confiance et corruption, minimisant les accusations et les qualifiant de chasse aux sorcières, et affirmant qu’elles entravent les efforts visant à parvenir à un accord à Gaza et la diplomatie avec la république islamique.

Ce message a été publié quelques jours après qu’un message similaire de Trump a suscité de nombreuses critiques, y compris de la part des alliés de Netanyahu, qui y ont vu une ingérence étrangère inappropriée dans les affaires internes israéliennes.

Netanyahu est jugé dans le cadre de trois affaires de corruption. Il est accusé de fraude et d’abus de confiance dans les Affaires 1 000 et 2 000 et de corruption, de fraude et d’abus de confiance dans l’Affaire 4 000.

Dans l’Affaire 1 000, Netanyahu et son épouse, Sara, sont accusés d’avoir reçu des cadeaux coûteux de manière illicite de la part du magnat hollywoodien Arnon Milchan – des cadeaux à hauteur de 700 000 shekels. Netanyahu aurait par ailleurs violé les lois sur les conflits d’intérêts en offrant son aide à Milchan quand ce dernier avait dû renouveler son visa de résidence à long-terme aux États-Unis, cherchant aussi à l’aider lorsqu’il avait rencontré des problèmes fiscaux.

Dans l’Affaire 2 000, le Premier ministre est jugé pour fraude et abus de confiance. Il aurait tenté d’obtenir un accord avec Arnon (Noni) Mozes, propriétaire du journal Yedioth Aharonoth, dans lequel le journal s’engageait à couvrir de manière positive l’actualité liée à Netanyahu et à sa famille. En échange, le chef du gouvernement aurait fait avancer une réglementation qui aurait affaibli le principal rival du quotidien, le journal gratuit Israel Hayom.

L’Affaire 4 000, qui est également connue sous le nom d’Affaire Bezeq-Walla, est la plus grave des dossiers touchant le Premier ministre. Il y est en effet accusé d’avoir autorisé des réglementations qui avaient bénéficié financièrement à Shaul Elovitch, l’actionnaire principal du géant des télécommunications Bezeq, qui avait ainsi engrangé des centaines de millions de shekels. En retour, Netanyahu aurait profité d’une couverture favorable sur le site d’information Walla, dont Elovitch était également propriétaire.

Le Premier ministre ne cesse de clamer son innocence, affirmant que ces accusations ont été créées de toutes pièces dans le cadre d’un coup d’État politique mené par la police et des responsables judiciaires israéliens.

Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal.

En mai 2024, Trump est devenu le premier président élu des États-Unis à être condamné au pénal. Il s’agissait d’une affaire de paiements cachés à une star de films pornographiques pour laquelle il avait été dispensé de peine en janvier dernier, juste avant de regagner la Maison Blanche.

Comme dans les autres affaires où il était poursuivi, il s’était présenté comme la victime d’une « chasse aux sorcières » orchestrée par ses adversaires politiques.

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