Israël en guerre - Jour 426

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Plusieurs firmes condamnées après avoir abîmé des récifs coralliens à Eilat

Plus de 2 600 coraux, dont la réhabilitation prendra des années, ont été endommagés lors de travaux opérés dans le port pétrolier

Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Des coraux poussent sur des pieux de construction dans le port d'Eilat. (Crédit : Dr Assaf Zvuloni, écologiste du district d'Eilat/Autorité de la nature et des parcs)
Des coraux poussent sur des pieux de construction dans le port d'Eilat. (Crédit : Dr Assaf Zvuloni, écologiste du district d'Eilat/Autorité de la nature et des parcs)

L’entreprise publique Eilat Ashkelon Pipeline Company (EAPC) et d’autres firmes ont été condamnées jeudi pour avoir porté atteinte à la nature protégée en mer Rouge. Leur action a entraîné des dégâts à plus de 2 600 coraux situés au large de la ville d’Eilat.

L’Autorité israélienne de la Nature et des Parcs a fourni des rapports et des photographies pour prouver les dommages, mentionnant 665 coraux âgés d’environ 50 ans et dont la réhabilitation demanderait de nombreuses années.

L’Autorité a également documenté les dommages causés à de nombreuses créatures dont la vie dépend des coraux, notamment les poissons et les invertébrés.

Le directeur de l’EAPC, Zeev Zel, une société appelée South Marina Divers Ltd. ainsi que son directeur Eyal Bar Zion ont également été jugés coupables.

L’EAPC travaille à partir de la jetée nord du port pétrolier d’Eilat.

En janvier 2014, la firme a confié à South Marina Divers Ltd. la réalisation de travaux, qui comprenaient le démantèlement de pieux de construction – de longs cylindres qui servent de support aux structures construites par-dessus. Pendant les travaux – pour lesquels une autorisation aurait dû être demandée à l’Autorité de la Nature et des Parcs – plusieurs pieux se sont effondrés dans la mer.

Selon l’acte d’accusation déposé au tribunal d’Eilat, les travaux, y compris le retrait des pieux, ont causé de « graves dommages » aux organismes vivants qui y poussaient ainsi qu’aux récifs qui se trouvaient à leurs pieds.

Le juge Tomer Orinov a rejeté les revendications de l’EAPC et de South Marina Divers Ltd. selon lesquelles les dommages étaient modestes et qu’une autorisation de l’Autorité de la Nature et des Parcs ne s’avérait pas être nécessaire. Orinov a accepté le témoignage de l’écologiste du district d’Eilat issu de l’Autorité, le Dr Assaf Zvuloni.

En novembre, l’EACP a été condamné à payer 100 millions de shekels de dommages et intérêts pour une marée noire de 2014 dans le sud d’Israël, considérée comme la pire catastrophe écologique de l’histoire du pays.

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