Israël en guerre - Jour 585

Rechercher

Philippe lance deux missions d’évaluation des agents de la lutte antiterroriste

Interrogé sur la "faille" qui a permis à un employé de la DRPP de tuer 4 collègues, le Premier ministre a déclaré que"la détection des menaces internes est une priorité absolue"

Le Premier ministre français Edouard Philippe, accompagné de membres de son gouvernement, lors d'un discours prononcé pendant la présentation du plan national de prévention de la radicalisation à Lille, dans le nord de la France, le 23 février 2018 (Crédit : AFP/Philippe Huguen)
Le Premier ministre français Edouard Philippe, accompagné de membres de son gouvernement, lors d'un discours prononcé pendant la présentation du plan national de prévention de la radicalisation à Lille, dans le nord de la France, le 23 février 2018 (Crédit : AFP/Philippe Huguen)

Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé samedi le lancement de deux missions sur la détection d’éventuels signes de radicalisation d’agents chargés de la lutte antiterroriste, après la tuerie de la préfecture de police de Paris, dans une interview au JDD.

Interrogé sur la « faille » qui a permis à un employé de la Direction du renseignement de la préfecture de Paris (DRPP) de tuer quatre de ses collègues jeudi, il a reconnu que c’était « évidemment une question centrale ».

Concernant d’éventuelles informations confidentielles que l’informaticien aurait pu divulguer à l’extérieur, il a répondu que des « vérifications techniques » étaient en cours.

« On me dira que le risque zéro n’existe pas, c’est vrai, mais c’est notre responsabilité de ne jamais accepter d’éventuels défauts et de toujours resserrer les mailles du filet », a affirmé Edouard Philippe.

Mickael Harpon, Français d’origine antillaise, converti à l’islam, qui a tué 4 fonctionnaires de la préfecture de Paris, le 3 octobre 2019. (Crédit : Twitter)

« Pour tous les services de renseignement, la détection des menaces internes est une priorité absolue. En particulier, aucun signal de radicalisation ne peut être méconnu ni rester sans réponse », a ajouté le Premier ministre.

La première des deux missions confiées à l’Inspection générale du renseignement concerne la DRPP, où travaillait l’assaillant depuis 2003. Les résultats sont attendus dès la fin du mois.

« Elle dira, d’une part, si les outils de détection et de signalement étaient en place à la DRPP et s’ils ont bien fonctionné », a expliqué Edouard Philippe.

Elle devra « vérifier si, au cours des années que l’auteur des faits a passées à la DRPP, en particulier celles qui auraient été concernées par un processus de radicalisation, les outils et procédures de détection et de signalement étaient en place, s’ils ont été convenablement mis en œuvre (…) et s’ils ont donné lieu à des réactions appropriées », a ajouté Matignon dans un communiqué.

La seconde mission, qui doit rendre ses conclusions d’ici la fin de l’année, visera l’ensemble des services de renseignements associés à la lutte antiterroriste.

« J’ai demandé qu’elle mène une revue en profondeur des procédures de détection, de signalement et de traitement des processus de radicalisation dans l’intégralité des services de renseignement impliqués dans la lutte contre le terrorisme », a précisé le chef du gouvernement, en assurant : « Le tamis va être très fin. »

Le service national des enquêtes administratives de sécurité a réalisé « plus de 300 000  enquêtes en 2018 », a-t-il détaillé, précisant que « dans la police, ces dernières années, une vingtaine de situations ont donné lieu à des mesures pour écarter des personnes dont le comportement n’était pas compatible avec leurs fonctions ».

Les deux missions doivent aboutir à des propositions de remise à niveau des procédures de détection de la radicalisation au sein des services de renseignements.

La police et les pompiers devant la préfecture de Paris après une attaque à l’arme blanche, le 3 octobre 2019. Quatre policiers ont été tués, l’assaillant a été abattu. (Crédit : Martin BUREAU / AFP)

Quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris ont été tués par l’un de leurs collègues qui « aurait adhéré à une vision radicale de l’islam » et était en contact avec des individus de la « mouvance islamiste salafiste », a expliqué samedi le procureur antiterroriste.

Cette attaque a soulevé une vive polémique, l’opposition de droite et d’extrême droite demandant une enquête parlementaire sur les « dysfonctionnements » et pour certains, la démission du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner auquel Edouard Philippe a dit sa « confiance », refusant de « répondre à des polémiques politiciennes ».

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.