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Otages: Démentant des déclarations américaines, le Qatar confirme s’être retiré des négociations

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a indiqué que la médiation de son pays reprendrait lorsque les parties en présence feront preuve de sérieux dans les pourparlers

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, donne une conférence de presse à Doha, le 3 décembre 2024. (Capture d'écran/X)
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, donne une conférence de presse à Doha, le 3 décembre 2024. (Capture d'écran/X)

L’interruption de la médiation qatarie entre Israël et le Hamas est toujours d’actualité, a déclaré un porte-parole du gouvernement qatari, une semaine après que le président américain Joe Biden a affirmé que Doha, l’Égypte et la Turquie travaillaient à un nouvel accord sur les otages.

Le 8 novembre, l’administration Biden disait avoir demandé au Qatar d’expulser les dirigeants du Hamas suite au refus du groupe terroriste de s’engager sérieusement dans des négociations sur la question des captifs actuellement détenus à Gaza.

Le lendemain, le Qatar confirmait l’expulsion des responsables du Hamas, officiellement en-dehors de toute demande américaine, et annonçait mettre fin à sa médiation – sauf à ce que les deux parties fassent la preuve de leur volonté de négocier en toute bonne foi.

Après avoir négocié un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, Biden a annoncé la semaine dernière que les États-Unis, le Qatar, l’Égypte et la Turquie feraient « une nouvelle tentative » en faveur d’un accord sur les otages dans les tout prochains jours.

L’Égypte et le Qatar sont les deux principaux médiateurs depuis le début du conflit et la Turquie a accueilli certains dirigeants du Hamas expulsés du Qatar.

L’Égypte aurait effectivement pris part à de nouveaux pourparlers mais la Maison Blanche a reconnu, hier, qu’aucune avancée n’était à signaler. Quelques heures plus tard, le président élu des États-Unis, Donald Trump, disait aux geôliers des otages au Moyen-Orient qu’ils s’attireraient les foudres des Etats-Unis si les otages n’étaient pas libérés avant son investiture, le 20 janvier prochain.

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, a dit lors d’une conférence de presse que le retrait de Doha de la médiation était toujours d’actualité.

« Nous suspendons nos activités de médiation jusqu’à ce que les deux parties fassent preuve de sérieux et reviennent à la table des négociations », a déclaré al-Ansari.

Par ailleurs, les « contacts régionaux » du Qatar se poursuivront, avec un accent sur l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza et le respect du cessez-le-feu au Liban, a conclu al-Ansari.

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